Union sacrée avec le MEDEF et MACRON NON !

Publié le par FSC

Une déclaration commune de 5 confédérations et des organisations patronales vient d'être publié sur le site confédéral de la CFDT à l'adresse :

https://www.cfdt.fr/portail/actualites/crise-du-covid-19/covid-19-declaration-commune-des-organisations-syndicales-et-patronales-representatives-srv1_1101524

La direction confédérale de la CGT ne doit pas valider la signature de cette déclaration!

A  l'heure où le pouvoir macronien et les patrons exercent chantage et promesses pour contraindre les salariés à travailler dans les secteurs non-indispensables à la vie de la nation sans assurer leur sécurité l'appel à l'union sacrée et à un dialogue social si cher au jaune Laurent BERGER constituerait une véritable trahison.

Alors que cette exigence du pouvoir est en totale contradiction avec les exigences du confinement pour venir à bout de la pandémie, preuve que ce qui prévaut dans ses décisions c'est la défense des marchés financiers et du profit!

Par ailleurs, la discussion actuelle à l'assemblée nationale sur  l'examen du projet  de loi sur l'état d'urgence sanitaire montrant que la majorité macronienne s'oppose à tout amendement au texte qui propose dans le contexte actuel soit d'interdire les licenciements soit même de les encadrer!

La direction confédérale de la CGT ne doit pas valider la signature de cet appel et dans l'organisation doit monter fortement cette exigence.

Ce qui a déjà commencé comme l'illustre la déclaration suivante :

___________________

 

LES ORGANISATIONS CONSTITUTIVES DE LA CGT SE DISSOCIENT ET CONDAMNENT LA « DÉCLARATION COMMUNE » DES CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES ET PATRONALES DU 19 MARS 2020 

 

Hier soir, les 5 confédérations syndicales et les 3 patronales ont
validé un texte commun que nous ne reproduirons pas puisqu’il est
disponible par exemple, sur le site de certaines confédérations. 


Nous retenons que les signataires : 


  «   entendent   affirmer   le   rôle   essentiel   du   dialogue social » :  

L’heure serait au dialogue social, pendant que les   patrons   sont   prêts   à   faire   mourir   des   travailleurs plutôt qu’à renoncer à leurs marges ? 

 « mettre en œuvre tous les moyens indispensables à la protection de la santé et de la sécurité des salariés devant travailler.   »   :  

 

Ce   qui   ne   dit   rien   sur,   donc   valide, le maintien des activités non strictement indispensables à la lutte contre la pandémie et la vie quotidienne. 

 « saluent l’engagement (..) des salariés indispensables à   la   continuité   d’approvisionnement.   »   :  

 

A l’approvisionnement en pneus militaires ? en gazole alors que   les   stocks   stratégiques   sont   pleins   ?   En   rouge   à lèvres ? etc. 

Cette déclaration est un coup de poignard dans le dos des militants, des travailleurs qui se battent pied à pied contre   les   employeurs   sans scrupules,   pour   arrêter   des activités non indispensables et pour mettre à l’abri les salariéschez   eux.   

On   parle   de   la   vie   des   travailleurs,   non   pas   de
quelques ­uns,   mais   des   milliers   !  La   parole   des   patrons,comme   celle   des   politiques,   Macron   compris,   est complètement discréditée par leur acharnement à poursuivre
les activités de toutes les entreprises. 

C’est la même chose avec les signataires de ce texte.  Tous se retrouvent dans l’union sacrée convoquée par Macron, alors que ceux qui trinquent, ce sont les salariés et leurs familles !  La seule parole crédible est celle des gens de terrain, les médecins,
infirmières,   urgentistes   :   Tous   et   toutes   disent   qu’il   faut absolument   stopper   toutes   les   activités  mettant   les personnes en contact les unes avec les autres, et qu’ensuite, il faut   n’autoriser   que   celles   strictement  indispensables.  

La réalité   de   terrain,   c’est   qu’en   règle   générale,   les   patrons obligent les gens à travailler bien avant de se préoccuper, au coût minimum, de mettre en place les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs. Pendant ce temps, les marges continuent de tomber mais le virus, lui, peut se transmettre en une seule minute ! Il y a donc urgence à stopper tout ce qui n’est pas nécessaire. Le  coup d’état d’urgence sanitaire ouvre un régime d’exception pour les employeurs où tout est permis pour eux. Le rôle de la CGT dans la période est de se
trouver   auprès   des   travailleurs,   et   non   signataire   d’une déclaration en collaboration avec ceux qui nous font face.
  

Les   organisations   qui   s’expriment   par   cette   adresse publique invitent toutes les organisations de la CGT, du syndicat à la confédération, à condamner cette « position commune » qui rend complice ses signataires des drames humains consécutifs à la crise sanitaire en cours, et à exiger le retrait de sa validation parla CGT.  

Premières organisations : UD 13, FNIC, UD 94, UD 82, UD   18,   SERVICES   PUBLICS,   UD   59,   UD   04   Membres   de   la direction confédérale : B. Amar, M. Blanco, P. Bonnet, B. Talbot, 

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J
Toujours trop arrachée à sa ligne européenne et à la CES/CSI la CGT a les pieds qui sont pris dans les mailles du capitalisme financier et de collaboration !<br /> Quittons toutes ces instances anti démocratique que nous imposent Macron/Berger/MEDEF et UE!!
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