Le FSC apporte son soutien aux grévistes de la FIAT

Publié le par FSC

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En Italie, les métallos de la FIAT sont en lutte contre l’indécent accord que la direction de l’entreprise veut imposer aux travailleurs, avec le soutien des « syndicats » UIL et CISL (membres de la Confédération Européenne des Syndicats), piétinant au passage les conventions collectives nationales : restriction du droit de grève, réduction de 25% du temps de pause ; nouveau système de chronométrage informatisé; système de rotation du personnel en 3-8 7 jour sur 7, 24 heures sur 24; augmentation du quota d'heures supplémentaires imposées; suppression des droits aux allocations-maladie en cas d'absentéisme jugé « anormal » par la direction etc.

 

Seul le syndicat FIOM-CGIL de la FIAT s’oppose à ce projet gravissime pour l’ensemble des travailleurs italiens. Il doit faire face à la haine de la presse aux ordres, du gouvernement, du patronat italien et bien sûr de la direction de Fiat qui a décidé d’exclure la  FIOM de toute représentation dans l’entreprise (avec l’aval des syndicats qui ont signé l’accord !). Il ne s’agit ni plus ni moins que de la résurgence du corporatisme fasciste ne reconnaissant que les seuls syndicats serviles et les syndicats maison aux ordres du patronat.

Dans cette situation, le pire est que la CGIL, longtemps assimilé au syndicalisme de classe en Italie mais aujourd’hui membre elle-aussi de la CES, se désolidarise de la FIOM, en critiquant son « intransigeance ».

 

Pour autant, la FIOM ne désarme pas. Après être avoir mobilisé plus d'un million de métallurgistes et travailleurs d'autres secteurs dans les rues de Rome le 16 octobre dernier, elle refuse le référendum bidon du 28 janvier organisé par la direction, et appelle ce même jour à une grève chez FIAT.

 

Le FSC apporte toute son soutien aux travailleurs en lutte de la FIAT. Il appelle les syndicats français à en faire de même et à soutenir les métallos de la FIAT dans leur lutte alors que de plus en plus de travailleurs français sont eux-aussi victimes du même chantage patronal, et laissés seuls par tous ceux qui se réclament de la CES et du « syndicalisme d’accompagnement ».

Publié dans International

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