Cheminots : Tous à la manif du 22 mai!
Cette histoire pourrait relever du vaudeville si elle n’était la conséquencede la séparation entre la SNCF et RFF de 1997. La CGT disait, à l’époque, que séparer la roue du rail et créer une entité nouvelle (RFF) pour cacher une partie de la dette, n’était pas une solution pour améliorer le fonctionnement du système.
Les dysfonctionnements se sont multipliés ces dernières années avec des conséquences plus ou moins graves pour les usagers du rail et la population. Le non apurement de la dette lors de la réforme de 1997 a conduit les deux entreprises, la SNCF et RFF, sur la pente dangereuse de la réduction des coûts. Généralisant ainsi le recours à la sous traitance pour assurer notamment les travaux de maintenance et la régénération du réseau alors que la SNCF et son personnel ont toutes les compétences pour les assumer.
Celle proposée par le Gouvernement qui consisterait à éclater le système ferroviaire en trois entreprises distinctes et autonomes, sans aucune cohérence économique, sociale et technique, va encore accentuer de telles aberrations qui vont coûter des dizaines de millions d’euros alors que la direction de la SNCF supprime des milliers d’emplois, sous prétexte d’économies nécessaires.
Si comme cela a existé pour le TGV, Alstom entreprise nationale travaillait en coopération avec tous les services de la SNCF alors unifiés, de telles situations ne se produiraient pas. Voilà la gabegie due à la concurrence libre et non faussée, au fait que le monde de la finance définisse les choix politiques.
Montreuil le 21 Mai 2014