"S'ils deviennent marxistes, je m'en retirerais" : Bernard Arnault répond à son "interventionnisme supposé" aux "Échos"
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Il assure ne pas intervenir au sein du journal. Ce jeudi 22 juin, Bernard Arnault, récemment sacré l'homme le plus riche du monde et patron du groupe LVMH, a répondu aux questions du "Figaro", lui, qui est habituellement très discret dans les médias.
"'Les Echos' sont dotés d'une charte éditoriale, qu'ils s'efforcent de respecter"
"Pensez-vous que les médias ont une responsabilité dans la mentalité des Français (dans la réponse précédente, Bernard Arnault a estimé être critiqué en France parce qu'il était un mécène privé, ndlr) ?", a demandé "Le Figaro". "Les personnes hostiles au libéralisme sont très présentes dans certains médias. Bien que les Français, dans leur grande majorité, comprennent que si nous sommes un pays de liberté, c'est aussi grâce à la liberté d'entreprendre", a répondu le milliardaire de 74 ans.
Et d'ajouter : "En ce qui concerne l'interventionnisme supposé pour tout actionnaire d'un média, j'ai expliqué à la commission d'enquête du Sénat que ce n'est jamais moi qui inspirais les articles des 'Echos'". "'Les Echos' sont dotés d'ailleurs d'une charte éditoriale, qu'ils s'efforcent de respecter", a indiqué Bernard Arnault.
Et de lâcher tout de même :
"S'ils devenaient marxistes, je m'en
retirerais".