l'immeuble de Solférino : ce dont les journalistes se foutent !
SOURCE : le bloc de René Bidouze, secrétaire général de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires (UGFF) de 1970 à 1978, membre de la commission exécutive de la CGT de 1969 à 1975, directeur du cabinet du ministre de la fonction publique et des réformes administratives, Anicet Le Pors et de Conseiller d’État en service extraordinaire

Le Parti socialiste va vendre son siège, 10 rue de Solferinqu’il occupait depuis 40 ans. Personnellement, j’y ai exercé mes responsabilités syndicales nationales successives pendant vingt années, de 1958 à 1978 et j’ai même présidé à sa vente, après avoir, en qualité de président du comité de gestion de la « Maison des fonctionnaires » réglé la question de sa propriété avec la Direction générale des Impôts (de surcroît, il se trouve que j’étais à l’époque Directeur divisionnaire des impôts).
Mais les dirigeants du parti socialiste et les journalistes se contrefoutent que cet immeuble ait été acquis en 1935 par une souscription de la Fédération générale des fonctionnaires qui recherchait non pas un arrondissement « cossu », mais la proximité de la Chambre des députés et des ministères et qui serait, l’année suivante, la plus importante fédération de la CGT réunifiée.
Comme ils se contrefoutent que la plaque commémorative de 1964 célébrant la reprise de la maison aux traîtres de Vichy par un commando de la Résistance en 1944 ait été retrouvée dans les gravats de la rénovation.