La CGT et la situation internationale

Publié le par FSC

Les aspects positifs de la déclaration :

Le refus de l'instrumentalisation macronienne de la guerre 

" pour imposer l'austérité, les coupes dans les services publics et la remise en cause des droits et libertés notamment syndicales ... ".

L'affirmation que c'est

" une solution négociée, politique et diplomatique qui doit prévloir ... "

Donc contre la fuite en avant guerrière de Macron.

MAIS ce juste, nécessaire et indispensable positionnement contre la volonté par exemple en matière de retraite non seulement de ne pas revenir sur les 64 ans mais à l'inverse d'allonger encore l'âge de départ se heurte à une incohérence majeure :

L'acceptation quant au fond du récit otano-macronien dominant selon lequel la Russie constitue une menace existentielle pour l'Europe et pour la France et l'affirmation d'une solidarité sans faille avec le régime fasciste de Kiev décrit faussement comme un pauvre petit pays démocratique lâchement agressé par un pays prenant place dans l'extrême droite mondiale (la triade Trump, Poutine, Netanyahou).

Car si cette réalité était vraie ALORS il faudrait effectivement se préparer à la guerre contre la Russie comme toutes les forces réactionnaires de notre pays le souhaitent et s'y préparent.

ALORS que ce narratif ressassé par " nos " médias constitue un mensonge récurrent qui masque et censure les FAITS majeurs qui ont conduit à la guerre :  

le coup d'état du Maidan de février 2014 soutenu/ financé par les USA contre le régime légal et légitime de l'époque de Viktor  Ianoukovytch, le sabotage des accords de Minsk pour permettre à l'armée ukrainienne de se préparer à la guerre, la guerre du régime de Kiev contre les populations civiles du Donbass, le massacre d'Odessa du 2 mai 2014, la place et l'action des milices fascistes ukrainiennes, l'ignorance crasse occidentale des propositions de sécurité collective du continent européen des Russes de décembre 2022 ...

La référence au respect du droit international ne pouvant prendre en compte que le seul aspect de l'intervention militaire russe mais également le PREALABLE de l'ingérence occidentale et européenne !
 
Sans parler de l'absurdité et de l'inconséquence de s'en remettre à la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et à la Confédération Syndicale Internationale (CSI) pour agir en faveur d'une solution pacifique juste.
Quand on connaît par exemple le suivisme et la dépendance politique et financière de la CES à l'égard de l'Union européenne et des ses instances!
 
Une Union européenne avec sa présidente de la commission Ursula von der Leyen, va-t-en-guerre s'il en est prescriptrice de toutes les contre-réformes sociales et des restrictions budgétaires s'agissant du social, MAIS prête à consacrer 800 milliiards d'euros pour les dépenses miltaires.
Un débat de fonds doit s'imposer dans la CGT contre ces dérives qui remontent à loin, les prises de position  comme par exemple celle de l'organisation des retraités revêtant un contenu bien plus adapté à la situation et intitulé, :
 
DES PENSIONS PAS DE CANONS !
 

lhttps://www.frontsyndical-classe.org/2025/03/cgt-retraites-des-pensions-pas-des-canons.html

 

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La déclaration de la direction confédérale

 

 

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