"Le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates. (...) Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'œuvre du syndicalisme : il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste."
Charte d'Amiens
Le plateau de LCI fait grise : le général en chef de l'armée ukrainienne reconnaît l'échec de leur contre-offensive
Publié le
par FSC
Les plateaux de LCI totalement décontenancés ... et déconsidérés après avoir annoncé semaines après semaines, durant des mois la victoire de l'armée de Zelenski !
________________
SOURCE : Le Figaro
Guerre en Ukraine : le commandant en chef de l’armée ukrainienne reconnaît l’échec de la contre-offensive
Dans un entretien à l’hebdomadaire britanniqueThe Economist, le général Zaloujny estime qu’il n’y aura «probablement pas de percée profonde et belle».
Ce jeudi 2 novembre, le Kremlin a rejeté le terme d’«impasse», estimant que «la Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale» et que «tous les objectifs fixés devraient être atteints». Valeri Zaloujny, chef d’orchestre de cette contre-offensive qui n’a avancé que de 17 kilomètres en près de cinq mois, craint lui désormais ouvertement un enlisement qui avantagera la Russie, et compare le conflit à «la Première Guerre mondiale».
Auprès deThe Economist, le général Zaloujny reconnaît plusieurs erreurs dans la planification et le déroulement de la contre-offensive. Il concède d’abord avoir cru qu’infliger suffisamment de pertes à la Russie donnerait l’avantage à l’Ukraine. «La Russie a perdu au moins 150.000 hommes», estime-t-il. «Dans n’importe quel pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre». Mais, à supposer que ce chiffre soit exact, pas en Russie, qui a historiquement l’habitude de sacrifier un grand nombre de soldats pour arriver à ses fins, comme lors des Première et Seconde guerres mondiales.
Le haut gradé admet également que son armée n’a pas avancé aussi rapidement qu’il l’avait prévu. «Selon les manuels de l’Otan et les calculs que nous avions faits, quatre mois auraient dû être suffisants pour que nous puissions atteindre la Crimée, y combattre et en revenir», explique-t-il. Ses hommes ont au contraire été freinés par les lignes de défense extrêmement efficaces de la Russie et n’ont pas pu s’établir durablement sur la rive gauche du Dniepr.
«Au début, j’ai pensé qu’il y avait un problème avec nos commandants, alors j’en ai changé certains», détaille Zalouny. «Ensuite, j’ai pensé que nos soldats n’étaient peut-être pas adaptés à leur mission, alors j’en ai transféré dans certaines brigades», ajoute-t-il. Mais en vain. À chaque fois que les troupes ukrainiennes ont essayé d’avancer, elles se sont heurtées à l’artillerie, aux drones et aux champs de mines disséminés sur tout le champ de bataille, les moyens technologiques modernes empêchant toute opération furtive. «Nous voyons tout ce que fait l’ennemi et il voit tout ce que nous faisons», résume le général.
Nécessité d’un bond technologique massif
Pour Valeri Zaloujny, un bond technologique massif est donc indispensable pour sortir de l’«impasse». Le haut gradé appelle ainsi à l’innovation dans les domaines des drones, de la guerre électronique, des capacités anti-artillerie et des équipements de déminage, y compris de nouvelles solutions robotiques. Si le commandant en chef se dit «reconnaissant» des livraisons d’armes occidentales, il regrette qu’elles soient parfois arrivées trop tard pour faire une réelle différence.Les missiles longue portéeet les chars «nous auraient été particulièrement utiles l’année dernière», pour capitaliser sur le succès des contre-offensives à Kharkiv et Kherson, glisse-t-il. «Mais ils ne sont arrivés que cette année».
Mais le général ukrainien ne se cache pas non plus derrière ces arrivées tardives. «Il est important de comprendre que cette guerre ne peut être gagnée avec les armes de la génération passée et des méthodes dépassées», insiste-t-il. «Elles entraîneront inévitablement des retards et, par conséquent, une défaite». Selon lui, la technologie fera la différence dans cette guerre.
En attendant, Valeri Zaloujny veut tout faire pour empêcher une guerre de tranchées. «Le plus grand risque (avec cette option) est que la guerre dure des années et épuise l’État ukrainien», souligne-t-il. Contrairement à la Russie, l’Ukraine ne possède pas un réservoir humain quasiment illimité. Si le bond technologique n’arrive pas rapidement, «tôt ou tard, nous nous rendrons compte que nous n’avons tout simplement pas assez de monde pour nous battre», conclut l’officier.
hlhl
Une première depuis le début de l’année, l’Ukraine a subi la plus vaste attaque russe