MACRON dévisse, plus que jamais sa loi travail doit être mise en échec!

Publié le par FSC

Après avoir glosé sur le "demi succès" ou "demi échec" -c'est selon-  des manifestations du 12 septembre, devant la montée du mécontentement et de son expression sous la forme d'une rafale d'annonce de mobilisations, du désaveu qui commence à s'exprimer dans la CFDT et FO quant au honteux positionnement de Berger et Mailly, un autre son de cloche émerge.

Comme quoi la réalité finit toujours par percer le voile dressé par une presse soit-disant contre pouvoir, mais le plus souvent docile au pouvoir!

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SOURCE : La Dépêche

La chute spectaculaire de popularité d'Emmanuel Macron que souligne notre sondage Odoxa-La Dépêche, les interrogations des Français sur le bien-fondé de la réforme du Code du travail, leurs inquiétudes sur la politique fiscale à venir esquissée entre baisse des APL pour les étudiants et hausse de la CSG pour les retraités, les manifestations du 12 septembre qui n'étaient finalement pas si anecdotiques, les actions prévues par les fonctionnaires et les routiers et enfin un parti présidentiel toujours en rodage : tous ces éléments, qui ont rendu la rentrée du président si « complexe », l'ont conduit à infléchir sa stratégie de communication.

Le chef de l'État jupitérien à la parole rare, qui pensait dominer les contingences, a dû redescendre dans l'arène, et, quoi qu'en disent ses proches, revoir sa technique de pilotage pour ne pas apparaître seulement comme le « président des riches ».

Plus accessible aux quidams qui l'interpellent lors de ses déplacements comme il l'est désormais pour les journalistes, Emmanuel Macron, tout en conservant son parler cash, essaie d'être plus bienveillant, plus pédagogue, donnant un peu de mou à ses ministres jusqu'ici contraints au silence. Un peu comme si ressurgissait le candidat Macron.

En même temps est apparue l'impérieuse nécessité de mieux structurer, comme parti, la République en Marche, mouvement présidentiel orphelin de son créateur. Le séminaire de rentrée des députés marcheurs, entre team building et media training, ne dit pas autre chose.

Au final, cet été difficile aura permis à Emmanuel Macron et aux siens une heureuse prise de conscience : pour bâtir le nouveau monde, les outils de l'ancien sont encore utiles.

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