RETRAITES : pour un Referendum !
A l'opposé de l'opération de communication dont Macron est coutumier, la page des retraites ne doit pas être tournée et l'exigence d'une véritable consultation du peuple mise en avant :
_________________
SOURCE ; La Tribune
La secrétaire générale de la CGT demande que soit organisé en France un référendum sur la réforme des retraites. Une requête que Sophie Binet compte exprimer directement à Emmanuel Macron, qu'elle rencontrera pour la première fois en tête-à-tête en fin de journée. L'occasion aussi d'évoquer avec le président de la République la « répression syndicale » qui, à ses yeux, « va trop loin ».
Ce sera sa première entrevue seul à seul avec Emmanuel Macron depuis son élection à la tête de la CGT en mars dernier. À quelques heures de ce rendez-vous prévu en fin de journée, Sophie Binet a indiqué qu'elle parlerait référendum avec le chef de l'État, précisant vouloir tout d'abord lui dire qu'il « faut qu'il descende de sa tour d'ivoire ».
« J'entends avec intérêt parler de référendum et le premier sujet sur lequel il faut organiser un référendum, c'est la réforme des retraites, parce que cette réforme ne passe toujours pas », a-t-elle déclaré sur France Inter ce mardi 29 août, « permettrait de sortir de l'impasse ».
Le président de la République a laissé entrevoir l'idée de consulter les Français par référendum dans un courrier rendu public le week-end dernier, où il invite les partis politiques représentés au Parlement à une réunion ce mercredi. Ce n'est toutefois pas nouveau : à plusieurs reprises en six ans de présidence Emmanuel Macron a évoqué cette option, sans jamais passer à l'acte. Pour Sophie Binet, un référendum sur la réforme des retraites, qui doit entrer en application le 1er septembre (voir encadré ci-dessous), « permettrait de sortir de l'impasse ».
La secrétaire générale de la CGT entend également évoquer auprès du chef de l'État la « répression syndicale ». « Ça va trop loin, on a franchi un cap en cette rentrée avec un dirigeant national de la CGT qui est convoqué pour la première fois devant le commissariat pour avoir organisé la mobilisation pendant la réforme des retraites, c'est un signal qui est donné au plus haut sommet de l'État qui est extrêmement mauvais », a-t-elle regretté.
Nouvelle mobilisation le 13 octobre
Ce mardi matin, Sophie Binet s'est également exprimée sur la journée de mobilisation du 13 octobre prochain. L'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Solidaires, FSU) l'a annoncé en fin de semaine dernière, avec notamment pour mot d'ordre l'augmentation des salaire, dans un contexte de forte inflation. « Alors que les profits explosent dans la plupart des grandes entreprises, plus que jamais un meilleur partage de la richesse produite est impératif », a déclaré l'intersyndicale dans un communiqué ce lundi.
Interrogée sur cette mobilisation, Sophie Binet a expliqué que les syndicats souhaitaient « obtenir des avancées concrètes parce que la situation est mauvaise ». Le but : « Gagner par notre mobilisation des augmentations de salaire, l'égalité entre les femmes et les hommes, une amélioration de nos services publics, notamment la situation des écoles et des hôpitaux », a-t-elle expliqué.