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Publié le par FSC

Eh il faudra chercher longtemps pour que les réactionnaires, les privilégiés et " nos " médias y compris publics trouvent une grève légitime et ne donnent pas de manière privilégiée voire exclusive à des usagers mécontents !

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Les cheminots d’Île-de-France se sont mobilisé, le mardi 21 mai, à l’appel de la CGT et de Sud Rail pour obtenir des compensations à la hauteur de la pénibilité et de la dégradation de leurs conditions de travail qu’induiront les Jeux Olympiques. Un mouvement qui s’annonce suivi et qui touche, par ailleurs, les aéroports parisiens

 

À l’appel de la CGT cheminots et de Sud Rail, rejoints par endroits par l’Unsa-Ferroviaire et FO-Cheminots, les agents de la SNCF d’Île-de-France seront en grève ce mardi 21 mai. Un mouvement, organisé à la veille d’une réunion sur les primes allouées pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques, qui s’annonce suivi.

Des trains à l’arrêt pour obtenir des compensations à la pénibilité des JOP

Un train sur cinq et uniquement aux heures de pointe (de 6H30 à 9H30 et de 16H00 à 20H00) devrait ainsi circuler sur le RER D, comme sur la ligne R du Transilien (de 6H30 à 9H30 et de 16H00 à 20H00). Côté RER E, la SNCF n’a que deux trains sur cinq en heure de pointe, quelques trains seulement entre 10H00 et 16H00 et plusieurs gares non desservies. Le RER C est, lui aussi, beaucoup perturbé avec deux trains sur cinq entre 6H00 et 10H00 et entre 16H00 et 20H00. De nombreuses gares ne seront pas non plus desservies tandis qu’entre 10H00 et 16H00 ne circulera qu’un train par heure entre Paris Austerlitz et Brétigny-sur-Orge. Sur les branches allant vers Cergy et Poissy du RER A, on compte un train sur deux, de même que sur la partie Nord du RER B. Sur la ligne V du Transilien, il n’y a qu’un seul train par heure lors des heures de pointe. Sur les autres trains de banlieue, un train sur trois est prévu sur les lignes H, J, L, N et U et un train sur deux sur les lignes K et P.

Les conditions de travail et de rémunération lors des Jeux Olympiques sont au cœur des revendications. « L’afflux massif d’usagers va considérablement dégrader les conditions de travail de l’ensemble des agents », estiment dans un communiqué des syndicats CGT, pointant également le refus de la direction « d’ouvrir des négociations pour compenser la pénibilité des JO ». Seule une indemnité de 50 euros brut par jour travaillé pendant les compétitions est pour l’instant prévue, souligne également Sud Rail. Les syndicats rappellent à cet égard que les agents de la RATP mobilisés entre le 22 juillet et le 8 septembre toucheront en moyenne une prime de 1 000 euros brut.

« Les cheminots d’Île-de-France, avec la CGT, ont fait le choix d’agir très massivement par la grève ce 21 mai afin de ne pas être les laissés-pour-compte de l’événement planétaire qui se prépare. La table ronde du 22 mai est donc placée sous la pression de la mobilisation », ajoute la CGT Cheminots, mardi matin, en référence à un rendez-vous prévu mercredi. Et le syndicat de rappeler que les agents exigent « des compensations financières liées aux contraintes fortes d’organisation du travail qui vont être mises en place pendant la période », que « la réglementation du travail, celle liée à la sécurité des personnels et des circulations, et leurs droits à congés protocolaires soient respectés », et que « le nombre d’emplois soit à la hauteur des exigences de la période pour travailler dans de bonnes conditions ».

Comme à chaque mouvement des cheminots le refrain anti-grève a d’ores et déjà commencé à être entonné notamment par la présidente de droite de la région, Valérie Pécresse qui a fustigé une « grève indéfendable » quand bien même elle juge les « primes JOP légitimes ».

 

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