Aux origines de la constitution de la Ve République : le coup d'état gaulliste de 1958

Publié le par FSC

L'actuel mouvement social au travers de ses exigences démocratiques et de la revendication d'un Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) se heurte directement à l'essence monarchique de la Ve République.
Parce que dans cette constitution l'essentiel du pouvoir appartient au Président de la République et que le peuple est lui privé de tout pouvoir.
 
Les défenseurs (et profiteurs) de l'ordre existant célébrant récemment - soixantième anniversaire oblige - sur leurs chaînes complaisantes les vertus de la Vème : stabilité, continuité, souplesse dans la diversité des situations politiques ... étant eux complètement muets sur un aspect pourtant essentiel :
 
les origines de cette constitution issue d'un coup d'état contre la République en exercice !
 
L'histoire seule, la vraie qui ne triche pas et ne maquille pas les faits comme l'histoire officielle est seule en mesure de nous rappeler ces choses liées aux luttes de classes dans notre pays : l'oligarchie s'est dotée d'instruments institutionnels destinés à tenir le peuple éloigné des choix les plus déterminants et de la protéger de son intervention.
 
Et c'est tout l'intérêt de l'ouvrage d'un jeune chercheur états-unien dans un récent ouvrage de nous rappeler sans détour cette réalité.
 
Une réalité utile pour nos combats d'aujourd'hui !
 

EXTRAITS de la VIDEO ci-après :

 

DANS LE LIVRE :


Le régime de la France actuelle reste profondément marqué par les troubles de ses débuts.

QUESTION


En quoi ... cette période façonne-telle la France et les débats poilitiques en France?


GREY ANDERSON

"Si on se penche par exemple sur les violences policières qui pèsent surtout sur les populations racisées en France [ on pourrait y ajouter en actualisant l'actuelle répression contre les Gilets jaunes], sur le concept de l'ennemi intérieur lié avec la soit-disant guerre contre le terrorisme la politique française dans l'ancien pré-carré de l'Afrique francophone,

mais aussi bien sûr la vie institutionnelle du pays, c'est-à-dire une présidence extrêmement forte pour ne pas dire autoritaire, un parlement émasculé à bien d'égards, on voit là des symptômes, des produits d'une certaine manière de cette conjoncture très mouvementée entre 1958 et 1962."
 

 
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