50e congrès : 18 mars 1ère séance
50e congrès CGT à Toulouse
Lundi 18 mars : 1ère séance
On retiendra à gros traits, de cette première séance et du long discours d’ouverture à la discussion de Thierry Lepaon la réaffirmation de l’orientation déjà exprimée dans les médias :
- constat de la dégradation de la situation et des graves attaques contre la condition et les droits et protections des salariés, des chômeurs et des retraité
- appréciation de l’action gouvernementale comme positive dans un premier temps puis soumise comme Sarkozy à l’obsession de baisser le coût du travail et de flexibiliser le marché du travail en appelant le gouvernement à être à l’écoute des salariés
- afin de sortir de la spirale de l’austérité, de la désindustrialisation .. ; les salariés doivent disposer de nouveaux droits, du veto suspensif dans les entreprises et avoir les mêmes droits que les dirigeants de faire des propositions, comme les banques doivent se détourner de la spéculation
[commentaire : on se demande par quel miracle sans l’intervention massive et déterminée des travailleurs et sans l’objectif de la nationalisation des secteurs clés de l’économie, et la réappropriation sociale des secteurs stratégiques, des banques et du pouvoir d’investissement, enfin sans la remise en cause de l’Union européenne elle-même et de ses traités
- réaffirmation de l’orientation du syndicalisme rassemblé en reconnaissant que la question fait débat dans la CGT et en affirmant qu’ « il n’ y a pas de divorce avec la CFDT comme il n’ y a pas de mariage avec FO »
Nous retenons un point important qui va d’ailleurs tout à fait vers ce que nous avons de notre coté avancé depuis plusieurs semaines : dans le prolongement de l’action du 5 mars contre l’accord scélérat (ANI) Thierry Lepaon a proposé au congrès
une journée nationale d’action dans le cadre de la semaine du 2 au 6 avril avec rassemblement devant le parlement et les territoires
le débat parlementaire de transposition de l’accord dans la loi devant commencer le 2 avril.
La comparaison étant faite avec la lutte contre le CPE qui a permis le retournement de l’opinion.
Notes d’observation :
- a l’énoncé des délégations invitées le PS et la CFDT ont été copieusement hués par une bonne partie de la salle, tandis que MG Buffet et Mélenchon étaient ovationnés.
- l’adoption de la composition de plusieurs commissions ne s’est pas produite tout à fait comme escompté par l’ordonnateur de la séance (Frédéric Imbrecht) puisque de la salle sont venues plusieurs propositions de participation ; par exemple la commission d’orientation passant de 30 à 38 membres, sans doute expression de la volonté au moins d’une partie du congrès de ne pas se satisfaire des documents pré-digérés de la direction sortante.
Le Front Syndical de Classe
18 mars 2013