La manif CGT de ce samedi à BOURGES

Publié le par FSC

Récit d'après le Républicain Lorrain :
en ramarquant que les médias nationaux ont totalement fait silence sur cette décision de la CGT région centre d'en appeler à la convergence avec les Gilets Jaunes.
 
 

Ils sont un peu plus de 300 à défiler, ce samedi après-midi sur le pavé berruyer, pour rappeler leur opposition à la politique du gouvernement.
Le cortège de la CGT du Cher s'est mis en marche vers 14h40 depuis la place Malus après deux prises de parole. La première, politique, rappelait les griefs du syndicat à l'égard du gouvernement, la seconde , de Sébastien Martineau, secrétaire départemental, insistait sur les conditions de sécurité à respecter. 

Rappelons que la CGT du Cher était la seule en France à avoir déclaré sa manifestation en préfecture, et encore celle-ci n'allait officiellement que la place Malus à la place Séraucourt, où le cortège syndical devait rejoindre celui des gilets jaunes.


Le cortège, évalué par la CGT à 400 participants, mais en fait sans doute à un peu plus de 300, s'est dirigé en bon ordre jusqu'au rond-point du 8-mai-1945, à partir duquel il a ensuite commencé à descendre le boulevard Lamarck.

« On partage 90% des revendications des gilets jaunes »

En tête du cortège, Sébastien Martineau, secrétaire départemental de la CGT, souligne que « nous avons l'habitude de toujours déclarer nos manifestations, sauf en 2016 où des camarades avaient été molestés à Paris. Mais il est dommage que la préfecture s'en serve pour, de manière détournée, opposer les gilets jaunes à la CGT. Nous avons déclaré cette manifestation, et nous participons, parce que cette situation est unique, à valeur de rassemblement national, et que nous soutenons les gilets jaunes depuis le début. Donc je trouve normal d'être à leurs côtés. D'autant que nous partageons 90% des revendications des gilets jaunes ! »

Dans le haut de la rue Moyenne, alors que le cortège de la CGT s'apprêtait  à se remettre en marche, plusieurs interventions hostiles au syndicat ont fusé de la part de gilets jaunes remontant de la rue Moyenne, renforçant la vigilance des membres du service de sécurité du syndicat.

Au terme du cortège, vers 17h30, Sébastien Martineau estimait que « tout s'est très bien passé.On a pu avoir des discussions intéressantes avec les gilets jaunes, même si, on le sait, tout le monde ne peut pas être d'accord avec nous».

En terme de sécurité , le secrétaire départemental de la CGT, trouve également que les choses se sont bien passées. « L'organisation était nouvelle pour mais ça a bien fonctionné, les gens sont restés groupés et, quand ça a chauffé à Avaricum, on a pu sortir les copains sans problèmes ».

De nouvelles mobilisations

Pour la suite, « on est toujours sur la mobilisation dans les entreprises, et toujours dans la convergence avec ceux qui ont les mêmes problématiques, que ce soit les gilets jaunes ou d'autres ».

Quant aux éventuelles initiatives à venir, « on regarde pour une initiative locale à la fin du mois, et une autre est prévue au niveau national début février.

Nous avons décidé de ne pas participer au grand débat national. Nous allons organiser nos propres débats sur les revendications qui nous intéressent. Et nous allons expliquer aux salariés pourquoi nous ne participons pas ».

 

Bertrand Philippe
 

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