Comment on nous apprend à ne pas voir la lutte des classes

Publié le par FSC

SOURCE : le site FRUSTRATION

Grâce aux réseaux sociaux, l’orientation idéologique des sujets du bac de spécialité Sciences Economiques et Sociales de cette année n’est pas passée inaperçue. Que cela soit dans les questions de cours comme dans l’étude de documents, les élèves ont été amenés à travailler dans le cadre étroit de la pensée dominante. « A l’aide d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance », pouvait-on ainsi lire : le cadre à respecter, c’est donc la sainte croissance, celle des richesses produites sous le capitalisme. C’est dans ces bornes étroites que la question écologique doit donc être pensée par les élèves. Après avoir donc dû affirmer que capitalisme et écologie étaient parfaitement compatibles, grâce à l’innovation (le MEDEF applaudit l’élève de Terminale), il a fallu ensuite suivre la consigne suivante : « À l’aide d’un exemple, vous montrerez que l’action des pouvoirs publics en faveur de la justice sociale peut produire des effets pervers ». Pascal Praud et l’ensemble des éditocrates peuvent se réjouir : l’élève doit montrer que les aides découragent le travail, l’effort et le mérite, et qu’elles pèsent sur les finances publiques ! (car on ne voit vraiment pas ce qu’il est possible de répondre d’autre).

SUITE :

https://www.frustrationmagazine.fr/comment-on-nous-apprend-a-ne-pas-voir-la-lutte-des-classes/

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article