La résistance communiste 1941 ... OU 1940 ?

Publié le par FSC

Depuis la mi-aôut à Saint-Raphaël la municipalité a pris l'initiative de commémorer le débarquement de Provence et la seconde guerre mondiale.

En déployant de Saint-Raphaël au Trayas, sur 23 kilomètres 10 panneaux d'information.

Louable mise en valeur historique adossée à un travail collectif de plusieurs années.

 

 

 

 

 

D'autant que le premier panneau situé en bord de mer, esplanade Delayen part du constat que Saint-Raphaël a été un foyer actif de résistance et que mention explicite est faite de la résistance communiste.

 

 

 

Pourtant,

si la résistance non-communiste est créditée d'une action dès 1940, la résistance communiste incarnée dans le secteur par la famille LANDINI n'est mentionnée qu'à partir de l'année 41.

 

 

 

 

Sans aucune précision de mois.

Erreur ou démarche délibérée on ne sait !

 

 

Mais selon les dires de la famille et particulièrement de la fille de Léon Landini les sabotages ferroviaires à Fréjus ont eu lieu dès DECEMBRE 1940.

 

VOIR à cet effet la vidéo hommage de la famille Landini elle-même :

 

I C I

 

Ou comme la fiche Wikipedia en atteste :

 

 

Or, on sait bien que la calomnie récurrente des forces réactionnaires, des médias comme d'un certain nombre d'historiens, ritournelle lancinante, est de prétendre que les communistes ne sont entrés en résistance qu'après l'agression d'Hitler de l'URSS, c'est-à-dire à partir du 22 juin 1941!

 

Cela en dépit des faits et témoignages qui attestent de l'engagement des militants dès l'occupation nazie de la part d'un parti interdit et clandestin réprimé depuis 1939 par la bourgeoisie française plus préoccupée de combattre les communsites qu'Hitler (la drôle de guerre et Munich).

 

Plus tard Il s'est agi dès la Libération notamment de désigner le PCF comme le parti de l'étranger, soumis aux ordres et aux intérêts de l'URSS pour édulcorer son apport majeur à la résistance française, protéger la bourgeoisie collaboratrice et commencer à s'opposer aux puissantes réformes démocratiques et en faveur du peuple portées par les ministres comme Ambroise Croizat, Marcel Paul, Maurice Thorez ... imposées quand le PCF était le premier parti de France et que la CGT comptait 5 millions d'adhérents!

 

Campagnes qui devaient aboutir finalement sous pression américaine à l'exclusion gouvernementale des communistes.

 

Nous vivons une autre époque et un autre rapport de force MAIS le récit anti-communiste demeure en arrière fond comme en atteste le vote du Parlement européen assimilant nazisme et communisme sous la bannière de l'anti-totalitarisme !

La lutte pour la vérité historique constitue un devoir à l'égard de tant de militants qui ont tout sacrifié dans la lutte anti-nazie et un besoin de nos combats présents pour en finir avec les mensonges marqués par le négationnisme historique.

Mensonges qui visent à présent encore à nier la liaison profonde entre le combat national et la perspective de transformation révolutionnaire de la société, inséparable d'un véritable internationalisme!

 

 

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