ALLEMAGNE : cette fois ni le MEDEF, ni Bruxelles ni Macron ne citent le pays en exemple !

Publié le par FSC

Pour une fois l'oligarchie française n'en est pas à citer en exemple l'Allemagne.

c'est que :

La semaine de 28 heures est au coeur d'une grève en Allemagne

C'est qu'aussi le patronat allemand a jugé excessives les revendications des travailleurs.

Et sur le site de la Confédération Européenne des Syndicats on ne voit toujours pas de déclaration de soutien à la lutte engagée en Allemagne.

Est-ce que cela fera de la peine à Bruxelles et à la commission européenne comme ne cadrant pas avec les directives austéritaires ?

 

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(Boursier.com) —

Le mouvement doit durer au moins une semaine, à l'initiative du syndicat le plus puissant en Europe... Les salariés de l'industrie allemande ont entamé de nouveaux débrayages lundi, notamment dans les secteurs de la métallurgie, de l'automobile et de l'électronique, à l'appel du syndicat IG Metall qui réclame des hausses de salaires et une réduction du temps de travail hebdomadaire, à 28 heures.

La centrale syndicale du pays revendique une hausse de 6% des salaires cette année pour 3,9 millions de salariés de l'industrie.

Le patronat a rejeté cette demande, la jugeant excessive, et se dit prêt, pour l'heure, à consentir à une augmentation de 2%, assortie d'une prime exceptionnelle de 200 euros au premier trimestre.

IG Metall réclame aussi que les salariés postés ou ayant des charges familiales aient la possibilité de passer de 35 heures à 28 heures hebdomadaires avec le droit de revenir à un temps plein au bout de deux ans. Le syndicat allemand veut que les employeurs contribuent à compenser la perte de salaire induite par une baisse du temps de travail.

Calendrier de négociations

Les ouvriers du service de nuit chez Kirchhoff, fournisseur de pièces pour automobiles, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ont débrayé lundi, tout comme les salariés du fabricant de matériel agricole Claas, indique IG Metall.

A Berlin, 400 ouvriers du fabricant d'ascenseurs OTIS devaient débrayer lundi matin, et d'autres entreprises devaient suivre le mouvement dans la journée, a ajouté le syndicat.

Des négociations ont été fixées au 11 janvier pour les salariés dans le Bade-Wurtemberg, Land où sont basées de grandes entreprises comme Volkswagen, Daimler ou Bosch.

En Bavière, les négociations doivent reprendre le 15 janvier. Quant au Land de Rhénanie-du-Nord-Wesphalie, où des sociétés comme Thyssenkrupp ont leur siège, il doit suivre le 18 janvier.

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