Mickaël WAMEN à LCI

Publié le par FSC

S'agissant du soit-disant "dialogue social", de la soit-disant concertation à la SNCF rappelons quelle est la stratégie du pouvoir misant sur les divergences syndicales profondes rappelée ingénument par Marc Fressoz sur France Inter récemment, auteur en 2011 de “FGV, Faillite à grande vitesse” et pourfendeur acharné du service public, contre le monopole d'état et au service des oligopoles privée :

"Deux syndicats sont radicalement opposés à la contre-réforme (CGT et SUD Rail) tandis que les deux autres UNSA et CFDT sont réduits à un affichage car il y a des élections professionnelles en novembre prochain et que celui qui se déclarerait pour la réforme "est mort" !

Ils vont donc commencer par faire une grève unitaire le 22 mars et ensuite il y aura des négociations sur des points précis, en prenant en compte le fait que l'UNSA et la CFDT ont intégré le fait que la concurrence est inéluctable parce qu'elle est imposé par Bruxelles et que donc s'ils ne s'assoient pas à la table pour négocier ... ils seront perdants.

Donc à un moment ils vont négocier des contre-parties et la question est de savoir ce que la CGT et SUD vont faire ..."

Par conséquent pour contrer cette stratégie ce qui sera décisif c'est à la fois la bataille dans l'opinion publique pour démasquer les véritables intentions du pouvoir actuel et de Bruxelles ET chez les cheminots la bataille pour faire la clarté sur les orientations de chaque organisation syndicale en ayant un coup d'avance et en déjouant le scénario prévu qui verrait le retrait de l'action de l'UNSA et de la CFDT  dans une négociation bidon qui reposerait en fait sur l'acceptation de la contre-réforme, de l'ouverture à la concurrence contre des concessions elles-mêmes bidon présentées comme le résultat de l'intervention des organisations réformistes.

RAPPEL de ce sur quoi repose la bataille pour l'unité des travailleurs :

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