5 mars : retrait du texte !

Publié le par FSC

 

METTALURGIE   département 62 et 59

Accords compétitivités, la dangereuse obsession des patrons


 



Pour la CGT, les accords compétitivités constituent une dangereuse obsession du patronat qui amènera les travailleurs  à un appauvrissement généralisé et à la destruction du tissu industriel.
Le patronat et leurs perroquets n’ont qu’un mot à la bouche «  le coût du travail  en France est trop élevé ! »
 

 

Cette affirmation est complètement fausse.
Cet accord national minoritaire va permettre, dans chaque entreprise, de soumettre légalement les travailleurs au chantage suivant :
 

Accepter des baisses de salaire ou une augmentation du temps de travail, voire les deux à la fois, sans qu’il ou elle ne puisse refuser sous peine de licenciement. Dans le même temps les mêmes considèrent que la stabilité relative du contrat de travail est un privilège et veulent en finir avec le CDI.
 

 

Cet accord permet d’accélérer les procédures de licenciements tout en protégeant juridiquement les patrons des recours des salariés contre leurs abus et irrégularités ainsi PSA, Goodyear etc… pourraient liquider des milliers d’emplois de façon expéditive:

Un Dumping social sans limite
 

 

En Grèce, en Espagne ou au Portugal, le salaire d’un ouvrier est souvent la moitié de celui d’un ouvrier français.
Est-ce que ces pays vont mieux ? Non !               

Eux aussi doivent accepter plus de compétitivité.
 

Devons-nous accepter de travailler pour 10 euros par jour ? En mettant sans cesse les travailleurs en concurrence, ils trouveront toujours moins cher. A qui vendre des voitures ou autres productions ? Où exporter lorsque tous les pays réduisent leur demande à cause d’une austérité généralisée ?
 

 

Le problème ce n’est pas le coût du travail, mais le coût du capital.
 

 

La part des revenus nets distribués aux actionnaires par les sociétés non financières en 2011 a ainsi atteint 9 % de leur valeur ajoutée, point le plus haut depuis la Deuxième Guerre mondiale. Le choix des entreprises a donc été de continuer à augmenter les dividendes plutôt que d’investir dans l’innovation. En 2011, 9 % de ce qui est produit chaque année est accaparé par les actionnaires : un niveau record !

Accepter le chantage du patronat, ne protègera pas nos emplois.
Rappelons-nous de Continental à Clairoix (Oise).  L'usine a fermé en 2010, malgré un accord fin 2007 sur le retour aux 40 heures par semaine, qui devait assurer sa survie jusqu'en 2012 !
Les salariés ont accepté des baisses de rémunérations, des aménagements du temps de travail et au bout du compte …. ! ! ! !
 

 

Il faut donc en finir avec la logique même de la compétitivité qui, basée sur la concurrence de tous contre tous, approfondit les inégalités. La « modernisation » du marché du Travail doit passer par une répartition des richesses et non par un « dumping social » sans limite. Augmenter les salaires et les pensions redonnera du punch à l’économie qui est à bout de souffle.
Plus de salaire, c’est plus de consommation et plus de cotisations sociales !!!
 

Retrait du texte !
 

 

Il n’y a rien à garder dans l’accord, il ne s’agit ni de le rediscuter ni de l’amender, il ne doit pas être ratifié. Il faudra exiger purement et simplement le retrait du texte !


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