Les Africains rejettent la position de Washington sur la crise ukrainienne

Publié le par FSC

SOURCE :

Alba Granada North Africa

 
 

Depuis la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, les mouvements de libération nationale et les pays indépendants d’Afrique ont développé de solides relations diplomatiques et économiques avec l’ex-Union soviétique et l’actuelle Fédération de Russie.

C’est cette histoire qui souligne le refus de nombreux gouvernements et organisations de masse africains de se ranger du côté des États-Unis et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans leurs efforts pour encercler la Russie afin de la laisser comme un État faible dépendant de l’impérialisme dominant.

Immédiatement après le début de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, le traitement raciste d’environ 16 000 étudiants africains ainsi que de milliers d’autres d’Asie a fait l’objet d’une couverture médiatique internationale. Les Africains se sont vu refuser l’accès aux trains, ont refusé la nourriture fournie aux Ukrainiens, alors qu’ils tentaient de se réfugier dans les pays voisins comme la Pologne.

Ces incidents n’auraient pas dû être surprenants compte tenu de l’expansion et de l’institutionnalisation de l’idéologie fasciste et nazie parmi les gouvernants de l’État ukrainien depuis le coup d’État d’Euromaïdan soutenu par les États-Unis en février 2014. Washington, sous l’administration de l’ancien président Barack Obama, a cherché à renverser tous les efforts par le président déchu Viktor Ianoukovitch pour tracer une ligne médiane entre les États-Unis, l’Union européenne d’un côté et la Russie de l’autre.

Les récits à la première personne des étudiants africains qui étaient plus que disposés à parler de ce qui leur avait été fait en Ukraine ont dû être rapidement supprimés dans les médias occidentaux. Bien que tout observateur attentif de la crise qui se déroule en Ukraine connaîtrait le rôle de groupes tels que le Secteur droit et les Brigades Azov dans la création d’une atmosphère de réaction contre les Ukrainiens russophones, car leur vision du monde englobe bon nombre des hypothèses qui ont favorisé les fondements philosophiques de la justification du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).

Les Nations Unies, les États africains et la guerre d’Ukraine

Un débat le 2 mars sur une résolution visant essentiellement à condamner et attribuer le blâme exclusif à Moscou sur la situation militaire actuelle, a été voté par 141 représentants de l’ONU sur 191. 35 pays se sont abstenus lors du vote, dont 17 États membres de l’Union africaine ( UA)

Le Cameroun, l’Éthiopie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Burkina Faso, le Togo, l’Eswatini et le Maroc étaient absents. L’Algérie, l’Ouganda, le Burundi, la République centrafricaine, le Mali, le Sénégal, la Guinée équatoriale, le Congo Brazzaville, le Soudan, le Soudan du Sud, Madagascar, le Mozambique, l’Angola, la Namibie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud se sont abstenus sur la résolution.

SUITE :

https://albagranadanorthafrica.wordpress.com/2022/03/19/les-africains-rejettent-la-position-de-washington-sur-la-crise-ukrainienne/

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