La Rochelle : Valls, on ne va pas se laisser faire!
Source : Sud Ouest

L'Union locale de la CGT sera de la partie, samedi à La Rochelle, à l'occasion de l'Université du Parti socialiste. Pas dedans, mais bien évidemment dehors, pour dire son « hostilité à la politique d'austérité » que le gouvernement, quelle que soit sa configuration, mène, estiment de concert Marie-France Moquet, Michel Deshayes, Jean-Pierre Coquard et Florence Donertas pour l'union locale saintaise.
Les cégétistes appellent donc à se rassembler, samedi, à 11 heures, devant l'Aquarium de la Rochelle. De multiples revendications sont à l'ordre du jour. La première sera celle des cheminots, dans la continuité du mouvement de grève d'une dizaine de jours, avant l'été. Les cheminots CGT restent opposés à la réforme ferroviaire qui « menace le statut des cheminots », risque de peser sur les moyens affectés à la maintenance et à l'entretien des lignes. « C'est une question de sécurité des voyageurs », complète Michel Deshayes
« Dans le train avec les élus »
« Plusieurs cheminots du sud-ouest seront présents samedi », prédit Florence Donertas, secrétaire de la CGT Cheminots de Saintes. « On va essayer de communiquer avec tous les politiques pour leur expliquer la situation. On prendra le train avec eux. »
À la colère des cheminots, s'ajouteront celle des intermittents du spectacle et celle des retraités, que représente Jean-Pierre Coquard. « Nous représentons 25 % de la population en Charente-Maritime. Le problème de la fin de vie, de la protection sociale, le gouvernement taille dedans. Sans oublier le problème du pouvoir d'achat. Avec la suppression de la demi-part pour avoir élevé des enfants, les impôts ont augmenté ! »
Michel Deshayes prévient : « On ne va pas se laisser faire. C'est un signe que le gouvernement doit renoncer. Il demande 50 milliards d'économies alors que les marchés financiers sont traités avec les plus grandes largesses. » Et d'embrayer sur le service public qui subit « un grand désastre. Neuf millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Il faut inverser les choses. Nous sommes les plus nombreux et les plus légitimes. Ils doivent nous écouter », veut croire Michel Deshayes.