Les Etats-Unis « soutiennent » la décision d’Israël de couper tout lien avec l’UNRWA

L’ambassadrice adjointe des Etats-Unis auprès des Nations unies, Dorothy Camille Shea, s’exprime lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies concernant l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), au siège des Nations unies, à New York, le 28 janvier 2025. YUKI IWAMURA / AFP

Les Etats-Unis « soutiennent » la décision israélienne de forcer l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à quitter Jérusalem et de couper tout contact avec elle, a déclaré, mardi, l’ambassadrice américaine à l’ONU par intérim devant le Conseil de sécurité.
« C’est la décision souveraine d’Israël de fermer les bureaux de l’UNRWA à Jérusalem le 30 janvier. Les Etats-Unis soutiennent cette décision », a déclaré Dorothy Shea, alors que, avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, la précédente ambassadrice américaine à l’ONU avait demandé une « pause » dans l’application de la loi israélienne.

Plus de 376 000 Palestiniens rentrés dans le nord de Gaza depuis lundi, selon l’ONU

Plus de 376 000 Palestiniens sont rentrés dans le nord de la bande de Gaza entre lundi matin et mardi midi, a annoncé, mardi, le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Les hommes représentaient la moitié de ces déplacés, les femmes et les enfants un quart chacun, a précisé l’OCHA, citant des chiffres d’un groupe de travail incluant plusieurs organisations qui ont installé des points de comptage à différents endroits du territoire.

« Des femmes enceintes ou qui allaitent, des personnes âgées, des handicapés, des malades chroniques ou ayant besoin d’une aide médicale urgente, ou encore des mineurs non accompagnés font partie des groupes vulnérables-clés parmi ces déplacés ayant entrepris ce difficile voyage à pied », a affirmé l’OCHA.
Le gouvernement du Hamas avait précédemment indiqué que 300 000 déplacés étaient rentrés lundi dans le nord du territoire, après que l’armée israélienne avait autorisé ce retour dans la matinée.

Expulser les Palestiniens de la bande de Gaza serait « inacceptable », estime le chancelier allemand

Le chancelier allemand a désapprouvé, mardi, la proposition suggérée par le président américain, Donald Trump, d’expulser des Palestiniens de la bande de Gaza vers l’Egypte ou la Jordanie. « A la lumière de récentes déclarations publiques, je dis très clairement que tout projet de déplacement – l’idée selon laquelle les citoyens de Gaza seront expulsés vers l’Egypte ou la Jordanie – est inacceptable », a déclaré Olaf Scholz lors d’un événement à la mairie de Berlin.

L’ONU demande à Israël de retirer son ordre à l’UNRWA de quitter Jérusalem

Le secrétaire général de l’ONU a demandé à Israël de « retirer » son ordre donné à l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) de quitter Jérusalem d’ici au 30 janvier, selon une lettre datée de lundi. « Je regrette cette décision et demande que le gouvernement d’Israël la retire », a écrit Antonio Guterres, soulignant qu’Israël ne peut « exercer de pouvoir de souveraineté » sur Jérusalem-Est.

Donald Trump invite Benyamin Nétanyahou à la Maison Blanche mardi 4 février
Le bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé, mardi, qu’il avait été invité à la Maison Blanche mardi 4 février par le président américain, Donald Trump. « Le premier ministre Nétanyahou est le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche pendant le second mandat du président américain Trump », affirme un communiqué du bureau de M. Nétanyhaou.

L’« attaque incessante » contre l’UNRWA met en danger « l’avenir des Palestiniens », estime son chef

L’« attaque incessante » d’Israël contre l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) met en danger « les vies et l’avenir des Palestiniens », a dénoncé, mardi, son commissaire général, Philippe Lazzarini, devant le Conseil de sécurité.
La nouvelle législation israélienne, qui va « handicaper » l’UNRWA à partir de son entrée en vigueur jeudi, « se moque du droit international », a-t-il ajouté, assurant malgré tout que l’agence était déterminée à « rester et faire son travail jusqu’à ce que ce ne soit plus possible ».