Tournant du mouvement social ... OU tounant de l'oligarchie dans la gestion de la crise actuelle

Publié le par FSC

Nous l'avons souligné dès le début du mouvement des gilets jaunes, dans "la tentation de l'oligarchie"
http://www.frontsyndical-classe.org/2018/12/la-tentation-de-l-oligarchie-3.html
la bourgeoisie a une longue tradition d'instrumentalisation et de  manipulation de la violence contre les mouvements sociaux pour les discréditer et rameuter le "parti de  l'ordre" contre eux.
 
En rapport avec ce qui s'est produit au final en 1968 et qui demeure pour elle un schéma d'intervention de propagande.
 
C'est en ce sens que nous avons dénoncé l'action des casseurs qui déjà avaient opéré dans les manifestations syndicales au détriment de la résistance au démantèlement des conquis sociaux.
 
Depuis quelques jours une petite musique monte comme pour donner raison à l'éditocrate Claude WEIL de l'émission macronienne  quotidienne "C dans l'air " qui plastronnait il y a peu :

 "ces situations de confrontation entre le peuple et le pouvoir en place se terminent toujours par la victoire du parti de l'ordre."
 

 

La campagne actuelle repose en effet largement sur des confusions, des accusations sans preuve, l'usage d'amalgames.
 
Attribuant sans preuve de manière implicite et perverse des actes effectifs et anonymes d'antisémitisme soit directement à la contestation sociale, soit indirectement à son existence et à sa durée même.
 
Mếlant implicitement actes violents (incendie de la maison secondaire de Richard Ferrand), violences urbaines hebdomadaires, tags injurieux anonymes.
 
Complotisme en acte des dominants !
 
Car comme le dit ce jour même sur son site Danielle Bleitrach :
 
"Disons tout de suite que j’ai du mal à croire à cette prolifération de croix gammées comme un accès « spontané » d’antisémitisme, au même moment où certains tendent de nous convaincre que toute révolte populaire est marquée du sceau du populisme donc que des loups sont entrés dans Paris…
Que la violence nous menace tous et ce en parfaite contradiction avec les faits et le nombre de morts, d’estropiés exclusivement du côté de ceux qu’on accuse de violence. Ce genre de campagne enveloppe trop bien à la fois ceux que l’on veut déconsidérer, les banlieues et les gilets jaunes devenus des « beaufs ». Il s’agit peut-être de donner son axe à la campagne de Macron, ce sera lui ou les fascistes de Le Pen."
 
Ou dit autrement depuis longtemps,
 
" Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage"
 
Pour déjouer ces manœuvres il importe donc de les dénoncer, les déconstruire, dévoiler les motivations profondes qui sont à leur origine.
L'heure n'est pas au rassemblement derrière les incendiaires de l'état social qui hurlent aux menaces contre la République pour mieux dissimuler la défense obstinée de leurs intérêts de classe!
 
Mais plus que jamais au déploiement de l'action rassembleuse, de l'unité de lutte pour la satisfaction des exigences sociales et démocratiques du peuple, contre la politique d'agression et de contre-réformes de Macron et de ses chiens de garde !
 
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