Série de fermetures d’usines: la CGT de Calais organise une «grande manifestation» en février

Publié le par FSC

SOURCE : La Voix du Nord

Dans un contexte social tendu à Calais, marqué par deux récentes annonces de plans sociaux, l’Union locale de la CGT de Calais a tenu un point presse jeudi matin pour faire entendre sa colère.

L’Union locale de la CGT a tenu un point presse dix jours après l’annonce de la fermeture de Prysmian-Draka et d’un plan social chez Catensys.

Les raisons de la colère

Synthexim. Meccano. Desseilles. Prysmian-Draka. Catensys. L’année 2023 est marquée par une série noire pour l’industrie calaisienne, qui enchaîne les fermetures et plans sociaux (notre infographie). Dans ce contexte, l’Union locale de la CGT a tenu une conférence de presse, jeudi matin à la Bourse du travail de Calais. Participaient notamment à cette réunion des cégétistes de Catensys, du port de Calais, des cheminots. Les salariés de Prysmian-Draka n’étaient pas représentés.

 

« On sera à leurs côtés pour se battre », fulmine Éric Lhirondelle, secrétaire général. Il décrit des « situations qui vont être très difficiles humainement ». Il pense aux jeunes embauchés « qui pensaient construire un avenir », aux employés de Prysmian-Draka de plus de 50 ans, en grande majorité, « qui se demandent comment ils vont pouvoir vivre jusqu’à l’âge de la retraite ». Et rappelle la tentative de suicide d’un salarié de Prysmian-Draka, tandis que Cyrille Robert affirme qu’un même drame s’est noué chez Catensys, où il est délégué.

« Fossoyeur de l’industrie calaisienne »

« Calais va être la ville dortoir de Dunkerque. » C’est le constat unanime des cégétistes, qui eux ne voient pas dans l’arrivée massive d’emplois à Dunkerque une chance pour les Calaisiens. Ils pointent des infrastructures pour les transports inadaptées et, surtout, des friches qui s’accumulent. « Natacha Bouchart est le fossoyeur de l’industrie calaisienne », estime Éric Lhirondelle, avec dans le viseur la politique touristique de la maire, symbolisée par la récente refonte du front de mer et du Dragon. « On a perdu quinze ans de développement économique. »

La maire de Calais n’est pas la seule à subir les foudres de l’Union locale de la CGT. Le conseil régional aussi, avec « un port sous-exploité » et, dont l’ancienne partie est « laissée à l’abandon ». Quant à l’État, il a « le devoir d’aménager le territoire », insiste Éric Lhirondelle.

Manifestation en février

 

 

L’Union locale de la CGT a tenu un point presse dix jours après l’annonce de la fermeture de Prysmian-Draka et d’un plan social chez Catensys.

Les raisons de la colère

Synthexim. Meccano. Desseilles. Prysmian-Draka. Catensys. L’année 2023 est marquée par une série noire pour l’industrie calaisienne, qui enchaîne les fermetures et plans sociaux (notre infographie). Dans ce contexte, l’Union locale de la CGT a tenu une conférence de presse, jeudi matin à la Bourse du travail de Calais. Participaient notamment à cette réunion des cégétistes de Catensys, du port de Calais, des cheminots. Les salariés de Prysmian-Draka n’étaient pas représentés.

 

 

« On sera à leurs côtés pour se battre », fulmine Éric Lhirondelle, secrétaire général. Il décrit des « situations qui vont être très difficiles humainement ». Il pense aux jeunes embauchés « qui pensaient construire un avenir », aux employés de Prysmian-Draka de plus de 50 ans, en grande majorité, « qui se demandent comment ils vont pouvoir vivre jusqu’à l’âge de la retraite ». Et rappelle la tentative de suicide d’un salarié de Prysmian-Draka, tandis que Cyrille Robert affirme qu’un même drame s’est noué chez Catensys, où il est délégué.

« Fossoyeur de l’industrie calaisienne »

« Calais va être la ville dortoir de Dunkerque. » C’est le constat unanime des cégétistes, qui eux ne voient pas dans l’arrivée massive d’emplois à Dunkerque une chance pour les Calaisiens. Ils pointent des infrastructures pour les transports inadaptées et, surtout, des friches qui s’accumulent. « Natacha Bouchart est le fossoyeur de l’industrie calaisienne », estime Éric Lhirondelle, avec dans le viseur la politique touristique de la maire, symbolisée par la récente refonte du front de mer et du Dragon. « On a perdu quinze ans de développement économique. »

La maire de Calais n’est pas la seule à subir les foudres de l’Union locale de la CGT. Le conseil régional aussi, avec « un port sous-exploité » et, dont l’ancienne partie est « laissée à l’abandon ». Quant à l’État, il a « le devoir d’aménager le territoire », insiste Éric Lhirondelle.

Manifestation en février

 

 

Éric Lhirondelle, annonce « des actions coups de poing » dans les semaines à venir. Et surtout, « on envisage une grande manifestation sur les problèmes d’industrie à Calais le samedi 10 février. On compte y faire venir les grands leaders nationaux de gauche. On a sollicité notre secrétaire générale. D’ici là, on va rencontrer la population, discuter avec les commerçants car eux aussi, ils sont concernés. Qu’au moins, pendant le passage du cortège, ils aient la décence de baisser le rideau ».

Avoir des idées suicidaires n’est pas anodin. Si vous avez vous-même des idées suicidaires ou si vous remarquez des comportements inquiétants autour de vous, n’hésitez pas à contacter le 3114, numéro national de prévention du suicide, gratuit et accessible 24h/24 et 7j/7.

 

 

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