"Le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates. (...) Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'œuvre du syndicalisme : il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste."
Charte d'Amiens
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Publié le
par FSC
Des nouvelles de la métallurgie CGT transmises par notre camarade Danielle :
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N°33/22
Faites-nous connaître vos luttes ou actions en cours ou à venir
par mail :luttes@ftm-cgt.fr
Soitec (38)
Suite aux différentes rencontres avec la direction, dans le cadre des NAO et après les luttes de Juin dernier qui ont pesé sur les propositions faites en matière d’augmentation de salaires, entre autres, la CGT Soitec engage une consultation des salariés, à l’issue de laquelle elle prendra sa décision pour la validation ou non des propositions faites par la direction.
Airbus Helicoptèrs (13)
Débrayage sur les salaires, mardi 22 mars 2022
Airbus a battu son record de bénéfices, à 4,2 milliards d’euros cette année. C’est dans ce contexte que les NAO se sont ouvertes entre la direction et les syndicats représentatifs (FO, CFTC, CGC). La CGT, non représentative à Marignane, ne participait pas.
A l’initiative de la CGT, dans la plupart des secteurs d’atelier, des salariés ont commencé à se réunir. Les discussions tournaient autour de la forte augmentation des prix et de nombreux salariés demandaient de revendiquer une augmentation de 200 €.
Cette revendication a été reprise par tout le monde y compris FO et CFTC mais qui la demandaient sous forme d’AG minimum sur deux ans.
Les syndicats FO, CFTC, CGC et CGT appelèrent à un débrayage, le 22 Mars. Ce sont plus de 2000 salariés qui se sont retrouvés. Dans les bureaux, les autres syndicats ont fait le choix de ne pas appeler à sortir. Pourtant plus d’une centaine, dont des Cadres, ont rejoint le cortège.
La CGT n’est peut-être pas « représentative » sur ce site, mais elle est bien « représentative » du mécontentement quand les salariés entrent en lutte.
Malgré la mobilisation, l’accord a été signé lundi 28 mars par FO, CFTC, et CFE-CGC.
Bien des salariés ressentent de l’amertume, parce que le compte n’y est pas. Ils pensent que la mobilisation aurait dû continuer. Pour autant, ils sont fiers d’avoir su se mobiliser.
Sam (12)
Communication deDavid GISTAU : « La décision de justice qui est tombée peu après 14h, demande à ce que l’usine soitévacuée, au plus tard mardi 5 avril à 14h.
Par cette décision, la justice donne un blanc-seing aux mandataires judiciaires, pour qu’ils puissent s’emparer et vendre l’outil de travail et donc hypothéquer l’éventuel projet de reprise, porté par l’industriel lotois MH Industrie.
Mais nous ne laisserons pas faire et fidèles à notre engagement et au sens de notre lutte, nous avons décidé en Assemblée Générale aujourd’hui à 17h en présence de plus de 220 salarié-e-s de ne pas respecter cette décision et de poursuivre la mise sous protection de l’outil de travail etd’organiser un grand rassemblement mardi 5 avril, devant la Sam à 17h30.
La Fédération, ainsi que l’animation Métallurgie CGT Occitanie, appellent l’ensemble des salariés du département, de la région et au-delà à venir les soutenir dans ce combat qu’ils mènent depuis plus de 100 Jours.
Airbus DS
Troisième journée de mobilisation à Airbus DS réussie :
L'intersyndicale (CGT, CFDT, Unsa) a appelé à 2h de grève et à défiler autour du site principal de Toulouse et à un barbecue à Elancourt
Environ 400 salariés se sont mobilisés.
Malgré une communication offensive de la direction qui explique que l'accord en signature est super, les salariés ne sont pas dupes. Beaucoup de jeunes, de cadres, de mensuels, des salariés des autres sites d’Astrolabe et Géo sont venus. Encore une fois ; La CGT en pointe pour la mobilisation : seule à distribuer le midi à Toulouse pour l’appel à la grève et qui rythmait le cortège toulousain.
Les syndicats CGT des sites d'Airbus DS vont maintenant regarder comment poursuivre alors que l'accord pourrait être signé par CGC et FO et que la CFDT et l'UNSA ne semblent pas motivées à prendre de nouvelles initiatives.
Fonderie du Poitou Alu (86)
A la date limite de dépôt des offres fixée au 28 mars à 17h00, aucune offre de reprise n’est parvenue au tribunal de commerce de Paris pour la reprise de la Fonderie du Poitou Alu. Il reste deux industriels qui ne se sont pas prononcés pour déposer une offre. On peut craindre qu’à l’issue de la procédure, on se dirige vers la fermeture de la fonderie et la suppression des 300 emplois.
Aujourd’hui, la CGT déplore que Renault et le Gouvernement n’aient pas voulu reprendre le site à leur charge pour laisser le temps de réussir une diversification vers les pièces pour les véhicules électriques. C’est tout un savoir-faire et des compétences qui disparaissent ! (Lire la suite du Communiqué de presse en PJ).
Ustm 63
Dans le cadre des négociations pour les RMH 2022, la CGT a consulté l’ensemble des syndicats. 75 % se sont prononcés pour la signature de l’accord pour une revalorisation de 3.2%. Au regard du résultat de cette consultation, la CGT Métallurgie du Puy de Dôme signera l’accord.
Thalès
Les actions se poursuivent partout dans les entités du groupe pour la 10ème semaine consécutive pour une vrai politique salariale, malgré l’acharnement de la direction qui n’hésite pas à assigner les représentants syndicaux au tribunal pour stopper la grève, mais c’est sans compter sur leur détermination. Retrouvez la vidéo sur Facebook :ICIou YouTube :ICI
L’intersyndicale CGT, CGC, CFDT et CFDT lance la pétition : "Soutien envers tous les salaries assignes en justice par Thales et réclamer l’arrêt de ces répressions inacceptables" l’objectif est d'atteindre 10 000 signatures. pour signer, c'estICI
Constellium (63)
Record du pourcentage de grévistes(100% des présents du poste de l’après-midi).
Après le conflit de fin février contre l’augmentation des rythmes de travail, le non-paiement des formations, les organisations incomprises, les pressions et le travail en sous-effectif en maintenance,c’est au tour de la vie privée, de l’étiquette syndicale, et des évolutions de carrières.En effet, l’encadrement du service passe son temps à faire la chasse aux grévistes, aux sympathisants CGT et violent la vie privée de certains salariés.
Ils vont même jusqu’à demander au personnel de faire un choix entre les problèmes de la vie et le travail. Ils font comprendre aux plus réticents que leur évolution de carrière c’est du passé.
A voir ou à revoir
N'hésitez pas à revoir l'intervention deStéphane FLEGEAU, Secrétaire Général Adjoint de la FTM-CGT, en charge du secteur revendicatif lors de l'émission "Un monde en docs" sur la thématique "Industrie :… à quel prix ?" du samedi 26 mars sur la chaîne Public SénatICI