UKRAINE : Une mission africaine est attendue à Kiev et à Moscou pour une médiation de paix

Publié le par FSC

La tonalité de la note du Monde insistant sur la faible portée de l'initiative indique une forme d'irritation vis-à-vis de cette initiative.

Mais décidément face au désarroi des tenants de l'hégémonie US le monde bouge et l'iniative politique, les démarches diplomatiques d'envergure ne sont déjà plus l'appanage de l' occident collectif !

Et aucune initiative de PAIX ne sera de trop pour mettre fin à cette guerre et pour que s'arrête la fourniture sans limites d'armes au régime de Kiev !

 

 

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SOURCE : Le Monde

 

Une mission africaine est attendue vendredi à Kiev, puis le lendemain à Saint-Pétersbourg, pour une médiation de paix visant à résoudre le conflit entre les deux pays, même si le retrait de dernière minute de plusieurs membres de la délégation semble assombrir les chances de succès. Quatre chefs d’Etat africains, un premier ministre et un envoyé spécial doivent entamer des pourparlers avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, puis son homologue russe, Vladimir Poutine.

Cette médiation survient toutefois en pleine contre-offensive ukrainienne, avec une intensification des combats sur le terrain. « En temps d’escalade du conflit, la recherche d’une solution de paix doit être parallèlement accélérée », a déclaré jeudi dans un communiqué le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

« Les conditions pour des discussions pacifiques et constructives ne sont plus réunies » avec l’intensification des violences, a toutefois déclaré mercredi à l’Agence France-Presse (AFP) une source diplomatique congolaise. Jeudi soir, la télévision nationale congolaise a annoncé que le président, Denis Sassou-Nguesso, dont la participation était incertaine, ne serait finalement pas du voyage. Il sera représenté par son directeur de cabinet, le général Florent Ntsiba.

Deux autres chefs d’Etat se sont désistés. Le président ougandais, Yoweri Museveni, testé positif au Covid-19, a choisi un ancien premier ministre comme envoyé spécial. L’Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi sera, lui, remplacé par son premier ministre. Ces défections sont « susceptibles d’affaiblir la portée de l’initiative africaine », a estimé la source congolaise.

A ce stade, seules les participations de M. Ramaphosa, des présidents sénégalais, Macky Sall, et zambien, Hakainde Hichilema, ainsi que celle du président comorien, Azali Assoumani, à la tête de l’Union africaine depuis février, sont confirmées. Ils doivent prendre un train depuis la Pologne pour rejoindre Kiev vendredi.

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