UKRAINE : Une honteuse position du secteur international de la CGT

Publié le par FSC

Tout la narrative, tout le récit des médias système, du bloc occidental, des dirigeants US, de l'OTAN est présente dans ce communiqué :

  • Poutine est le seul responsable de cette guerre
  • c'est dans son enfermement qu'il faut aller chercher les causes de ce qui est advenu
  • les occidentaux ont eu tort de lui laisser annexer la Crimée
  • Zelensky est un simple libéral seulement responsable d'un affaiblissement du code du travail
  • si des groupes d'extrême droite ont fait régner la terreur en 2014 la situation est très différente aujourd'hui
  • en revanche c'est Poutine qui a des liens avec l'extrême droite en Europe
  • les syndicats ukrainiens sont unis contre l'invasion
  • les sanctions sont nécessaires

    enfin organisation d'un convoi en direction de l'Ukraine

Mais où donc le secteur international de la CGT va chercher ses informations relatives à la fois à la situation présente et à l'enchaînement historique qui y a conduit ?

Le fasciste qui dirige le KVPU

http://www.frontsyndical-classe.org/2022/03/quand-des-syndicats-francais-sud-solidaires-relayent-la-propagande-d-organisations-ukrainiennes-dirigees-par-des-proches-des-fascist

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Pour la paix en Ukraine, les raisons de se mobiliser

11 mars 2022

 

En Russie, la « propagande » pacifiste est passible d’une réclusion criminelle de 15 ans © YURI KOCHETKOV / EPA / MAXPPP

Dans une note dédiée, la Cgt expose son analyse de la guerre déclenchée le 24 février dernier et des positions syndicales qui s’expriment, en Ukraine comme en Russie. Questions à Pierre Coutaz, conseiller confédéral au secteur international.

Quelle analyse la Cgt fait-elle du déclenchement de la guerre ?

Incontestablement, cette guerre revient à Vladimir Poutine. Il en rêve depuis des années. Il en a fixé lui-même l’ampleur et la temporalité. Vladimir Poutine est au pouvoir depuis 22 ans. L’homme est enfermé dans ses certitudes et enivré par son propre pouvoir. Même s’il est très entouré, il gouverne seul. Ses proches ne lui disent que ce qu’il est capable d’entendre. Si les occidentaux ont une responsabilité, c’est d’abord et surtout celle de l’avoir laissé annexer la Crimée en 2014 et d’en avoir au fil du temps entériné la situation, y compris sur un plan géopolitique.

Quel rôle a joué l’Otan ?

Depuis 2008, l’organisation transatlantique joue un jeu dangereux en ayant laissé envisager une adhésion à plusieurs pays de l’ex-Urss, l’Ukraine et la Géorgie notamment. Au moment de l’unification de l’Allemagne, elle avait exclue la possibilité de toute extension de l’alliance vers l’Est. Et puis, il y a eu la chute de l’Urss, l’élargissement de l’Otan à la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque puis à sept autres pays dont les pays baltes. En aucun cas, ce processus n’a apporté la paix promise. En Europe, les frontières continuent, de gré ou de force, d’être redessinées et plusieurs conflits non résolus couvent sur le continent. Mais notons que, dès le 24 février au soir, Joe Biden a clairement exclu toute intervention de l’organisation ce qui démontre, espérons-le, la conscience qu’une telle intervention pourrait avoir.

« Elu par une jeunesse qui rêve de paix et d’ouverture, Volodymyr Zelensky n’est ni dans la surenchère ni dans la provocation à l’égard de la Russie. C’est un libéral qui porte la responsabilité d’une réforme amoindrissant gravement les dispositions du code du travail mais certainement pas un nazi. »

Quelle analyse faites-vous du prétexte avancé par Vladimir Poutine sur l’urgence d’une «opération de dénazification» du pays ?

Certes, lors des mobilisations de Maïdan qui ont conduit en 2014 à la chute de Viktor Yanoukovitch, puis à la prise de la Crimée et à la guerre dans le Donbass, de nombreux groupes d’extrême droite ont occupé la rue et fait régner la terreur en pesant sur le président Petro Porochenko et son administration. Mais le contexte est bien différent aujourd’hui. Elu par une jeunesse qui rêve de paix et d’ouverture, Volodymyr Zelensky n’est ni dans la surenchère ni dans la provocation à l’égard de la Russie. C’est un libéral qui porte la responsabilité d’une réforme amoindrissant gravement les dispositions du code du travail mais certainement pas un nazi. Ni un drogué comme l’affirme la propagande du Kremlin ! En revanche, on connaît les liens de Poutine et de son parti avec de nombreuses formations d’extrême droite en Europe !

Des contacts que vous pouvez avoir avec les syndicats ukrainiens, que pouvez-vous nous dire de leur état d’esprit ? Et qu’en dit la population ?

Les deux organisations syndicales du pays, la Fpu et la Kvpu, affiliées toutes deux à la Csi, s’accordent à appeler à résister à l’agression russe et à ce qu’elles dénoncent comme des forces d’occupation. Cette unité est remarquable. Toutes deux réclament le maintien des pressions diplomatique et économique internationale sur la Fédération de Russie, le retrait des troupes russes du territoire ukrainien et le soutien défensif et financier des nations étrangères à la population. Des dizaines de militants syndicaux se sont engagés dans les détachements populaires de résistance. Après l’abattement des deux premiers jours succède une résistance de plus en plus ouverte.

Et en Russie, comment les choses se passent-elles ?

Pour une grande majorité de la population, la guerre contre le peuple ukrainien est tout simplement inconcevable. La télévision d’Etat concentre ainsi  son récit sur les combats qui se déroulent dans les « Républiques populaires » de l’Est de l’Ukraine, comme s’il s’agissait juste d’une opération de protection des populations civiles de de ces régions. Autrement dit, la majorité des russes n’est pas au courant que leur pays a envahi l’ensemble de l’Ukraine. Mais, malgré la répression, le mouvement pour la paix prend de l’ampleur. Les lettres ouvertes et les pétitions se multiplient. L’une d’entre elles a déjà recueilli plus d’un million de signatures.

« La Ktr a fait une déclaration particulièrement courageuse (…) ». S’affirmant comme partie intégrante “du mouvement syndical international” et “se sentant directement responsable envers les travailleurs de Russie, d’Ukraine et du monde entier”, elle a exprimé “sa confiance (…) la reprise d’un dialogue pacifique et la coexistence entre les peuples multinationaux de Russie et d’Ukraine”.

Et au niveau syndical ?

Les deux organisations russes se sont exprimées sur le sujet le jour même de l’invasion pour la Fnpr et le lendemain pour la Ktr. La première pour soutenir sans condition le président Poutine en lui demandant simplement d’être attentif à l’économie en cette période difficile ; une déclaration qui reprend les arguments présidentiels de façon tellement scandaleuse que des dizaines d’organisations ont demandé l’exclusion du syndicat de la Csi. La seconde, la Ktr, a fait une déclaration particulièrement courageuse compte tenu du contexte, où désormais la propagande pacifiste est passible d’une réclusion criminelle de 15 ans. S’affirmant comme partie intégrante «du mouvement syndical international» et «se sentant directement responsable envers les travailleurs de Russie, d’Ukraine et du monde entier», elle a exprimé « sa confiance dans la nécessité d’une cessation rapide des hostilités, la reprise d’un dialogue pacifique et la coexistence entre les peuples multinationaux de Russie et d’Ukraine ».

Comment les organisations syndicales internationales réagissent-elles à ce conflit ?

Dès le 24 février, la Ces et la Csi ont réagi par une déclaration commune en appelant à «la cessation immédiate des hostilités et du conflit», demandant que soient « engager des négociations de bonne foi pour résoudre cette crise dans l’intérêt des populations ». Ensemble, toutes deux ont réclamé « que des mesures urgentes soient prises pour que, tous ensemble, les responsables politiques concernés définissent un cadre pour la sécurité commune, à l’instar de celui initié à Helsinki ». Autrement dit, mettent fin au cadre de l’Otan pour lui en substituer un nouveau. C’est important de le dire comme l’est de rapporter la réaction des syndicalistes du Congrès des syndicats démocratiques du Belarus, le Bkpd, organisation qui, non seulement, a vivement condamné « le fait que le gouvernement russe ait déclenché une guerre contre l’Ukraine aujourd’hui (mais aussi) que l’agresseur ait envahi l’Ukraine depuis le territoire du Bélarus ».

Quelle place la Cgt peut-elle tenir pour retrouver le chemin de la paix ?

Si les sanctions sont nécessaires, elles ne peuvent suffire. Le principal espoir réside dans la résistance de la population ukrainienne et dans l’aspiration au changement des peuples de Russie et du Belarus. D’où l’urgence de renforcer la solidarité. Le premier jour de la guerre, la Cgt a participé à une manifestation à Bruxelles avec le mouvement syndical européen et international. Nous appelons tous les salariés à se joindre à toutes les initiatives qui militent pour la paix en Ukraine et contre l’inacceptable agression dont Vladimir Poutine s’est rendu coupable. Pour concrétiser notre engagement, nous travaillons avec d’autres organisations syndicales à l’envoi d’un convoi chargé de produits de première nécessité et matériesl de soin aux blessés sur le modèle du convoi syndical pour la Tchétchénie que nous avions soutenu dans les années 90».

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B
Incontestablement les directions de la CGT sont infiltrées par la « cinquième colonne » de triste mémoire.<br /> <br /> Je suggère à la direction de renégats du secteurs international de la CGT de sortir les interprétations marxistes des origines des guerres impérialistes du tombeau dans lequel les ont ensevelies les médias aux ordres et l’historiographie dominante.<br /> <br /> A savoir : « Lénine, en 1916, dans son petit ouvrage «L'impérialisme, stade suprême du capitalisme», a expliqué au monde entier. «  Qu'une poignée des pays impérialistes les plus développés pillent le monde entier. Et pour une place dans cette poignée il y a une lutte acharnée »<br /> <br /> Oui, il y a un combat à mort entre un impérialisme américain dominant et un impérialisme Russe encore dominé , MAIS qui a des ambitions.<br /> Je rappelle que l’impérialisme des Etats Unis, à son stade suprême du capitalisme, se considère comme une nation supérieure et elle s’arroge le droit d’être la première puissance de la planète !!! et suivant la doctrine Wolfowitz énoncée en 1992, elle proclame que le premier objectif des Etats Unis est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l’ancienne Union Soviétique ou ailleurs. <br /> Or il se trouve que la Russie capitaliste, sur ce marché mondial dérange ses « copains rivaux » et empiète fortement le pillage productif desdits rivaux. Si Mr Poutine avait mieux étudié et avait plus confiance dans le matérialisme, et non dans les anciens dogmes de l'église et du philosophe pro-nazi Ilyin, ( qu’il admire ) il l'aurait su et n'aurait pas conduit le pays dans un massacre impérialiste. Car pour ses rivaux « Jouer contre la Russie et l'Ukraine » est un vieux rêve !!!!<br /> <br /> Il apparaît donc qu’en ce qui concerne l'intervention musclée de » la Russie capitaliste en Ukraine, elle ne pouvait faire autrement, CAR l’impérialisme américain, par le biais de l'Otan et de ses laquais européens, ( formidablement armés par les USA ) ne cessant de se rapprocher agressivement des frontières de la Fédération de Russie, s'apprêtait à attaquer sans prévenir, le territoire Russe en se servant du tremplin que constitue l’Ukraine nazifiée !!! Une analyse des événements suggère que si la Russie n'avait pas possédé d'armes nucléaires, elle aurait bien pu subir le sort de l'Irak et de la Libye. Mais compte tenu de la force des capacités de défense de la Russie, les impérialistes américains et européens ont choisi la tactique consistant à faire revivre le fascisme en Ukraine et à le dresser contre le Donbass et la Fédération de Russie<br /> <br /> En effet Mr Poutine, aurait du reconnaître les deux Républiques dès 2014 et aurait du soutenir officiellement le pouvoir légitime de Ianoikovitch, ce qui aurait mis un frein aux velléités agressives de l’impérialisme américain. Par contre il «  s’est couché face à l’impérialisme américain » en acceptant de reconnaître le gouvernement fasciste de Porochenko, marionnette de l’impérialisme américain/OTAN et, de ce fait, il a cautionné le régime nazi en Ukraine et le renforcement d’une armée Ukrainienne dirigée par d’authentiques nazis ! Poursuivant l'action criminelle du nazi Stepan Bandera, les autorités de Kiev ont établi un véritable régime nazi en Ukraine et pendant huit années, de 2014 à 2022, la population du Donbass a vécu sous les bombes et les atrocités des hordes nazies vlassovistes et bandéristes. Par conséquent, il ne peut y avoir de paix en Ukraine tant que perdurera le gouvernent nazi de Zélenski, issu après le gouvernement fasciste de Porochenko, du coup d'État en 2014 et l’assassinat des militants communistes par le feu à Odessa suite à une révolution de couleur pro-américaine, gouvernement fasciste qui tient en otage l'ensemble du peuple ukrainien.<br /> <br /> La larme à l’oeil, le 21 février 2022 Monsieur Poutine, face aux populations de la Fédération de Russie, a clamé que son intervention armée en Ukraine a pour but l’éradication de la corruption et la dénazification de l’Ukraine !!!<br /> <br /> Il ne faut pas perdre de vue que le grand capital financier utilise le dogme nazi ainsi que les hordes nazies pour asseoir son hégémonie sur les peuples puisqu’il n’y a plus le contre pouvoir qui était représenté par l’Union Soviétique bolchévique jusqu’en 1953 date du décès de son prestigieux chef d’État Joseph Staline.<br /> <br /> Donc le slogan «  dénazification de l’Ukraine » restera un mythe car le régime de Mr Poutine est tout à fait incapable de résoudre fondamentalement le problème de la dénazification. Au mieux, il ne pourra s'agir que de supprimer les manifestations les plus flagrantes, les plus réactionnaires, et ce pour les raisons suivantes :<br /> <br /> ** Avec la mise en œuvre de l’Union Européenne, qui a été conçue par le fascisme nazi et « accouchée » par les impérialismes Etats Uniens, Français et Allemands, une vaste entreprise de révisionnisme historique a été mise en œuvre, à savoir faire passer les communistes pour les alter ego des nazis !!!! Un nazi Walter Hallstein est devenu premier président de la commission européenne. Concepteur en chef de la construction européenne, il fût un des pères fondateurs de cette Union Européenne fasciste , associé aux pro nazis et anticommunistes viscéraux Robert Schuman et Jean Monnet.<br /> Dès la fin de la guerre de 39/45 une propagande outrancière a vu la résurgence implacable du fascisme en Europe et dans le monde entier car l’anticommunisme, la haine absolue des bolchévik et de l’économie socialiste allant vers l’économie communiste, qui étaient le trait dominant du 3ème Reich nazi, n’ont pas été éradiqués et sont devenus le trait dominant des politiques des pays européens, d’outre atlantique et du monde entier. ( Les grands criminels nazis, les collaborateurs directs de l’État nazi ont été tous graciés  et recyclés !!!! et en France idem pour les industriels et banquiers qui ont fructueusement fait de bonnes affaires avec l’envahisseur nazi, tous ont été également graciés !!! ) <br /> <br /> Bien qu'officiellement aujourd'hui la Russie capitaliste prétende n’avoir pas d'idéologie officielle, elle s’appuie sur l’idéologie qui domine les gouvernements de la quasi majorité des pays du globe, à savoir un anticommunisme viscéral, forcené et un soutien actif au dogme nazi ainsi qu’aux actions meurtrières des fascistes nazis qui sont officiellement reconnus et protégés, par l’Union Européenne ( assimilant le communisme au nazisme ) l’Otan et nombre de gouvernements du globe.<br /> <br /> Or tout les discours de Mr Poutine aux peuples de la Fédération de Russie sont une attaque hystérique anti communiste et anti soviétique !!!!!! il ne faut pas s’en étonner car le modèle préféré auquel se réfère Mr Poutine est Yvan Ilyin, un philosophe conservateur extrêmement réactionnaire, qui a fui en Europe après la révolution d’Octobre 1917 !! Ilyin était l'idéologue d'une organisation telle que le ROVS, qui recrutait des volontaires pour le soi-disant "Corps russe" - une formation de fascistes russes nazis qui a combattu aux côtés du Troisième Reich. Ilyin a ouvertement chanté le fascisme et les régimes fascistes, et son rêve chéri était la destruction de l'URSS qu’il désignait sous le vocable «  infection rouge »<br /> <br /> Mr Poutine s’incline annuellement devant sa tombe !! tout comme Mitterand s’inclinait et fleurissait la tombe du traître Pétain ! Et le drapeau de l’actuelle Russie capitaliste est le sinistre drapeau du traître Vlassov !<br /> <br /> Donc des renégats au service du grand capital financier ont infiltrés les directions du PCF et de la CGT ( Benoit Frachon doit se retourner dans sa tombe ) Comme les laquais qu’ils sont ils scandant bêtement le pacifisme éhonté des bandits OTAN/ZELINSKI.****<br /> <br /> MAIS la seule voie pour la paix ne passe pas par la violence militaire des impérialismes l’un contre l’autre MAIS PAR LE RENVERSEMENT INCONDITIONNEL DU CAPITALISME SUR TOUT LE GLOBE TERRESTRE .<br /> <br /> <br /> PS - ***<br /> <br /> Le premier chef suprême de l’Otan, fut un nazi, à savoir Hans Speidel,sinistre spécialiste en élimination des résistants communistes français en 1940.( Résistants communistes arrêtés en 1939 par le ministre Daladier et livrés aux nazis après la défaite éclair de la France en 1940 )<br /> Le deuxième chef de l’Otan était aussi un nazi, à savoir Adolf Heusinger,nommé à Washington chef suprême de l’Otan par l’ensemble des chefs d’état major des pays membres de l’OTAN. Ce sinistre individu avait été chargé par Hitler, de concevoir l’opération d’invasion de l’URSS. Sa « guerre éclair »prévoyait d’éliminer des millions de soviétiques, d’incendier villes et villages,d’éradiquer toute la population de confession juive vivant sur les territoires de l’URSS sans omettre l’éradication totale des tziganes et autres communautés existant sur le sol de la Russie soviétique, en fait de ramener ce grand continent à l’âge de pierre. Au cours d’expéditions punitives sanglantes, les résistants devaient être pendus et les responsables politiques soviétiques systématiquement abattus sur place.<br /> En août 1942, le général Heusinger orchestre lui-même les exterminations.<br /> La Gestapo et les S.S. sont placés sous son commandement direct.
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