C'est la situation géopolitique nouvelle qui offre un point d'appui majeur pour résister ... et ouvrir la voie à une véritable alternative au service du peuple
Pour le mouvement social, pour les organisations syndicales, pour la gauche qui n'a pas renoncé à transformer le monde ce qui constituent les impératifs majeurs de l'heure :
la conscience de la situation géopolitique nouvelle, rompre avec l'atlantisme, le suivisme des courants idéologiques dominants (droits de l'homme comme vecteur des ingérences guerrières occidentales ...), renouer avec les couches populaires et les soustraire et au retrait abstentionniste et à l'influence contre-nature de l'extrême droite, en finir avec la soumission à la social-démocratie (politique et syndicale toujours prête à voler au secours de la domination et du maintien de l'exploitation capitaliste) au nom de l'impératif unitaire ... et effectivement fuir comme la peste les leurres et les diversions qui visent à diviser les forces populaires ...
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SOURCE : Histoire et Société
Ce qui se passe dans les BRICS est l’aboutissement d’un processus et le début d’une transformation qui nécessite l’intervention citoyenne
le premier sommet des quatre pays BRIC a eu lieu le 16 juin 2009 à Iekaterinbourg, en Russie, c’est-àdire un pays qui alors appartenait au G8. Le second sommet a lieu le 16 avril 2010 à Brasília, au Brésil. Les deux premières rencontres témoignent d’une institutionnalisation des sommets du BRIC et participe ainsi à la formation d’une « nouvelle réalité géopolitique ». Le 14 avril 2011, le troisième sommet du BRIC, qui a lieu à Sanya (Hainan), en Chine, est aussi le premier sommet du BRICS, avec l’adhésion officielle de l’Afrique du Sud, qui fait de facto disparaître le « Triangle Brésil – Inde – Afrique du Sud ».Au départ Les BRIC paraissent rentrer dans l’ordre unipolaire existant, ce sont des pays à forte croissance, dont, au début du XXIe siècle, le poids dans l’économie mondiale augmente. Ce terme est apparu pour la première fois en 2001 dans une note de Jim O’Neill, économiste de la banque d’investissement Goldman Sachs, et a été repris en 2003 dans un rapport publié par deux économistes de la même banque. Ce rapport tendait à montrer que l’économie des pays du groupe BRIC allait rapidement se développer ; le PIB total des BRIC devrait égaler en 2040 celui du G6 (les États-Unis, l’Allemagne, le Japon, la France, le Royaume-Uni et l’Italie).Regroupés, les BRIC pourraient faire contrepoids au G8 (dont la Russie fait pourtant déjà partie). » « Les arguments soutenant cette étude sont que ces économies ont adopté l’économie de marché, et ont engagé les réformes leur permettant de s’intégrer dans l’économie mondiale, notamment l’éducation, les Investissements directs à l’étranger (IDE), la création d’entreprise. » Mais il semble que cette anticipation ait sousestimé deux facteurs, le premier est le poids réels des économies en question, leur contenu qualitatif par rapport à la financiarisation du “Nord”, leur capacité attractive face au déclin autodestructeur de l’impérialisme nord américain avec ses vassaux.
Comment une telle politique d’intégration au G8, d’économies émergentes que l’empire croyait avoir soumises est-elle aujourd’hui en train de devenir cette alternative qui parait menacer l’hégémonie des institutions de Bretton wood, au sein duquel les BRICS sont pourtant nées en tant que ces institutions étaient devenues l’instrument de l’hégémonie des Etats-Unis et des puissances occidentales? Répondre à cette question en suivant le processus montre à quel point les BRIC puis les BRICS n’étaient pas et ne sont toujours pas l’adversaire de l’impérialisme US mais le déclin de celui-ci, son aspect destructeur est confronté à la manière dont par leur existece même ce “club” des nations émergentes est en train de le contrecarrer dans son bellicisme, dans son pillage. Le mépris et la paranoïa du narratif politico-médiatique s’explique par la nature d’un processus que l’empire et son système de propagande n’a pas vu venir.
Comment le non alignement est-il devenu la logique sous jacente des BRICS et leur force attractive ?
Si à partir de l’observatoire idéal de cette logique des non alignées qu’était Cuba, après la chute de l’URSS on pouvait percevoir l’existence d’un processus (dès 2004), à savoir de nouveaux rapports sud-sud, il fallait néanmoins faire confiance à ce qui paraissait relever de l’utopie, mais qui en fait partait d’une analyse objective sur laquelle je voudrais revenir. En effet, j’ai tenté d’exposer cette logique dans un livre qui a été encombré dans son exposition par le fait que mes deux co-auteurs ne comprenait absolument pas où je voulais en venir (Les Etats-Unis de mal empire, ces leçons de résistance qui nous viennent du sud; Aden, la version espagnole publiée à la Havane et que j’avais partiellement ré-écrite est nettement meilleure). Dans cette perception de ce qui était en train de naître et qui donnerait les BRICS aujourd’hui, il y avait la découverte d’un rapport de Fidel Castro en 1983, dans lequel il prévoyait la crise et indiquait que malgré sa planification l’URSS ne pourrait pas l’éviter.
Sa démonstration était simple: le système hégémonique celui de la colonisation, qui se prolongeait avec l’impérialisme des Etats-Unis était en pleine crise mais grâce à son armée et le dollar, il reporterait cette crise sur le reste du monde, sans pour autant pouvoir résoudre ses problèmes internes. Le sud n’avait rien à attendre de ce système US occidental, il devait créer une dynamique sud-sud pour son propre développement.
A partir de cette lecture, et le fait que je résidais souvent à Cuba, l’île qui, confrontée à un nouvel état du monde, la chute de l’URSS, avait choisi de résister à partir de ses propres atouts, son niveau de développement humain autant que l’extraordinaire niveau politique de son peuple, avec une dimension écologique remarquable, un pays entier incarnait ce qui pouvait paraître une utopie mais était déjà un processus objectif, quel que soit le coût de la résistance elle est moindre par rapport aux effets de la soumission.
Cuba n’était pas comme on me le disait au sein du PCF en train de s’accrocher au passé, cette île minuscule affrontait l’avenir. Avec une capacité d’innovantion géostratégique étonnante. Il faudrait revenir sur les relations nouées dès cette époque avec non seulement l’Amérique latine, Chavez, Lula mais aussi l’Afrique et la Chine. Il s’est avéré qu’en ce qui concerne ces deux derniers continents j’ai eu la chance d’avoir un dialogue fondamental avec jorge Risquet. Il avait la même passion que moi pour ce qu’il appelait “le travail” et qui en fait consistait à concrétiser sous l’impulsion de Fidel les lignes concrètes de résistance. Il les avait appliqué en Afrique, avait négocié avec kissinger, et il était également l’envoyé diplomatique de Cuba en Chine. Il m’a aidé à percevoir les fondamentaux de cette résistance et comment Cuba dans la tourmente tenait bon au nom de l’humanité et ce avec simplicité et sur l’essentiel, à savoir les points d’intervention privilégiés; la maitrise des ressources nationales en développant une politique de santé et d’éducation. J’ai été témoin de la manière dont dans ces années pourtant terribles pour le peuple cubain, Fidel avait été au centre de cette resurrection secrète du sud,y compris en invitant à des forums, des intellectuels, des forces politiques en particulier d’Amérique latine, dans les travées il y aavait derrière moi un indien inconnu du nom d’Evo Morales, à la tribune un dirigeant de la banque mondiale Stiglitz. Fidel affrontait la crise des balseros, et peu de temps après accueillait Chavez bénéficiant d’une amnistie de son “coup d’Etat” à sa descente d’avion à la Havane. Un combat dont nul n’imaginait qu’il serait victorieux était entamé pour la libération des 5.
Alors qu’en Europe, au sein du PCF et de toute la gauche, il y avait la débâcle et un mode de résistance qui considérait que le communisme, l’URSS avait failli et que le seul mode de résistance était autour des élus et pour cela il fallait s’entendre, même se confondre avec la social démocratie qui elle même sous l’ère Mitterrand installait le “néolibéralisme”, l’adhésion à l’UE et de fait l’atlantisme. C’est-à-dire ce qui représentait pour les pays du sud une politique imposée dans le sang et la torture comme au Chili et le choix des plans d’ajustement structurel, la destruction des Etats, l’échange inégal, l’informel en Afrique. Pour des raisons professionnelles, en tant que sociologue, sur le terrain, j’ai durant cette période vécu les effets de cette offensive en Afrique autant qu’à Cuba, centre de la résistance en Amérique latine.
On fait une erreur si on croit que l’impopularité occidentale et celle de la France sont simplement lié au colonialisme, et même aux réseaux foccart de la droite, la vague la pire a été celle dite néo-libérale dans laquelle la gauche, le pS mode Hubert Vedrine et le Rwanda, a été peut-être encore plus devastatrice. Toute cette histoire là, faute de bénéficier ce qu’il y avait à Cuba, un parti communiste qui avait choisi de résister n’a jamais affleuré la conscience de la majorité des Français et en particulier de la jeunesse pour qui le monde est devenu de plus en plus incompréhensible.
Un nouveau contexte pour les luttes en France aussi
C’est l’ensemble de la note qui est présentée aujourd’hui à la France. Le secteur international du PCF et sa représentation au Parlement européen s’est complètement inscrit dans ce sillage du consensus arlantiste, des opérations de pillage sous couvert des droits de l’homme, de la lutte contre le terrorisme, etc… .
Pourtant la France présentait le paradoxe de refuser dans son sol national les “réformes” néolibérales que les mêmes imposaient au nom des monopoles financiarisés au reste du monde à travers des nationalisations privatisations qui ont desindustralisé la France et l’ont soumis à un capital financier avec le poids de véritables prêteurs sur gage comme le “club de Paris”utilisant avec le franc CFA les finances des Etats soumis dont on achetait des dirigeants, technocrates, parachutés pour poursuivre ce pillage. L’idéologie des “droits de l’homme, de la démocratie a couvert un pillage caeactérisé et des pratiques de répression qui se poursuivent : ce qui se passe avec la Cédéao est exemplaire.
Partout, il s’est joué avec les Etats-Unis une comédie dans laquelle les velleités d’indépendances, l’hypothèse de l’autonomie y compris européenne finissaient dans un alignement sur les expéditions menées au nom d’une lutte contre le terrorisme que l’occident était de plus en plus suspecté de l’entretenir pour justifier une présence militaire. Comme les institutions de Bretten Wood y compris l’ONU, mais surtout le FMI, la Banque Mondiale, généraient d’autres institutions régionales chargées sous couvert de marché et de démocratie de légaliser et légitimer le pillage.
Au plan intérieur, les luttes comme celles récentes sur les retraites se heurtaient non seulement à l’identité des politiques de droite ou de gauche, mais à l’accptation d’une soumission politique à cette absence d’alternative. Au fait, que dans de telles conditions, malgré un mouvement de rejet , celui-ci avait été incapable d’entrainer l’ensemble des salariés. On retrouve les mêmes traits dans le mouvement de la paix. Il est né de cette période une espèce de constellation dans laquelle se mélangeaient des résistances, essentiellement à partir du secteur public, un primat des élus et donc des arrangements de sommet, une perte totale de repère historique et geopolitique avec une dérive social démocrate dans laquelle l’uRSS devenait un repoussoir comme tout ce qui touchait au socialisme réel. A la marge, cette constellation produisait des radicalisation marginale qui produisaient encore plus de division et de fait des destruction des organisation tout en entretenant une certaine transmission idéologique mais qui s’appuyait de moins en moins sur les classes populaires.
il ne s’agissait pas seulement de gens plus ou moins vendus, privilégiant la lutte des places, ils existaient mais ce qui dominait au sein du PCF était une sorte d’obstination à vouloir rester communiste, sans très bien savoir ce que cela signifiait avec quelques restes du centralisme démocratique qui devenaient l’instrument des “liquidateurs”. Comme me le faisait remarquer Risquet: que l’on ait peur de Staline, que l’on vénère Fidel au point de tout accepter passe encore: mais Robert Hue… La dérive du PCF n’en finissait pas de stupéfier les communistes et les forces progressistes internationales. De ce point de vue la situation a peu évolué même si depuis le 38 e congrès il ya une amorce de recoquête interne.
L’ncapacité à percevoir la nouvelle donne
Ce qui demeure c’est l’incapacité à percevoir l’opportunité que présentent justement cette nouvelle figure multipolaire avec domination des rapports sud-sud dans l’état actuel du processus et combien aujourd’hui partout il nécessite l’intervention populaire, se nourrit de celle-ci . En effet, si à partir des années soixante et dix, avec une accélération à partir de 1990, la chute de l’URSS et l’ofensive impérialiste néo-libérale, nous avons déployé tous nos efforts sur un champ magnétique de contre-révolution qui s’inscrivait a contrario et empêchaient qu’ils aient les résultats recherchés, avec l’impossbilité d’une perspective politique vers le socialisme.
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Il existe désormais un retournement de tendance, un processus dans lequel il est impératif de s’inscrire. Une image me vient pour l’expliquer: Archimède a dit “donnez moi un levier et un point d’appui et je soulève le monde. Le levier c’est la force de la lutte des classes, une classe ouvrière, des travailleurs qui ne peuvent pas accepter la politique qui leur est imposée, mais le point d’appui c’est cette situation géopolitique nouvelle dont les incidences conditionnent les luttes internes, qu’il s’agisse des défis evironnementaux, de santé, du climat, de la paix. il s’agit de ne pas se tromper d’adversaire ce qui engendre les divisions stériles.
Ainsi je suis convaincue que la plupart des polémiques dans lesquelles les forces politiques se déconsidèrent, “la gauche” au premier chef, sont le produit de cette cécité sur les possibles. Par exemple, il ya des lignes de fractures qui sont liées à des périodes antérieures mais ceux qui adoptent une attitude anti-OTAN, anti-impérialisme, ceux qui concervent l’idée de la nécessaire fin du capitalisme réel dans sa crise d’hégémonie et qui ne rentrent pas dans le mythe de “la démocratie” telle que la porte l’hégémonie en crise, ceux qui ont une autre conception de la démocratie, par et pour le peuple, dans sa majorité, ceux qui refusent les campagnes de haine et cherchent à voir quels sont les enjeux de classe réels, sont en situation de dépasser les divisions groupusculaires.
La censure, le conformisme dans lequel on tente de réduire le débat sur la perspective sont l’ultime obstacle, les procès a priori sont les obstacles, il faut réarticuler les analyses politiques , théoriques, sur l’expérience concrète et sur des objectifs réels, voir les obstacles et les points d’appui non dans une vision “morale” mais par rapport aux défis posés.
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LES LEURRES :
Exemple, quelques titres et commentaires de l’invraisemblable presse française:
Le contexte: l’attention du monde est tournée vers les Brics
Voilà la manière dont il s’agit de détourner l’actualité:.. Comment détourner l’attention du peuple français des enjeux de ce qui se passe au sommet des Brics
Russie :
Prigojine, le patron de Wagner, tué dans un crash aérien aussitôt pas de problème c’est le chef mafieux Poutine qui est l’auteur de l’exécution, suit un véritable délire digne de LCI la Russie, sur le KGB, bref sur une description qui permet de lier la représentation de la Russie actuelle avec celle qu’ils ont bâti sur l’URSS et dont la finalité est de nous faire adhérer à la nécessité d’envoyer des armes et du fric à fond perdu à l’OTAN. Non seulement ils ne savent rien, mais en Russie ce seraient plutôt les services de l’OTAN et de la Grande Bretagne maquillés en services secrets terroristes de l’Ukraine qui sont désignés.
Entre nous on ne voit pas l’intérêt qu’aurait Poutine en plein sommet des Brics de procéder à un tel contrat de parrain digne des Correleone ? Et il ne s’agit pas seulement des délires habituels de LCI, la monstruosité de la désinformation, non Biden lui-même est capable de sortir cette perle : “ce serait pas une surprise” si la mort de Prigojine était confirmée, dit Washington, le genre de ‘”gaffe”que ne peut émettre un “dirigeant” convaincu de sa totale impunité, il peut insulter et avouer en même temps: au choix…
Chine :
Pourquoi l’économie de la chine va-t-elle si mal ? cette affrimation comme celles qui attribuent à la “recession” chinoise les effrois boursiers comme les problèmes que connaissent les économies européennes sont une escroquerie pure et simple. Comme me le commente Jean Claude Delaunay dans un bref échange d’E-mail : recession ? C’est quoi, ce machin? S’il y a récession en Chine, il y a Super-Désastre en France ou aux Etats-Unis. Avec leur blocus à la con, il est possible que les Américains créent des problèmes, c’est même vraisemblable. Mais ce sont des problèmes localisés et de court terme.
La capacité des Chinois à rebondir est très grande. Ils ont bien des plages d’investissements à couvrir avant de ralentir leur rythme. Toutes les analyses un peu sérieuse le confirment… Mais la presse française joue la rumeur en espérant qu’il en restera quelque chose pour entretenir la sinophobie imbécile… Pour faire oublier la politique réelle de la Chine telle qu’elle s’exprime à travers ce sommet.
Afrique :
La Cédéao au Niger s après la réunion des chefs d’état-major, l’organisation ouest-africaine n’a pas du tout abandonné l’option de la force pour rétablir la démocratie et le président Mohammed Bazoum dans ses fonctions. Selon des sources proches, le processus se poursuit. Le planning, qui a été validé à Accra et prévoit en ce moment la mise en place des troupes, est en cours. Là aussi il s’agit en dépit de toute réalité d’entretenir la flamme en faveur de la “démocratie”… alors qu’en matière de moeurs de voyous, ceux d’une invasion derrière le masque de la Cédéao est une indignité… mais tellement habituelle que l’on a des doutes sur la révolte qui a bizarrement éclaté dans le nord du Tchad depuis qu’il a reçu le nouveau premier ministre du Niger…
Sans oublier un grand classique: la description de la situation à Cuba, les difficultés d’approvisionnement, les pannes d’électrité, sans jamais faire la moindre allusion au blocus criminel, illégal des USA, alors même que cette asphyxie est devenue la logique sous jacente à la domination du dollar sur le monde entier, y compris sur les vassaux européens.
Dans le genre dévoiement du débat public, l’affaire de l'”antisémitisme” du rappeur sur laquelle s’excite la “gauche”me semble du même niveau, c’est un leurre comparable au “voile” et d’autres.
Non que l’antisémitisme comme tous les racismes ne soit pas lui même un terrible dévoiement mais parce que le dépasser passe par la conscience d’autres enjeux et pas entretenir partout les facteurs de division .
Personnellement je refuse de m’intéresser à ce genre de leurre du débat public, vu que de toutes façon il sera oublié dans 6 mois et on trouvera un autre du même tonneau..