Un mouvement de la PAIX à reconstruire ?

Publié le par FSC

Remarques issues du blog de Danielle Bleitrach et de la traduction d"Ariane Dunlop du site russe :https://svpressa.ru/war21/article/363786/.

Le point de vue est celui du journaliste letton Vladimir Linderman accusé par le gouvernement letton de soutenir l'opération militaire spéciale ( SVO ), sur les perspectives du mouvement anti-guerre en Europe.

On notera qu'il souligne la montée du mouvement anti-guerre en Allemagne et en Italie avec d'imortantes manifestations ces derniers jours exigeant en particulier l'arrêt de la fourniture d'armes au régime de Kiev.

Pour la France il en va de toute autre façon avec d'un côté l'échec des rassemblements calés de fait sur les exigences de l'OTAN.

Ces rassemblements faisant porter la responsabilité de la situation sur la seule Russie (à Poutine) en exonérant donc la responsabilité essentielle de l'OTAN et des Etats-Unis. Dans ce cas l'exigence de Paix se résumant à un retrait des troupes russe de l'Ukraine et laissant la porte ouverte comme on a pu le voir avec la manifestation à République du samedi 25 février à la présence d'éléments fascistes ukrainiens.

Mais de l'autre côté aussi, la grande faiblesse de rassemblements libérés du récit otanien même si le mérité de ces rassemblements ne peut être ignoré.

Faiblesse que l'on peut attribuer principalement à l'alignement des organisations poilitiques et syndicales de la gauche historique sur le récit dominant matraqué quotidiennement dans les médias système privés, détenus par " nos " oligarques ", mais également publics.

D'où effectivement la question de la nécessité d'une véritable reconstruction du mouvement français de la paix et de la nécessité de mener le combat à l'intérieur des organisations de la gauche historique.

 

 

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Qui est Vladimir Linderman 

information reprise sur Youtube


Vladimir Linderman est un non-citoyen européen. Par un accident de la politique et en contradiction flagrante avec l'un des droits de l'homme les plus fondamentaux, il n'appartient à aucune nation et n'est citoyen d'aucune.

Bien qu'il soit né et qu'il ait vécu toute sa vie en Lettonie, lorsque le pays a retrouvé son indépendance en 1991, il n'a pas obtenu la citoyenneté, comme des centaines de milliers de résidents des États baltes. En fait, toutes les personnes, familles et enfants qui ont déménagé entre 1940 et 1991 et leurs descendants, comme si cette partie de l'histoire était effacée comme un effet secondaire du recouvrement de la souveraineté, ont vu leur nationalité effacée également.

  
18% de la population de la Lettonie sont des "non citoyens" et, bien qu'ils paient des impôts, ils sont privés de droits politiques et n'ont pas les mêmes possibilités d'emploi que les véritables citoyens des pays baltes. Par exemple, ils ne peuvent pas être pompiers ou capitaines, ou exercer de nombreuses autres professions dans une liste de restrictions spéciales conçues pour eux.  
Vladimir a été un citoyen actif, réclamant la chose simple dont bénéficient même les personnes moins privilégiées, la nationalité. Il a été gravement persécuté, accusé de crimes qu'il n'a pas commis, forcé de quitter le pays, envoyé en prison jusqu'à ce qu'il soit acquitté et récemment, à son retour de Finlande où il était venu invité par des politiciens, il n'a même pas été autorisé à traverser l'Estonie, comme persona non grata et a dû retourner en Finlande. 
C'est alors que nous nous sommes rencontrés, introduits par Oksana Chelyseva, une journaliste russe et militante des droits de l'homme.


Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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Vladimir Linderman

 

“Les actions anti-guerre dans les villes allemandes et italiennes pourraient être le premier pas vers la création d’un nouveau Mouvement de la paix en Europe. L’ancien Mouvement de la paix, né pendant la guerre froide, est politiquement en faillite.

Il existe quelques monstres sacrés, comme le fondateur de Pink Floyd, Roger Waters, qui sont restés fidèles aux idéaux de leur jeunesse. Mais la plupart se sont transformés en marionnettes du système et prêchent dans l’esprit de la dystopie d’Orwell : “Plus l’Ukraine aura d’armes, plus vite la paix viendra”. Oui, oui, bien sûr…

Pourquoi je pense que le nouveau Mouvement de la Paix a une chance ?

Tout d’abord, la proportion d’Européens qui en ont assez du soutien fanatique à l’une des parties du conflit est d’au moins un tiers. C’est une base sociale importante. Et elle est en pleine croissance.

Deuxièmement, la position de la Chine. J’ai été surpris par la critique superficielle de l’initiative de paix chinoise dans les chaînes de télégrammes russes. Vous ne comprenez tout simplement pas. Il ne s’agit pas d’un coup d’un soir dont on discute dans une émission de télévision. Il s’agit de la stratégie d’un État qui vise le titre de champion du monde.

La Chine défie les États-Unis pour le titre et va, je crois, aider toutes les graines de l’anti-américanisme en Europe à germer (je commence à m’exprimer à la chinoise…) La Chine est intéressée à promouvoir le pacifisme européen.

Troisièmement, les partisans de la paix ont maintenant une réelle opportunité de diffuser largement leurs opinions. Il suffit de le faire à bon escient. Cette opportunité, c’est Twitter. Le nouveau propriétaire, Elon Musk, ne sera que trop heureux. L’autre jour, il s’est publiquement aligné sur l’opinion selon laquelle il y a eu un coup d’État en Ukraine en 2014.

Pour réussir, le nouveau mouvement pour la paix doit construire un vaste réseau international horizontal de partisans et de mise en réseau. Le slogan du mouvement doit être concis et clair. La paix maintenant, par exemple. Ou Les pourparlers de paix maintenant”.

 

 

 

 

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Elon Musk s’est mêlé à la guerre en Ukraine avec un plan de paix qu’il aurait mûri. Le gouvernement ukrainien a fait part de son point de vue : peut-être ferait-il mieux de se taire.

Il a suffi d’un tweet pour provoquer une très vive protestation des autorités ukrainiennes. Ou, plus exactement, d’une succession de messages de la part d’Elon Musk autour d’un plan de paix pour l’Ukraine qui, selon lui, mettrait un terme à l’offensive militaire de la Russie sur son sol. Des messages assortis d’un sondage sur Twitter, pour recueillir l’opinion de ses followers.

L’entrepreneur américain a décliné sa vision diplomatique en quatre points, qui seraient suffisants pour régler un conflit qui dure depuis plus de sept mois (huit ans, si l’on remonte jusqu’à l’invasion de la Crimée en 2014) et a fait des milliers de morts militaires et civils. Mais les pistes avancées tendent à acter les possessions territoriales russes et à neutraliser l’Ukraine.

Ces points sont :

 

- Refaire les élections des régions annexées sous la supervision de l’ONU. La Russie se retire si telle est la volonté du peuple ;

  • - La Crimée fait officiellement partie de la Russie, comme c’est le cas depuis 1783 (jusqu’à l’erreur de Khrouchtchev) ;

  • - L’approvisionnement en eau de la Crimée est assuré ;

  • - L’Ukraine reste neutre.

Sa proposition a ensuite été soumise à un questionnaire sur Twitter — ce qui est tout à fait curieux,, pour de la diplomatie –, qui en l’état actuel du vote est globalement rejetée à 60 % des sondés (mais les résultats fluctuent). Dans d’autres tweets, il se dit assez convaincu qu’une telle négociation finisse par se faire, lorsqu’il y a trop de morts ou si un conflit nucléaire se profile.

Mécontent de voir que son petit questionnaire ait mené au rejet de sa proposition, il a ensuite assuré qu’il s’agirait d’une manipulation à cause de « bots » qui auraient voté en sa défaveur.

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