L'opération âge pivot, un enfumage ET une forfaiture !

Publié le par FSC

Nous l'avons dit par ailleurs la question de l'âge pivot de départ à la retraite constitue un enfumage et une diversion pour tenter d'imposer une contre-réforme scélérate et néfaste pour TOUS les salariés, cela dans son ensemble.

Mais dans l'immédiat il y a plus.

Cette opération avec la complicité directe de la CFDT et de Laurent BERGER cherche à isoler les plus engagés dans le combat (organisations, militants et personnels), à les désigner à la vindicte publique et à les exposer à la répression comme l'illustre la convocation par la direction de la RATP de 3 militants à un entretien disciplinaire ou la mise en garde à vue de militants de l'énergie.

En les désignant comme des jusqu'au-boutistes, des radicaux !

VITRY dépôt RATP :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une forfaiture et une trahison contre les travailleurs et les intérêts du peuple !

BERGER on s'en souviendra !

Et nul doute que comme en 1968 ils vont utiliser les violences urbaines pour rameuter le parti de l'ordre car ils ont une grande expérience en la matière :

 

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La campagne médiatique actuelle :

 

Paris 

Le "jusqu'au-boutisme" de certaines organisations syndicales contre la réforme des retraites après le retrait sous conditions de l'âge pivot "n'est pas une solution", a estimé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui a rejeté tout abandon de la réforme.
"Il y a une belle réforme des retraites" portée par le gouvernement, a assuré le ministre sur Cnews, ajoutant que les organisations qui demandent son retrait "se mettent en travers d'une réforme de justice". 

Le gouvernement a fait un pas ce week-end en direction de certains syndicats, dont la CFDT, qui réclamaient le retrait de l'âge pivot du projet de réforme des retraites mais avec l'obligation pour les partenaires sociaux de trouver des solutions alternatives pour équilibrer le régime. La future conférence de financement devra rendre ses propositions d'ici fin avril, sachant que le gouvernement a exclu toute baisse de pension ou "augmentation du coût du travail". 

Bruno Le Maire s'est redit favorable à des mesures qui inciteraient les Français "à travailler plus longtemps", en rappelant son opposition à des augmentations de cotisations. "La seule chose sur laquelle je suis très réservé (...) c'est sur les augmentations de cotisations, qu'elles soient salariales ou qu'elles soient patronales", a-t-il affirmé. 

"Augmenter les cotisations salariales c'est retirer du pouvoir d'achat aux salariés. Augmenter les cotisations patronales c'est courir le risque d'augmenter le chômage dans notre pays et ce serait contradictoire avec la politique que nous menons (...) depuis près de 3 ans maintenant", a insisté le ministre. 

 
 
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