Succession de Philippe Martinez à la CGT : un deuxième candidat face à Marie Buisson ?
/image%2F1449569%2F20221218%2Fob_2b88a7_olivier-mateu.jpg)
Marie Buisson ne pourrait pas être la seule candidate à la succession de Philippe Martinez à la tête de la CGT : l’union départementale CGT des Bouches-du-Rhône va proposer la candidature de son secrétaire général, Olivier Mateu.
L’union départementale CGT des Bouches-du-Rhône va proposer la candidature de son secrétaire général, Olivier Mateu, pour briguer la tête de la CGT, face à la candidate désignée par la direction sortante, Marie Buisson, selon un courrier obtenu par l’AFP vendredi 16 décembre.
L’union départementale CGT des Bouches-du-Rhône va proposer la candidature de son secrétaire général, Olivier Mateu, pour briguer la tête de la CGT, face à la candidate désignée par la direction sortante, Marie Buisson, selon un courrier obtenu par l’AFP vendredi 16 décembre.
Une candidature d’Olivier Mateu portée lors du prochain CCN
« La commission exécutive de l’UD CGT 13 décide de porter […] lors du prochain CCN (Comité confédéral national, NDLR), que nous souhaitons extraordinaire et dans les plus brefs délais, la candidature (de son) secrétaire général, Olivier Mateu, à la responsabilité de secrétaire général de la confédération », écrit l’union départementale dans un courrier daté du 5 décembre.
Une liste provisoire a été présentée au CCN de novembre, où ne figurait pas le nom d’Olivier Mateu, son UD n’ayant pas respecté la règle fixée par le CCN de présenter la candidature d’au moins une femme en plus de la sienne. Il n’y a en théorie pas de raison qu’il en aille différemment au CCN des 31 janvier et 1er février.
Membre de la direction actuelle (le bureau confédéral), Céline Verzeletti souligne toutefois qu’« il a été décidé » lors du CCN de novembre qu’il «fallait retravailler la liste », et que le critère exigeant la présence d’au moins une femme « peut bouger à tout moment ».
Le nom de M. Mateu pourrait donc être ajouté lors du prochain CCN, ou même lors du Congrès, prévu du 27 au 31 mars à Clermont-Ferrand.
« Tous les noms de la liste initiale (des «
mis à disposition » NDLR) peuvent être réintégrés à la CEC jusqu’au Congrès », a souligné la dirigeante syndicale.
Une possible déflagration
Si la candidature d’Olivier Mateu devait aboutir, ce serait une déflagration pour la confédération, peu habituée à voir des candidats s’affronter pour la place de numéro Un.