« L’HUMANITÉ » est-il toujours le quotidien des communistes ?
REPRIS en partie de Commun Commune :
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Le point de vue de Bruno F. publié sur sa page Facebook :
Le 3 juin 2025
Habitué à l’Huma depuis une soixantaine d’années, j’ai fulminé encore ce matin en ouvrant l’huma. Je l’ai refermé aussitôt et laissé dans le kiosque. Apres Autain, Ruffin, Tondelier, Panot, Bompart et les autres voici Vannier de la FI. L’Huma est bien devenu un journal de gauche plurielle financé par les communistes. Oui l’Huma doit s’ouvrir, mais ses clients- lecteurs cherchent souvent aussi des infos, des reportages, dans le journal de Jaurès, de Cachin et de Roland Leroy. Evidemment, sous l’impulsion de Pierre Zarka, le journal à abandonner sa fonction de journal de parti, d’organe central. En d’ouvrant à la société il s’est enrichi sûrement mais n’a pas conserver, au fil du temps et de l’affaiblissement du parti, sa colonne vertébrale.
Or s’il faut élargir l’audience et faire vivre le journal, il faut constater que sa diffusion est réduite à la confidentialité hélas. Les efforts financiers permanents des militants, ne suffisent pas ou plus à combler les difficultés financières. Comme toute la presse. Mais l’Huma n’est pas « la presse » c’est un journal communiste dans lequel se reconnaissent de moins en moins les communistes. Ceux qui militent et qui élaborent la politique du parti communiste. Nombre de ceux que je côtoie, malgré tout, achètent ou lisent , et parfois soutiennent encore l’Humanité qui bénéficie encore de sa réputation. Par devoir, pas par conviction.
La direction de l’Huma devrait être attentive à ces signes. A moins de considérer que l’Huma jusqu’alors notre journal, ne s’assigne plus l’objectif de concourir et non pas seulement témoigner, de la diversité de la construction du communisme. L’Huma peut jouer un rôle actif dans cette perspective. J’ai bien conscience que cette critique peut apparaître caricaturale. D’autant que ces articles et reportages récurrents dans le journal sur les autres a gauche, nous apprennent plus sur leurs politiques et leurs stratégies que sur celle de notre parti (comme je ne lis pas Libération ou Marianne)
Je déplore la ligne éditoriale actuelle et je ne suis pas le seul, c’est un euphémisme, pour le PCF mais aussi pour le journal.
Je souhaite et avec moi nombre de camarades, une bifurcation de la politique éditoriale. Nous sommes dans une période de lutte de classe intense tant au plan national qu’au plan l’international. Nous avons besoin d’un « Humanité » combattive et révolutionnaire.
Et pourquoi pas un débat dans l’Humanité et dans le Parti communiste sur le rôle de l’Humanité dans ce 1er quart du 21e siècle. ?