LA DEROUTE SANITAIRE S’ACCENTUE !!

Le témoignage et l'appel à l'action de notre camarade Georges Ducasse

 

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LA DEROUTE SANITAIRE S’ACCENTUE !!

Ponctuée aussi par des actes de maltraitance !

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Les victimes de cette déroure ?

On ne va pas les trouver dans le 16 ^eme arrondissement Parisien ou en d’autres lieux Bourgeois, on les trouve dans les citées ouvrières et dans les déserts médicaux, de plus en plus nombreux sur tout le territoire, tout particulièrement s’ii elles sont âgées et (ou) handicapées, que ce soit dans des services médicaux et hospitaliers, publics et privés, ou le manque de lits et de personnel soignants est flagrants et s’accentue crise sanitaire ou pas !! Le « Numérus clausus » à bien atteint ses objectifs, seront bien soignés ceux qui en auront les moyens…. financiers !!

Notre protection santé et nos services sanitaires et médicaux étaient un exemple du progrès social issus du CNR, le meilleur système de santé que le monde entier nous enviait.

Depuis quelques dizaines d’années il s’aggrave de jours en jours sous les coups de butoir des politiques ultralibérales : sécurité sociale et hôpitaux publics condamnés, personnels soignants bafoués, exclus de leurs fonctions (Sans indemnisations) pour avoir respecté une liberté individuelle constitutionnelle. Tout le secteur public médical sera bientôt anéanti par les oligarchies financières qui s’emparent de ce « marché mondial » et juteux !! Ces spéculations axées sur les profits financiers qu’ils en dégagent, ont et auront des conséquences mortifères pour les patients.

Cette politique qui préfigure du « Nouvel Ordre Mondial » est inhumaine et insensée,  elle passera obligatoirement par l’abolition des démocraties et des droits de votes ! La pandémie de la Covid-19 en est une des mises en scène avec les variant qui en découlent, ils alimentent la culture de la peur et la soumission qui en découle, de nouveaux vaccins inexpérimentés sont à craindre !!

A titre d’exemple et dans le cadre de la contestation qui s’impose à moi, militant CGT, je porte en témoignage de mes propos ci-dessus ce qui suit  et je ne m’en tiens qu’au factuel.

Mon épouse, qui est entrée dans sa quatre-vingt dixième année est très handicapée, cela fait 18 ans qu’elle ne se déplace qu’avec un déambulateur ou en fauteuil roulant. Je l’assiste du mieux que je peux pour lui éviter ces fameux Ephads qui ont défrayés la chronique ces dernières années de crise « sanitaire » avec un taux de Létalité important !

Le Vendredi 3 juin alors que je venais de m’absenter une trentaine de minutes pour aller chez notre médecin chercher une prescription concernant mon épouse, elle tenta de répondre à un appel téléphonique, (sans aucun doute à un des démarcheurs et emmerdeurs commerciaux qui nous harcèlent constamment), elle fait une chute. Conséquence, forte douleur au genou gauche, impossible de poser le pied au sol, immobilité totale ! L’une des infirmières libérales qui matin et soir viennent depuis des années pour lui assurer divers soins et traitements, a considéré, après examen, qu’elle ne pouvait pas rester au domicile dans cet état, elle fait appel au Samu à 19 h 45. 1 Heure d’attente à écouter un message lancinant, après leur avoir indiqué le motif de cet appel et l’âge de la patiente avant qu’un médecin n’intervienne !!! Bref. Vers 23 h 40 elle part en direction des urgences d’un hôpital de notre département (déjà prévu à fermeture et sous équipé), alors que le principal et réputé Hôpital, où sont tous nos dossiers médicaux et où nous avons reçu tous nos soins et opérations chirurgicales, nous serait interdit d’accès du fait de notre lieu de résidence !!! Ou du fait de notre âge, ou de la « Ségrégation dictatoriale » qui se développe, ou des « directives  politiques » libérales axées sur la rentabilité financière, ou des trois cumulés !!!

En fait, le pire n’était pas encore atteint !

A 0 h45 le médecin urgentiste de cet hôpital me téléphone pour me dire : « nous avons fait une radio du bassin et du genou de votre épouse, aucune fracture n’est constatée, nous cherchons une ambulance et elle vous est renvoyée » ! Je m’indigne, je rouspète, comment m’occuper de mon épouse invalidée à 100 % par cette chute… et autres arguments médicaux justifiés. N’empêche, mon épouse atterrit au domicile à 02 h 15 avec devant nous le week-end des 3 jours de la Pentecôte, munie d’une prescription pour faire un scanner qu’ils n’ont pas pu faire dans cet hôpital la nuit !!! Oui-Oui c’est la réalité !

Résultats, 6 jours bloquée au lit, impossible de la mettre sur une cuvette, même avec l’aide d’infirmières qui viennent matin et soir et reviennent à midi en bénévolat pour m’aider. Je rends hommages à ces infirmières, dévouées, compétentes, généreuses, qui font des journées à rallonge et qui ont du prendre en charge l’apparition d’escarres chez mon épouse et l’apparition de douleurs supplémentaires dans ses jambes dues à une insuffisance circulatoire sanguine des membres inférieurs due à cette immobilité , mais fréquente à nos âges, avant d’obtenir un scanner. Ce scanner obtenu grâce à notre médecin traitant dans une clinique au bout d’une semaine d’enfer a permis de découvrir une fracture dans la zone interne du genou Gauche !! J’en conclus que la décision, incompréhensible, de ce médecin urgentiste de renvoyer a son domicile une personne très âgée, accidentée et invalide à eu des conséquences dramatiques ! En est-il responsable ? Ou est-il, lui aussi, victime de la politique qui depuis plusieurs décennies détruit nos services hospitaliers, je penche pour cette deuxième cause, il n’empêche que c’est minable  que des médecins puissent en arriver à de telles décisions, s’il ne s’agit pas tout simplement de consignes concernant des personnes âgées!!!!

Mais, je dirais aussi que ce peut-être les prémices du futur qui nous pend au nez : les dispensaires pour les humbles et les services Huppés pour les nantis !!

Il à été nécessaire de lui faire un doppler artériel, elle devait y rester trois jours dans cette clinique pour  voir si l’on pouvait traiter cette insuffisance de la circulation sanguine et son importance. Mais, ce doppler artériel n’a pas été réalisé du fait que cette clinique n’avait pas à disposition un opérateur qualifié pour assurer cet acte !!!

La décision n’a pas tardé, mon épouse, (je le répète) dans sa quatre vingt dixième année, totalement invalidée par cette fracture, la décision de la renvoyer illico presto à son domicile à  été prise, cette fois-ci par une clinique privée ! Mais, cet une jeune infirmière qui à été chargée de cette corvée, la pauvre, ma réaction à été vive, je l’ais rassurée en lui disant de dire aux responsable que je refusais cette décision inhumaine envers mon épouse et envers moi-même.

 Est-ce le règne des profits financiers et de la future déontologie médicale dictatoriale qui entrent en jeu ?

A l’annonce de cette décision, ma réaction a été virulente et catégorique, ne pouvant pas m’occuper encore plusieurs jours de mon épouse dans un tel état d’invalidité et de fatigue extrême à un âge inadapté à supporter de telles conséquences, j’ai refusé son retour argumentant que je suis au delà de la 87 ^eme année et que je frôle l’épuisement depuis sa chute et de plus, j’étais affecté par un Lumbago intraitable !

Mais le pire était encore à venir .

Déplacée d’une clinique « A » ou elle est restée 5 jours (du 09 au 13 juin), vers une clinique « B » (du 14 juin au 20 juillet) ou se trouve un centre de repos et de convalescence rééducative. On dit qu’il faut 45 jours avant de poser son pied par terre, le repos OK, mais la marche non.

Une autre surprise, c’est la clinique B qui nous facture le séjour de la clinique A ? Aucune demande de prise en charge du tiers payant à notre mutuelle n’a été fait, j’ai du payer avant d’être remboursé trois semaines plus tard ! L’avantage ? L’argent rentrerait-il ainsi plus vite dans les caisses de la clinique et le tiers payant serait-il menacé de disparaitre ? Nous pouvons nous poser cette question du fait que cela pourrait éliminer à terme les patients non solvables !

A noter: Aucun contrôle médical à son arrivée dans cette clinique B, pour adapter les actes de la rééducation à ses pathologies, néanmoins ils furent au début supportables et ils enthousiasmaient mon épouse.

Changement de service et changement de méthodes !

Dans ce nouveau service les actions rééducatives et le matériel ne sont pas adaptées à une personne de son âge, sans même avoir contrôlé l’état de sa fracture du genou  et sans tenir vraiment compte de cette escarre du talon qui est très douloureuse, certains soignants l’obligeaient à marcher !

Malencontreusement, suite à un malaise je suis admis en urgence absolue en hospitalisation et à subir une opération chirurgicale. A mon retour, avec notre fils, nous lui rendrons visite le samedi16 juillet et nous avons la désagréable surprise de découvrir une personne hagarde qui nous demande « qui estes vous » !!!

Le Choc, l’incompréhension d’un tel changement. Le lundi 18 juillet je téléphone au médecin de ce service et lui demande ce qui à pu se passer pour un tel changement ? La morphine me dit-elle ! Pour quoi donc la morphine au bout de trois semaine et qu’est-ce qui en est le justificatif ? J’évoque cette douleur au bras droit dont elle se plaint suite » aux séances de kiné et qui au lieu de s’atténue semble s’aggraver et j’évoque une rupture de tendon qui m’a affecté ces dernier mois ! J’ai l’impression d’avoir mis dans le mille ! Je propose donc à ce docteur de la rencontrer le mardi 19 avec notre fils pour faire le point sur son état qui nous parait inquiétant, notre fille lui à également fait part de son inquiétude.

A notre arrivée mon épouse n’est pas dans sa chambre, elle passait une radio, doublée d’une échographie de son épaule. Le radiologue qui fait cette échographie lui dit : Ils vous ont arrangé madame !

Dans la synthèse médicale du séjour on lit : Elle a présenté des douleurs au niveau de l’épaule droite, avec difficulté lors des séances de kinésithérapie ! En fait ces douleurs sont apparues SUITE à ces séances de Kiné, je tiens à le préciser ! Je lui disais que c’étaient des courbatures, un mal pour un bien, mais ces douleurs persistaient et s’aggravaient !

Dans cette synthèse médicale il est écrit : Radio et échographie retrouvant une rupture complète séquellaire des tendons de la coiffe des rotateurs, avec également rupture de la portion intra articulaire du tendon du long biceps !

Bonjour les dégats ! Nous avons décidé du retour au domicile fixé au lendemain 20 juillet. La sortir de ce guêpier ou son état c’est aggravé, devenait un acte de sauvegarde, d’autant plus que cette clinique avait déjà programmé une consultation avec un chirurgien le 26 juillet à 09 h 30 en vue d’une éventuelle intervention chirurgicale que nous avons refusé catégoriquement !

Une opération chirurgicale de tendons rompus, chez un patient dans sa quatre vingt dixième année, c’est quoi l’objectif ? Certainement pas de guérir !

 

En conclusion je dis, que nous allons vers un désastre en matière de santé dans notre pays et tout particulièrement au niveau des personnes âgées, des handicapés et des pauvres ! La politique que conduit le président MACRON en accélère le processus et la Létalité va être croissante, si tel n’est pas aussi l’objectif !

Je pense à tous ceux qui se sont laissés anéantir par cette peur, entretenue et organisée avec cette crise sanitaire et qui ne pourront pas, ou qui n’oseront pas, ou qui ne parviendront pas à en combattre les conséquences qui seront y compris létales ! Cette peur c’est développées, au point délire ce président et de placer en deuxième position l’extrême droite !!! Quelle honte pour notre pays ! Combien de camarades militants CGT et militants du PCF, morts pour une France socialiste et libre doivent se retourner dans leurs tombes, y compris Charles De Gaulle.

Je n’ai pas la prétention de dire que je suis parvenu à un bon résultat sur un plan personnel, mais au moins je me suis battu au point  d’en arriver au bord de l’épuisement y compris concernant mon épouse, mais elle est en progrès ce qui est une satisfaction! La soixantaine d’années de militantisme CGT (avec la vraie CGT) y ont forcement contribué, comme nous avons contribué à une  protection sociale que l’on nous enviait.

A mon âge je ne verrais certainement pas le dénouement du désastre en cour sur le plan national et je vais en terminer en déplorant cette totale absence de la confédération CGT et du PCF qui se rendent forcement compte que nous marchons vers une nouvelle guerre mondiale sous le patronage du Nazisme que l’URSS à vaincu en 1945 et nous à sortie de  ce guêpier Hitlérien !

Avec ce témoignage je ne cherche pas à obtenir une compassion, je tente de contribuer à ce que notre avenir soit celui dont nous avons tous rêvé et qu’il soit conforme aux objectifs de nos luttes. En faits, celui dont nous avons tous besoin. Être soignés selon nos besoins, de payer les soins selon nos moyens dans une situation de justice sociale et de paix et à retrouver notre souveraineté nationale déjà bien mise à mal !

Notre classe doit se ressaisir et s’engager de toute urgence dans la révolte qui s’impose.

Le 16 Aout 2022 - Georges Ducasse Militant CGT

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