les hôpitaux incapables de gérer un afflux de patients à Noël selon la DGS
Et même Europe 1 dont l'oligarque d'extrême droite Vincent BOLLORÉ
est en train de s'emparer est contraint de le reconnaître sans doute préoccupé de patronner à présent un autre candidat que Macron.
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Selon une note de la Direction générale de la santé (DGS), les fêtes de fin d'années pourraient être compliquées à l'hôpital en raison de la reprise épidémique. La DGS suggère donc de réquisitionner des soignants. Cette décision a fait bondir les syndicats de soignants, déjà essorés par la crise sanitaire.
La cinquième vague de Covid-19 n'a pas encore submergé les hôpitaux, mais les choses pourraient s'aggraver dans les semaines à venir. Europe 1 a eu accès à une note de la Direction générale de la santé, qui dresse un constat sans appel : en l'état actuel des effectifs, il sera impossible de gérer un afflux de patients à Noël. En clair, cela signifie que des médecins et des infirmières pourraient passer les fêtes à l'hôpital pour faire face au manque de personnel dans les services. La DGS suggère donc de réquisitionner les soignants. Une décision qui risque d'irriter les professions de santé, déjà essorées par presque deux ans de crise sanitaire.
Une "catastrophe" pour les soignants
Cette note de la DGS cible surtout les services d'urgences. Depuis la crise sanitaire, il sont particulièrement touchés par le manque de personnel. Arnaud Chiche, du collectif Santé en danger, craint que des soignants soient contraints de passer Noël à l'hôpital. "Le mot d'ordre, c'est : les urgences ne doivent pas fermer. Et pour qu'elles ne ferment pas, on va réquisitionner des médecins. Mais vous savez, ça va être une catastrophe, parce que les médecins qui sont encore à l'hôpital, eux, y restent déjà tout en serrant les dents. Quand ils vont apprendre qu'en plus, il vont être réquisitionnés pour aller aux urgences... Mais au secours !"
Les conséquences pourraient même être encore plus lourdes. Christophe Prudhomme, délégué CGT Santé en Seine-Saint-Denis, redoutes des défections parmi le corps médical. "La réquisition, un certain nombre de personnels risquent de s'y soustraire en disparaissant de la circulation. Ça fait deux ans qu'on a été obligé de reporter, d'annuler nos vacances. Personnellement, j'ai un an sur mon compte épargne temps. Je vais les prendre quand ?", tonne-t-il. Les syndicats dénoncent une mesure pansement qui ne résoudra pas le problème du personnel sur le long terme. Ce qu'ils demandent, c'est un plan concret pour attirer du personnel.