Désindustrialisation, extrême-droite, retraites : la CGT du Havre réaffirme sa ligne lors de son 40e congrès
Ces 21, 22 et 23 janvier, l'Union locale CGT du Havre organisait son 40e congrès. Les 90 syndicats ont élu leurs instances représentatives, et surtout réaffirmé leurs combats pour les trois prochaines années.
Lundi 27 janvier 2025

L'union locale CGT du Havre était réunie pour son 40e congrès ces 21, 22 et 23 janvier. © Radio France - CGT du Havre
Abrogation de la réforme des retraites, lutte contre la désindustrialisation, la casse du service public ou encore la montée de l'extrême-droite... L'union locale de la CGT du Havre a affiché sa feuille de route pour les trois prochaines années, lors de son 40e congrès qui s'est tenu les 21, 22 et 23 janvier. Les 90 syndicats ont également renouvelé leur commission exécutive, leur bureau, et reconduit Sandrine Gérard comme secrétaire générale.
Non à la réforme des retraites
Les affiches, les autocollants contre la réforme des retraites promulguée en avril 2023 sont toujours visibles dans les rues de la cité Océane. Le syndicat, très mobilisé en 2023, assure poursuivre la lutte en 2025 pour faire "redescendre l'âge de la retraite à 60 ans" et affirme n'exclure "aucun moyens, particulièrement la grève et le blocage de l'économie". Un mouvement au sein du port a d'ailleurs débuté ce jeudi.
En ligne de mire également, la détérioration des conditions de travail dans le public comme le privé, réclament une hausse généralisée des salaires, pensions et aides sociales. Après une mobilisation à Bercy mercredi, à l'appel de la CGT au niveau national, les syndicalistes havrais témoignent aussi de leur inquiétude face à la désindustrialisation.
Lutte contre l'extrême droite
En co-organisant une "contre-fête" pour s'opposer au banquet national du RN au Havre le 1er mai 2023, ou encore en faisant campagne pour le Nouveau Front populaire lors des législatives anticipées à l'été dernier, la CGT havraise a toujours clamé son opposition à l'extrême-droite et entend tenir cette ligne encore trois ans de plus. Une nécessité selon le syndicat au regard des conflits à travers le monde.