FLAMBEE des prix de l'énergie : le bouclier électoral macronien
Les décisions annoncées hier à grand renfort médiatique montrent en réalité que loin d'être un blocage de la hausse du prix de l'énergie ces décisions visent à bloquer le mécontentement et la colère latente de l'opinion et des couches populaires notamment.
Le choix du mois d'avril 2022 (précisément le mois du premier tour de l'élection présidentielle) comme date buttoir du blocage des hausses est assez parlant.
Outre que les décisions gouvernementales entérinent la hausse annoncée du gaz - excusez du peu - de 12,6% en ce 1er octobre, elles ne reviennent absolument pas sur les hausses déjà effectuées ET QUI SONT CONSIDERABLES : + 57% du prix du gaz depuis le début de l'année, sans oublier par exemple que depuis le 1er janvier 2021, le litre de sans-plomb 95 a augmenté de 15,8% et celui de gazole de 13,1%.
Ce que le pouvoir craint par dessus tout en dehors de l'expression du mécontentement populaire c'est que la question sociale, celle du pouvoir d'achat, celle du refus de payer la crise vienne au devant de la scène publique en relèguant l'entreprise de division en cours qui structure le débat sur les questions d'identité, d'immigration ...
La responsabilité syndicale est donc considérable.
Et les initiatives et manifestations de ce 5 octobre doivent impérativement intégrer l'exigence d'un blocage immédiat et rétrospectif des prix de l'énergie!
Exigence associée au refus de la marchandisation des biens énergétiques livrés à la concurrence et à la loi du marché avec la complicité du pouvoir de l'oligarchie et de l'Union européenne :