La CGT ROISSY : appel à la lutte pour les salaires

Publié le par FSC

 

 

Déploiement à l’union locale de Roissy
TEMPS DE LECTURE : 3 MIN.
PUBLIÉ LE 22 DÉC. 2022
Premier bassin d’emploi d’Ile-de-France, avec 90 000 salariés répartis dans plus de 750 entreprises, l’Union locale CGT de la plateforme de l’aéroport de Roissy a du pain sur la planche. Pour aller à la rencontre des salariés, la structure locale CGT a décidé de se déployer une fois par mois dans les centaines de kilomètres de couloirs et parkings du site.
Imagette
Vie syndicale

À la veille des vacances de noël, c’est l’effervescence à l’Union locale (UL) de Roissy.

Au fond d’un parking, la nouvelle bourse du travail est plus accessible que l’ancienne même s’il n’y a pas de fléchage depuis la sortie de la navette qui relie les parkings aux terminaux de l’aéroport.

Le déploiement, ça s’organise.

Plus d’une dizaine de camarades de la CGT s’activent. Nicolas, secrétaire de l’UL fait le point avant que les équipes ne se déploient. C’est la seconde initiative décidée par la nouvelle direction de l’Union locale élue en début d’année.

« Nous allons installer une table à la sortie de la navette du terminal. Par équipe de deux ou trois, je vous propose de nous déployer sur la zone. Nous distribuerons le tract et proposerons une consultation sur les salaires. »

Il distribue les gilets rouges CGT pour identifier les militants et des paquets de cartes de visite de l’UL pour faire connaître l’adresse des nouveaux locaux.

Aller au contact des salariés.

14 militants s’étaient inscrits à l’initiative. Au total, ils sont une vingtaine sur le lieu de rendez-vous. Lors du dernier déploiement, en novembre, ils avaient ciblé les parkings pour toucher les salariés des plateformes logistiques.

Mais, en cette veille de départ en vacances, l’Union locale a choisi les couloirs de l’aéroport. Alors, pas facile de différencier les voyageurs des travailleurs dans le flot continu des allées et venues.

En fins connaisseurs des lieux et des habitudes, les équipes essayent de repérer les emplacements stratégiques devant les sorties réservées aux personnels.

« La CGT est bien implantée dans les grosses entreprises comme Air France, ADP, Transdev. Nous sommes aussi présents chez les loueurs de voitures ou dans la logistique, mais il y a beaucoup d’intérimaires, de turn-over et de la sous-traitance en cascade. C’est plus difficile pour implanter une activité syndicale pérenne. » constate le Premier secrétaire de l’Union locale.

Des initiatives encourageantes.

À la fin de la pause-déjeuner, certains militants rejoignent leur lieu de travail. Les autres se retrouvent à l’UL pour partager un repas et débriefer.

Sans attendre le dépouillement de la consultation, les camarades font remonter les discussions avec les salariés. Si la question salariale est présente, les conditions de travail et la précarité des contrats de travail ressortent également des échanges. Les militants font le lien avec le projet de réforme des retraites.

« C’est certain, le sujet de la retraite sera dans toutes les têtes. On se tient prêt. » Prévient un militant en attendant que soit fixée la date de la prochaine initiative.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article