LIBAN : le crime ... et la jubilation de " nos " plateaux d'information
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EXTRAITS de :
Danielle BLEITRACH
Ce qui se passe au Liban, la manière dont les médias français, la télévision les plateformes en ligne traitent de cette opération immonde, je pèse me mots, du terrorisme du gouvernement israélien contre le peuple libanais peut-il admettre la moindre défense ? Il y a ce qu’est le Liban, son peuple si proche de la France au point que dans toute l’Afrique quand on vous parle d’un Français, un commerçant avec son comptoir il s’agit en général d’un Libanais qui est une sorte de consul, le Liban ce pays où des liens n’ont cessé de se tisser sur le plan culturel autant qu’économique entre nous depuis les voyages des saint simoniens, nos ingénieurs. Il faut beaucoup de cécité, beaucoup d’inculture pour ne pas voir le gâchis de nos politiques sur un pays pareil… Comment la France laisse t-elle perpétrer un tel crime non pas contre le Hezbollah mais contre les Libanais qui subissent depuis tant d’années un tel calvaire, ce pays dévasté et où chacun tente de survivre?
Mais il y a aussi les faits, rien que les faits : comment ne pas voir que piéger des instruments de communication ce n’est pas seulement attaquer tel ou tel responsable, ce qui serait déjà en soi un acte contestable si l’on veut réellement négocier, aller vers la paix ; mais accepter de transformer chaque individu où il se trouve en une bombe vivante massacrant autour de lui des civils qui n’y sont pour rien. Quand on sait le rôle de la France, de ses services secrets on imagine qu’ils ne se sont pas privés là comme en Afrique de prêter leur aide comme dans n’importe quel opération de ce type.
Là il ne s’agit même plus de civilisation, ni même de “politique” mais de simple bon sens : 32 morts mais plus de 2000 blessés avec combien de dommage collatéraux, des enfants, des gens qui passent par là, avec des hôpitaux comme le reste du pays en état de non accueil, saturés faute de personnel, de moyens élémentaires… Comment peut-on tolérer ces commentaires infâmes qui saluent l’exploit… Qui ne ressent pas la honte, celle que j’ai découverte en Afrique et partout mais que j’ai refusé d’assumer au nom justement de mon combat de communiste, l’honneur français… pas sa mauvaise conscience non son honneur… Il suffit simplement de mesurer la peur qui envahit les cœurs, les esprits, pourquoi et pour quel résultat.
Face à cela, il y a ce contentement, cette jubilation sur les plateaux de télé, le politico-médiatique et quand on a bien mesuré cela on doit encore mettre au compte de cet aveuglement sur soi la mauvaise conscience qui se défausse sur le seul Israël, le sionisme, les juifs. Si je vous dis cela il se trouvera bien un salopard pour voir en moi mes origines juives. Comment peut-on expliquer à des malades de cette espèce que je ne me sens pas israélienne, ma colère va d’abord à la manière dont on m’utilise dans le crime, et que je voudrais que chacun raisonne ainsi.
Voir d’abord dans cette manière de saluer le savoir faire du Mossad donne la nausée à ce qu’on tente de faire de vous une complice… Et au meilleur des cas nous avons quoi ? Des gauchistes, parfois simplement antisémites, qui refusent de s’attaquer à leur propre gouvernement, aux liens avec les USA et se font une vertu en dénonçant globalement tous les israéliens voire tous les juifs, au lieu de rassembler contre l’insupportable d’un système qui entré dans une crise profonde, en est réduit partout pour maintenir ses profits, sa puissance à s’appuyer sur le terrorisme, sur des gouvernements comme celui d’Israël ou celui d’Ukraine, des voyous criminels qui ont l’autorisation de telles horreurs… Et de refuser de voir que la France est en train de glisser dans cette catégorie méprisable
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