MACRON : chasser le naturel il revient au galop ...

Publié le par FSC

Devant la puissance de la contestation de sa politique et des ses choix de classe MACRON avait feint l'humilité, l'écoute ...
 
Croyant que cela aurait suffi à désamorcer la lutte il a du déchanter.
 
Depuis avec l'appui des médias à sa botte il n'a de cesse d'utiliser les violences urbaines pour tenter de retourner l'opinion largement aidé en cela par les casseurs qui depuis longtemps opèrent comme un cancer du mouvement social comme on avait pu le constater depuis des années lors des manifestations syndicales : le 1er mai 2018 mais aussi lors des luttes contre les lois travail (El Khomri puis Macron) , les manifestations des cheminots ... 
 
Et il utilise le contre-feu du "grand débat" pour tenter de contourner les revendications sociales et démocratiques et tenter de les rabattre sur ses choix politiques qu'il n'a pas l'intention de modifier. Au contraire il veut accélérer ses contre-réformes !
 
Il se sent manifestement revigoré par les opérations de communication appuyées sur des campagnes médiatiques saturantes, par la mise en scène de ses "rencontres avec les citoyens" dans des bulles aseptisées policièrement comme au salon de l'agriculture, conforté par les instituts de sondage véritables outils de formatage de l'opinion.
 
ALORS sa nature arrogante refait surface :
 

 

 
C'est ainsi qu'hier, dans le cadre d’un débat avec les élus du Grand Est à l’Elysée, répondant à des propos du président de la région, Jean Rottner (LR), il a appelé l’Etat à faire « preuve d’autorité » après 15 samedis de manifestations des « gilets jaunes ».
 
Rajoutant :

" Il faut maintenant dire que, lorsqu’on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire »,

en appelant à la « clarté » sur les manifestations qui dégénèrent.

« C’est un miracle qu’après autant de samedis avec cette violence, il n’y ait eu aucun mort à déplorer de la part des forces de l’ordre », a souligné le président

« Nous ne pouvons, de manière raisonnable, pas interdire les manifestations », a déclaré Emmanuel Macron, en invoquant la Constitution.

AUTANT dire que ça le démange de les interdire !

« Par contre, il faut un message clair de tout le monde » pour dénoncer la violence, a-t-il ajouté, en déplorant qu'« il n’y ait pas toujours eu cette clarté ».

Il renoue donc avec sa morgue habituelle pratiquant au passage l'amalgame entre Gilets jaunes et casseurs.

Toutes choses de nature à mobiliser davantage encore le mouvement social et à renforcer la tendance à la convergence des luttes entre Gilets jaunes et gilets rouges pour faire rabattre son caquet au monarque !

 
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