démasquer les mensonges de la propagande, de découvrir les véritables motivations des élites dirigeantes européennes

Publié le par FSC

La soif de guerre des Européens,
par Denis Parfenov
 

Les communistes russes, qui ont vécu et vivent le séisme d’une contrerévolution, ont compris la racine du bellicisme occidental, celui de Macron en particulier. Il faut mesurer que le système institutionnel, la force de dissuasion ont été mis en place par un leader représentant la bourgeoisie nationale, De Gaulle, et qu’aujourd’hui la France est la proie d’une bourgeoisie compradore qui vend le pays au capitalisme financiarisé dont à cause du dollar le bras armé est les Etats-Unis.

C’est d’ailleurs la limite de ces leaders de la bourgeoisie nationale, leur œuvre ne leur survit pas en matière de souveraineté parce qu’ils n’ont cessé de concevoir les institutions dans le sens de la réduction des communistes et donc de saper la force même de la souveraineté, les masses révolutionnaires et patriotiques. C’était déjà le cas de Napoléon qui représentait la force progressive de son temps, la bourgeoisie, mais aussi sa rapacité, son avidité.

Les Russes, avec Poutine qui est comparable à De Gaulle et qui depuis la Libye sait que les mafieux du camp hégémonique sont prêts à l’assassiner, connaissent actuellement des contradictions de même nature, ceux de la mobilisation toujours possible des forces de régression. Le fait du choix des BRICS, du partenariat stratégique avec la Chine oriente dans l’autre sens. Mais la paix ne peut intervenir, comme le pense la Chine, que dans un continent européen de l’Atlantique à l’Oural et avec un socialisme qui stabilise

note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop

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Alors que les Etats-Unis, pour de multiples raisons, entendent construire un nouvel empire dans l’esprit de la Doctrine Monroe, les risques d’escalade des menaces militaires sur le continent européen se sont nettement accrus.

La rhétorique belliqueuse des dirigeants européens, notamment de la France et de la Grande-Bretagne, est particulièrement alarmante. L’argumentation dans l’esprit des discours déjà usés sur la nécessité de « protéger la démocratie » dissimule comme toujours les intérêts économiques des élites dirigeantes, qui cherchent à renforcer leurs propres positions par la militarisation et à extraire des superprofits. Les actions étonnamment rapides de la Russie cette fois-ci (selon les médias, une entreprise française à Odessa a déjà été touchée) ne font que souligner que l’épreuve de force est principalement dans l’intérêt du grand capital.

Des déclarations assez effrontées sur la possibilité de « conquérir Moscou » représentent un dangereux coup de massue d’une grande guerre, qui pourrait entraîner le monde dans un conflit d’envergure mondiale. Toutefois, les dirigeants des pays capitalistes n’ont pas seulement besoin d’une telle rhétorique belliqueuse à des fins externes. Derrière ces déclarations irresponsables se cache le désir des élites bourgeoises de détourner l’attention des problèmes intérieurs et de s’enrichir sur des commandes militaires et étatiques.

La seule alternative à la politique impérialiste de confrontation est la solidarité des travailleurs de tous les pays, l’unification des forces progressistes dans la lutte pour la justice sociale, la paix et l’égalité des peuples. Il est nécessaire de démasquer les mensonges de la propagande, de découvrir les véritables motivations des élites dirigeantes et de contrecarrer l’hystérie militariste alimentée au profit du capital.

Cela ne signifie pas que nous devions tourner le dos aux questions de défense et de sécurité. Bien sûr, dans le contexte d’une situation internationale aggravée, le renforcement de la capacité de défense du pays est une nécessité urgente. Cette question a fait l’objet d’une grande attention à l’époque du socialisme, et un certain nombre d’efforts doivent également y être consacrés dans le contexte capitaliste actuel de la Russie.

Il faut toutefois éviter l’hystérie militariste et chauvine. Le développement du pays, et donc le renforcement de sa position, y compris sur la scène internationale, n’est possible que si nous investissons dans le développement de l’économie, des industries de haute technologie et de la sphère sociale. Mais tout cela n’est possible qu’avec un changement de paradigme dans le développement – la socialisation de la vie, que le KPRF propose, est nécessaire.

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