Guerre en Ukraine : Informations alternatives
Envoi de notre camarade Stéphane MARTIN :
Positions des différentes parties
En 2014, Résolution proposée au vote de l’ONU le 21 novembre 2014 : combattre la glorification du nazisme, du néo-nazisme, et de toutes les autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui en découle. Résultats : les États-Unis, le Canada et l’Ukraine avaient voté contre; les membres de l’Union européenne s'étaient abstenus.
Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre », au Council on Foreign Relations de Chicago, en 2015 :"Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l'Allemagne et toute l'Union européenne". Il confirmait, déjà à l'époque, la présence de conseillers nord-américains en Ukraine.
Échange téléphonique entre Victoria Nuland et G. Pyatt -ambassadeur US en Ukraine, quelques semaines avant le coup d’État de 2014 : les USA font leur marché sur le théâtre des marionnettes... Une révolution très spontanée !
Pour le gouvernement, répondant à une question d'une sénatrice, "Le conflit dans l'Est de l'Ukraine a effectivement mobilisé certains groupuscules extrémistes violents, mais la plupart ont, depuis, disparu. Les actes antisémites y sont moins fréquents que dans d'autres pays européens". Incompétence des services de renseignement français ou mensonges et manipulation politique ?
Témoignages et autres éléments factuels
Déjà en 2014-2015...
A l'époque, le magazine "Elle" avait fait héroïne une jeune femme membre du bataillon néo-nazi Aïdar. Son nationalisme radical avait été dévoilé dans toute sa splendeur par un blogueur.
Touchées dans leur chair, des familles témoignaient en 2015 du massacre d'Odessa : pas de justice pour les morts et les blessés.
Et ça continue en 2022...
Donbass – Les civils évacuent Marioupol et révèlent les méthodes de combat des néo-nazis du régiment Azov.
Tortures d'Ukrainiens attachés, dénudés et fouettés par des membres du bataillon nazi Azov.
Le 4 février, le président ukrainien faisait interdire huit médias ukrainiens appartenant à l'opposition. Le 20 mars, il a annoncé la suspension des activités de 11 partis politiques ayant des liens présumés avec la Russie.
En 2015 au Council on Foreign Relations de Chicago, George FRIEDMAN, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre », expliquait comment Washington peut conserver sa domination sur la planète : " la priorité des USA est d'empêcher que le capital allemand et les technologies allemandes s'unissent avec les ressources naturelles et la main d'œuvre russes pour former une combinaison invincible". Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l'Allemagne et toute l'Union européenne".
Documentaires
Comment la CIA prépare les révolutions colorées, par Manon LOIZEAU
Analyses
Un ancien membre des forces de l'OTAN, Jacques BAUD, revient sur l'histoire de l'Ukraine et précise les raisons de l'ultranationalisme radical ukrainien et de la haine des russes, des soviétiques, des juifs : "on n'a pas une doctrine vraiment antisémite? Mais on a une doctrine nationaliste, ultranationaliste même, sur laquelle s'est greffé un antisémitisme plus culturel que politique [...] C'est pas des nazis, mais ils sont violents comme des nazis, ils sont nationalistes comme des nazis, et ils sont antisémites comme des nazis; Donc ils en ont toutes les caractéristiques".
Pour Mike WHITNEY, la crise en Ukraine n’a pas pour enjeu l’Ukraine, mais l’Allemagne : "Dans un monde où l’Allemagne et la Russie sont des amies et des partenaires commerciaux, il n’y a plus besoin de bases militaires étasuniennes, plus besoin d’armes très chères ou de missiles fabriqués aux États-Unis, et il n’y a plus besoin de l’OTAN. Il n’y a plus non plus besoin de régler les dépenses énergétiques en dollars, ou d’engranger des bons du Trésor étasunien pour équilibrer les comptes. Les transactions entre les partenaires d’affaires peuvent être réglées avec leur propre monnaie, ce qui est voué à provoquer un déclin rapide de la valeur du dollar et une bascule décisive de la puissance économique. C’est pour ces raisons que l’administration Biden s’oppose à Nord Stream 2".
Pour John MEARSCHEIMER, professeur King´s college-school of Politics de Londres, "les États-Unis et ses alliés sont les responsables de cette crise, pas Poutine", qui poursuivent trois objectifs : extension de l'OTAN, extension de l'Union Européenne, transformation de l'Ukraine en démocratie libérale alliée des États-Unis, avec, clairement explicités au sommet de Bucaret en 2008. "Donc, ce qu'il s'est passé en 2021, et bien sûr cela a commencé bien avant sous l'administration TRUMP, c'est que nous armions l'Ukraine [...] nous entraînons les forces militaires Ukrainiennes [...] faisant de l'Ukraine un membre de facto de l'OTAN [...] Les Russes ne veulent pas négocier avec les Allemands, les Français ou les Britanniques, parce qu'ils comprennent très bien que les États-Unis dirigent le spectacle et que les Britanniques feront ce que les Etats-Unis leur demande de faire [...] C'est pourquoi les Russes veulent parler aux Etats-Unis [...] Ils savent que les Européens font essentiellement ce que les Américains leur demande de faire [...] Au sommet de Bucarest en avril 2008, l'Allemagne et la France étaient catégoriquement opposées à tout mouvement visant à faire de l'Ukraine un membre de l'OTAN [...] et à la fin du sommet une déclaration a été publiée sur insistance des Américains disant que l'Ukraine et la Géorgie deviendraient membres de l'OTAN [...] Ils n'ont pas réussi à tenir tête au États-Unis, comme c'est si souvent le cas avec les Européens.
Troubles faits revient dans le détail sur les raisons et l'enchainement historique des positions et décisions du pouvoir Ukrainien durant les mois précédents le coup d’État de 2014, les hésitations du Président IANOUKOVITCH entre accord avec l'Union Européenne et accord avec la Russie.
Bruno GUIGUE rappelle les nombreux diplomates et responsables d'agences de renseignement occidentaux qui alertaient depuis de nombreuses années sur les risques majeurs de nouvelle guerre mondiale qu'occasionnerait le basculement de l'Ukraine dans l'OTAN : "Au lieu de tourner la page de la guerre froide, l’OTAN a tout fait pour encercler et menacer la Russie, qui a remplacé l’URSS dans l’imaginaire belliciste occidental.
Enfin, elle s’est livrée à des agressions militaires illégales, sans aucun mandat de l’ONU, qui ont pulvérisé les fondements de la sécurité collective en Europe et dans le monde [...] La vraie question, c’est de comprendre pourquoi les Russes font la guerre, et pourquoi les Occidentaux la font faire par les Ukrainiens. Et la réponse est que les Russes veulent obtenir par la force les garanties de sécurité qu’on leur a refusées, tandis que les Occidentaux s’acharnent surtout à affaiblir la Russie aux dépens des Ukrainiens [...] Les médias occidentaux ont clamé un peu précipitamment que « le monde entier est contre la Russie » et qu’elle est « complètement isolée sur la scène internationale ». La réalité est moins enthousiasmante pour la coalition antirusse".
Éric DENECE, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, fait part de quelques informations sur le Président ZELINSKY, les conditions de son arrivée au pouvoir, les conditions d'exercice de son mandat, et la nature du régime de Kiev. Au service de son peuple ou au service de ses intérêts financiers personnels ?