Les forcenés du capital
Ceux qui sont d'abord préoccupés par les fonctionnement de l'économie ... et celui des marchés, ne finissant pas d'enrager contre lé dépôt d'une prévis de grève de la CGT dans les services publics.
En travestissant l'initiative puisqu'ils parlent d'appel à la grève et en le distinguant pas d'un préavis.
En faisant silence sur la position des routiers qui envisagent un droit de retrait faute de conditions de travail minimum, de protection sanitaire.
Cette position n'émanant pas de la CGT mais de 3 syndicats du secteur : CFTC, FO, CFDT.
Ce qu'ils veulent endiguer c'est la montée de l'exigence des salariés de faire la différence entre ce qui est indispensable de faire fonctionner durant le confinement ... et l'exigence des moyens de protection qui ne sont toujours pas assurés et qui constituent une menace pour la population, les personnels soignants et le système de santé débordé!

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Quand Sophie COIGNARD qui écume déjà les plateaux de télé pour assurer son rôle de chien de garde laisse déborder sa hargne anti-ouvrière et anti CGT :

Dans un courrier expédié le 23 marsun courrier expédié le 23 mars aux ministres Muriel Pénicaud (Travail), Gérald Darmanin (Action et Comptes publics) ainsi qu'au secrétaire d'État à la Fonction publique Olivier Dussopt, cette fédération qui compte 85 000 adhérents parmi les employés des eaux, de la propreté, des écoles, des crèches, des Ehpad ou encore des pompes funèbres s'insurge contre les « dérogations antidémocratiques » qu'imposerait selon elle l'exécutif durant la crise sanitaire.
« Profitant de la pandémie Covid-19, le gouvernement, au travers de la loi dite d'urgence sanitaire, fait le choix des mesures antisociales au détriment de la solidarité et de la vie des salariés, de ceux qui se battent avec courage contre l'épidémie », peut-on lire dans cette lettre. Ceux qui l'ont rédigée sont-ils aussi au front, comme ceux dont ils prétendent défendre les intérêts, ou retranchés bien au chaud devant leur ordinateur ?
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Revendications insensées
On aurait pu croire que dans un sursaut de lucidité, les forcenés de la grève se contentent de réclamer des masques, des blouses et du gel hydroalcoolique pour tous les agents. Mais non ! Parmi les revendications à satisfaire pour échapper au débrayage figurent le retrait du projet de loi sur la réforme des retraites, l'abrogation de la loi de transformation de la fonction publique, le dégel immédiat du point d'indice, le passage immédiat du smic à 1 800 euros, la semaine des 32 heures, le rétablissement de l'impôt sur la fortune. Il ne manque guère que la nationalisation de tout le CAC 40 pour compléter cette liste délirante.
La lecture de ce préavis de grève achevée, une question s'impose : qui tente vraiment de profiter de la crise sanitaire, le gouvernement ou la CGT ?
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