MORBIHA, (hôpita) : victoire de la lutte et de la solidarité !
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Comment deux syndicalistesont gagné devant la justice
Deux employées syndiquées à la CGT avaient été sanctionnées par la direction de l’hôpital de Kerdurand, à Riantec (Morbihan), en 2019. Après quatre ans de combat juridique, Catherine Forrièrre et Sophie Dufaud ont gagné en justice.
Deux employées syndiquées à la CGT avaient été sanctionnées par la direction de l’hôpital de Kerdurand, à Riantec (Morbihan), en 2019. Après quatre ans de combat juridique, Catherine Forrièrre et Sophie Dufaud ont gagné en justice.
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Catherine Forrièrre, infirmière à l’hôpital de Kerdurand à Riantec (Morbihan), et Sophie Dufaud, ancienne aide médico-psychologique dans le même établissement et syndiquées à la CGT, reviennent de loin.
Leur direction avait décidé de les sanctionner, pour deux faits différents, le 9 avril 2019.
Le 23 décembre 2017, la direction du Groupe hospitalier Bretagne Sud (Lorient, Quimperlé, Le Faouët et Riantec) décide de faire travailler les agents de l’unité Bréhat, dont faisaient partie Sophie Dufaud et une autre infirmière syndiquée à la CFDT, en sous-effectif et au-dessous du minimum de sécurité.
« Au téléphone, le cadre nous a dit : « faites au mieux ». On a décidé de laisser des résidents au lit », explique Sophie Dufaut.
Quant à Catherine Forrièrre, il lui sera reproché d’avoir rappelé à un agent les dangers d’accepter de travailler une journée de 7 h 30 à 21 h 15.
« Pas de fautes »
Les trois soignantes avaient été convoquées en conseil de discipline, le 9 avril 2019. Bien que ce dernier ne décide d’aucune sanction envers les représentantes syndicales, la direction de l’établissement en décidait autrement.
Sophie Dufaud était sanctionnée d’un abaissement de six échelons soit une perte de salaire de près de 200 € nets par mois. Sa collègue syndiquée à la CFDT perdait un échelon et six mois de rémunération. Et huit échelons enlevés à Catherine Forrièrre.
Les soignantes ont contesté cette décision. Le tribunal administratif de Rennes leur a donné raison à l’automne 2021 pour Catherine Forrièrre et Sophie Dufaut, en mai 2023 pour la troisième infirmière. Nous nous sommes défendues, nous n’avions pas fait de fautes
, explique Catherine Forrièrre. Elles récupéreront leurs échelons et leur salaire.