SOUTIEN aux réfractaires israéliens, soutien à Daniel emprisonné !

Traduction de l'anglais par DeepL

Ici Mattan. 

Je suis le directeur exécutif du Réseau de solidarité des refusants et un refusant israélien. La semaine dernière, pour la première fois depuis de nombreuses années, un soldat de réserve a été emprisonné pour avoir refusé de servir en signe de protestation contre le génocide en cours. Il s'appelle Daniel Yahalom et refuse de servir pour protester contre le génocide barbare à Gaza et la prise de contrôle de la Cisjordanie par les colons et les militaires. Depuis le début, nous avons été clairs : les militaires ne peuvent pas se permettre un refus massif. Ils essaient de montrer leur force, mais plus cette guerre s'éternise, plus les fissures commencent à apparaître. Ils espéraient que les sanctions briseraient notre détermination, mais ils ne font que renforcer notre mouvement. Montrons-lui qu'il n'est pas seul ! Écrivez une lettre de soutien à Daniel et demandez à trois amis de faire de même.
Soutenir les réfractaires à la guerre de Gaza

Daniel avait déjà servi plus de 200 jours depuis le début de la guerre. Mais lorsqu'il a compris la destruction, il a fait un choix. Voici ce qu'il dit : "Depuis le 7 octobre, j'ai servi plus de 235 jours dans la réserve, le cœur lourd. J'ai été hanté par le sentiment pesant que le sort des otages était abandonné et que la guerre, largement débridée, se payait dans le sang gazaoui... La situation en Cisjordanie n'a cessé de se dégrader... Pendant ce temps, qu'en est-il des otages ? Chaque jour, ils sont relégués aux marges de la conscience israélienne épuisée".

À la suite de l'arrestation de Daniel, « Soldats pour les otages », un groupe de soldats qui refusent de participer à la guerre contre Gaza, a organisé une manifestation d'urgence devant la prison militaire où Daniel est détenu. Ils se sont présentés en portant des t-shirts sur lesquels on pouvait lire : « Il est de notre responsabilité morale de ne pas participer à la guerre de Gaza » : « On a la responsabilité morale de désobéir aux guerres injustes ». Notre mouvement s'est fait entendre, rappelant à Daniel qu'il n'est pas seul.

Il ne s'agit pas seulement d'un soldat, cela n'a jamais été le cas. Son arrestation est un test. Le gouvernement fait le pari que la peur nous réduira au silence, qu'une seule cellule de prison suffira à maintenir les autres dans le droit chemin. Mais son arrestation a eu l'effet inverse et n'a fait que donner de l'élan à notre mouvement. Alors que l'opposition au gouvernement et les appels à la fin de la guerre se multiplient, l'arrestation des réfractaires continue à faire entrer notre mouvement dans le courant dominant. Des centaines de personnes ont signé notre lettre de refus, d'autres nous rejoignent chaque jour, et nous n'irons nulle part avant la fin du génocide et de l'occupation. Ce moment marque une escalade de la part du gouvernement, mais aussi une ouverture. Les médias observent tandis que le public pose des questions. Les personnes qui ont cru que le refus était impensable commencent à reconsidérer la question. C'est là que nous intervenons. Nous ouvrons une autre voie, une voie d'espoir et de résistance. Nous nous battons pour mettre fin au génocide et aux systèmes d'occupation qui rendent ces guerres inévitables. D'ici là, nous soutiendrons tous ceux qui ont été emprisonnés à tort pour avoir refusé de servir et l'état actuel des choses. Nous continuerons à nous manifester. Dans les prisons. Aux manifestations. Dans les rues. Dans la presse. L'heure est à la résistance civile. Pour ceux qui nous soutiennent à distance, montrons à Daniel qu'il n'est pas seul ! Écrivez-lui une lettre de soutien et demandez à trois amis de faire de même.