Banksters, nous ne vous devons rien !!!

Les peuples n’en finissent plus de payer la crise capitaliste et la course au profit maximum des grands groupes multinationaux.

Partout, c’est la même potion amère, imposée par le FMI, l’UE et les gouvernements nationaux, faite de baisse de salaires, d’augmentations des prix, de casse des services publics et des systèmes sociaux solidaires, de privatisation, de chômage de masse et de précarité pour la jeunesse.

Partout, la classe dominante se vautre dans les profits, la corruption, le mensonge, le mépris de la démocratie. Elle n’a de cesse que d’aggraver les mesures anti-populaires au nom de sa crise et des déficits qu’elle creuse pour enrichir les grandes firmes financières. Elle n’a de cesse non plus de multiplier les guerres de brigandage aux quatre coins de la planète.

Face à cette situation, le syndicalisme d’accompagnement fait la preuve de son incapacité à défendre les travailleurs. Le congrès de la Confédération Européenne des Syndicats qui vient de se tenir à Athènes avec la participation de nombreux commissaires européens et représentant du grandes entreprises européennes a par exemple une fois de plus appelé au « dialogue social » et au soutien à l’Europe du Capital. Rappelons au passage que toutes les confédérations française appartiennent à la CES.

Dans ces conditions, la colère populaire a du mal à cristalliser mais elle s’étend et elle va continuer à croître. Dans de nombreux pays, en Islande au Portugal, en Grèce et bien sûr en Espagne, elle s’exprime spontanément contre l’oligarchie financière. Et il n’est guère surprenant que ces mouvements actuels initiés par les jeunes, aspirant à la démocratie directe et à l’éthique, se tiennent à distance des partis dominants et des grandes confédérations. Sans que cela n’efface l’impérieux besoin de s’organiser face aux puissances dominantes et à leurs considérables moyens. Sans confondre non plus l’usage des nouvelles technologies, valorisé à l’excès, ET le nécessaire débat sur le contenu et les moyens des changements radicaux à opérer.

En France aussi, c’est tous ensemble à la base que nous créerons le rapport de forces, en multipliant les initiatives sous toutes les formes possibles (occupations pacifiques des centres-villes, forums, débats civiques, AG de travailleurs, grèves reconductibles…) afin de prendre à la gorge le pouvoir du capital.

Banksters, nous ne vous devons rien, nous ne paierons pas votre crise !

Augmentation immédiate des salaires et  pensions !

Le SMIC à 1600 euros nets !