La CGT ROISSY : appel à la lutte pour les salaires
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À la veille des vacances de noël, c’est l’effervescence à l’Union locale (UL) de Roissy.
Au fond d’un parking, la nouvelle bourse du travail est plus accessible que l’ancienne même s’il n’y a pas de fléchage depuis la sortie de la navette qui relie les parkings aux terminaux de l’aéroport.
Plus d’une dizaine de camarades de la CGT s’activent. Nicolas, secrétaire de l’UL fait le point avant que les équipes ne se déploient. C’est la seconde initiative décidée par la nouvelle direction de l’Union locale élue en début d’année.
« Nous allons installer une table à la sortie de la navette du terminal. Par équipe de deux ou trois, je vous propose de nous déployer sur la zone. Nous distribuerons le tract et proposerons une consultation sur les salaires. »
Il distribue les gilets rouges CGT pour identifier les militants et des paquets de cartes de visite de l’UL pour faire connaître l’adresse des nouveaux locaux.
14 militants s’étaient inscrits à l’initiative. Au total, ils sont une vingtaine sur le lieu de rendez-vous. Lors du dernier déploiement, en novembre, ils avaient ciblé les parkings pour toucher les salariés des plateformes logistiques.
Mais, en cette veille de départ en vacances, l’Union locale a choisi les couloirs de l’aéroport. Alors, pas facile de différencier les voyageurs des travailleurs dans le flot continu des allées et venues.
En fins connaisseurs des lieux et des habitudes, les équipes essayent de repérer les emplacements stratégiques devant les sorties réservées aux personnels.
« La CGT est bien implantée dans les grosses entreprises comme Air France, ADP, Transdev. Nous sommes aussi présents chez les loueurs de voitures ou dans la logistique, mais il y a beaucoup d’intérimaires, de turn-over et de la sous-traitance en cascade. C’est plus difficile pour implanter une activité syndicale pérenne. » constate le Premier secrétaire de l’Union locale.
À la fin de la pause-déjeuner, certains militants rejoignent leur lieu de travail. Les autres se retrouvent à l’UL pour partager un repas et débriefer.
Sans attendre le dépouillement de la consultation, les camarades font remonter les discussions avec les salariés. Si la question salariale est présente, les conditions de travail et la précarité des contrats de travail ressortent également des échanges. Les militants font le lien avec le projet de réforme des retraites.
« C’est certain, le sujet de la retraite sera dans toutes les têtes. On se tient prêt. » Prévient un militant en attendant que soit fixée la date de la prochaine initiative.