Hôpital au bord de l’explosion : Nous demandons la réintégration des 15.000 soignants suspendus

Publié le par FSC

S I G N A T U R E

 

Destinataire(s) : Brigitte Bourguignon, Ministre de la Santé et de la Prévention

Hôpital au bord de l’explosion : Nous demandons la réintégration des 15.000 soignants suspendus
« Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires »

Ce sont les mots du docteur Patrick Pelloux, président de l'Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France, pour décrire la saison estivale à venir.[1]

Faute de soignants, vos urgences ferment

Bien que l’épidémie de Covid-19 semble reculer, les hôpitaux français sont toujours en crise.

Dans un entretien accordé à Ouest France en date du 18 mai 2022, le docteur Pelloux met en cause le manque de personnel :

  • Victimes de burn-out ;
  • Suspendus car ayant refusé de se faire vacciner ;
  • Ou bien partis dans le secteur privé, voire à l’étranger comme en Suisse[2] (ou il n’y a pas de vaccination obligatoire pour les soignants…) ;

 

Résultat : sur les 690 services d’urgence présents sur tout le territoire français, plus d’une centaine sont en difficulté, avec des fermetures partielles ou totales[3] !

Les exemples sont nombreux : Montmorillon[4], Manosque[5], Bordeaux[6], ou encore maintenant Orléans[7]...

Nous parlons bien du service des Urgences. C’est invraisemblable !

Alors que, dans le même temps, on interdit à des soignants d’exercer. Et ce pour des raisons idéologiques plus que médicales, car il est maintenant prouvé que la vaccination n’empêche pas la propagation du virus[8].

Nous attendons un geste fort du Gouvernement : qu’il prenne ses responsabilités, abandonne ses préjugés et agisse dans l’intérêt des Français.

Mais soyons-en certains, tant que le peuple ne bougera pas, rien ne se passera !

Pour cette raison, il est de notre devoir à tous de faire pression.

 

 

Urgences fermées : VOUS êtes en danger

Que se passera-t-il lorsque vous aurez besoin d’aller aux urgences ?

Vous risquez de rester dans un couloir pendant des heures, en plein été, à attendre qu’un soignant puisse enfin s’occuper de vous.

Ou alors, des bénévoles de la Protection Civile pourraient ne pas vous laisser entrer aux urgences, en jugeant que votre cas n’est pas assez grave… Comme c’est déjà le cas à Bordeaux[9] !!

Pire encore, que ferez-vous lorsque les urgences de votre hôpital seront tout simplement fermées ? Êtes-vous prêt à faire 100 kilomètres avec un bras cassé ou un éclat dans l'œil ?

De toute façon, vous n’aurez pas le choix !

Il est urgent de refuser en bloc cette situation et de diffuser au plus grand nombre ce message.

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