Dès le 11 mai Le BRIANCONNAIS déconfine sa colère !

Publié le par FSC

Catherine nous informe :

Jours heureux qui n’arriveront pas tous seuls, nous l’avons bien compris, car pendant les beaux discours, c’était aussi la mise en œuvre du budget. Dans les hôpitaux, avec la poursuite des suppressions de lits et de postes, des « retours à l’équilibre » ! Nous l’avons vu leur bel équilibre. Dans l’éducation, où en même temps qu’un discours de « justice sociale » le ministère continue à diminuer le nombre d’enseignant.es quand le nombre d’élèves augmente.

Heureusement que nous avions fait reculer le gouvernement sur son projet de casse des retraites : vous imaginez si la loi instituant le système par points était passé, avec la récession du PIB survenue juste après !

 

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La nécessité du plan d'urgence à l'hôpital

ACTUS

SOIGNANTS : APRÈS LES BRAVOS, LE MÉPRIS : « Bravo nos héros, show-biz et trémolos, merci, merci, bravo, bravo. Et après ? Et maintenant ? Où en sont les promesses de Monsieur Macron ? Le grand plan d’investissement massif ? Les soignants se sont dépassés, beaucoup ont payé de leur santé et même de leur vie. Pendant des semaines et avec succès, ils ont réussi à faire passer la santé avant l’intendance. Oui, bravo. Mais aujourd’hui ? Pas de réponse. (si : la poursuite de la même politique, aggravée par le rattrapage de la récession !) Pourtant, Monsieur Macron avait promis ?

« Mépris et trahison ». Voilà ce que balance le collectif Inter-hôpitaux à l’heure du déconfinement. Voilà des mois que ces soignants sont à fond dans une lutte qui dure depuis des années pour sauver l’hôpital public des griffes de la logique marchande.

Profitant de l’émotion générale pour amadouer un pays qui le rejette, Macron et ses communicants ont poussé encore un peu plus loin le bouchon du cynisme. Avant d’évoquer « les jours heureux », ce destructeur obstiné du modèle social français s’est transformé en brave militant d’Attac pour faire l’éloge de l’État-providence : « ce que révèle d’ores et déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession, notre État-providence ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe. [1] »

NB : les Jours Heureux, ce n’est pas Attac qui n’existait pas à l’époque … Etle sjours heureux c'est plutôt du côté de la CGT et des communistes la référence !

Surtout, Emmanuel Macron s’est dit résolu à placer « en dehors des lois du marché » un certain nombre de biens et de services. « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d’autres est une folie. » Miracle ! La santé ne se gère pas comme une entreprise commerciale, car « la santé n’a pas de prix ».

Combien de soignants en lutte depuis longtemps ont cru de bonne foi qu’enfin leur cause était entendue ? Et avec eux, une grande partie de l’opinion favorable au bien public ? Combien ont été touchés par ces bravos et ce renversement ? Non, le modèle n’est pas le premier de cordée, ni le milliardaire, c’est l’aide-soignante qui se dévoue pour la cause commune. Est-ce une raison pour la payer si mal, ou se contenter de lui donner une prime, une sorte de pourboire comme fait le bourgeois « pour le personnel » en répétant bravo, bravo, la main sur le cœur ? Mais bravo ne suffit pas, petit bonhomme. La solution est simple. Il nous faut les milliards des milliardaires, pour faire fonctionner la santé publique, coûte que coûte. C’est tout. Et pour ça, on peut compter sur Monsieur Macron, des milliardaires, il en connaît plus que nous.

Au tout début de l’épidémie, nous avions rencontré les docteurs Olivier Milleron et François Salachas. Le premier exerce à l’hôpital Bichat, le second à la Pitié-Salpêtrière. Après des mois de combat, d’efforts, d’abnégation face à un virus qui a fait plus de 25  800 morts en France, ces médecins n’ont toujours pas reçu de plan chiffré pour aider l’hôpital public. Ils n’ont pas non plus été reçus par Emmanuel Macron qui s’y était pourtant engagé. Mais l’expérience de la lutte à laquelle ils participent avec succès apporte la preuve que l’hôpital public ne peut fonctionner qu’en dehors de la logique marchande et que la santé ne doit pas avoir de prix. » https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/soignants-apres-les-bravos-le-mepris

 

A suivre …

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