Pas de pardon pour Kissinger

Publié le par FSC

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Henry Kissinger est mort
et il n’y a pas de pardon pour lui
 

Pour ceux qui se laissent abuser par ce genre d’individu et voient de l’intelligence là où il n’y a que cynisme, opportunisme et lâcheté devant la puissance il n’y a qu’une chose à leur dire : « Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester les yeux ronds… Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde » et Kissinger illustre admirablement la fécondité de ce ventre qui est le capitalisme. Il a eu des complices immondes parmi ceux dont on attendait le moins un tel ralliement. Voici la résistible carrière d’un salaud et la manière dont on peut vaincre ceux de son espèce, pour établir cette biographie réelle je me suis contentée d’infléchir une des nombreuses descriptions de celui que l’on ose présenter comme un “titan” comme si l’humanité n’avait pas d’autres héros pour notre temps que cette synthèse du docteur fol amour, de la bête immonde du Chili et du Vietnam dont la seule force tenait à celle du maître qu’il avait choisi de servir comme un prostitué arraché à sa propre enfance de victime du nazisme, l’histoire d’un “enlèvement”.

 

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L’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger sur une photo d’archives. Crédit photo : Twitter / Société asiatique

 

Henry Kissinger était le champion ultime des batailles de politique étrangère des États-Unis. L’ancien secrétaire d’État américaine est décédé le 29 novembre 2023 après avoir vécu un siècle. Chacun s’emploie en ce moment à insister sur l’ampleur de son influence qui coïncide avec celle des Etats-Unis et illustre la manière dont la politique de ce pays a voulu se présenter comme le maximum d’intelligence et de capacités réalistes alors que ce ne fut que cynisme et crimes.

De l’Allemagne aux États-Unis et vice-versa

Né en Allemagne en 1923, il est arrivé aux États-Unis à l’âge de 15 ans en tant que réfugié. Il a appris l’anglais à l’adolescence et son fort accent allemand est resté avec lui jusqu’à sa mort. Cette empreinte allemande pour un juif réfugié, il l’a poussée très loin non seulement en servant un des présidents les plus antisémites que fut Nixon mais en commençant sa carrière dans les micmacs troubles de la récupération des anciens nazis pour servir dans la guerre froide comme le raconte le livre 

le Boomerang américain " [ de  Christopher Simpson préfacé  par Annie Lacroix-Riz]

Enrôlé dans l’armée américaine il est allé servir les Etats-Unis dans son Allemagne natale. Travaillant dans les services de renseignement, officiellement il a identifié des officiers de la Gestapo et s’est efforcé de débarrasser le pays des nazis. Il a à ce titre remporté une étoile de bronze, mais ce rôle officiel de dénazification ne lui aura pas ouvert les portes d’Havard où il a pu non seulement terminer ses études mais rejoindre le corps professoral ainsi qu’être recruté comme conseiller du gouverneur républicain de New York, Nelson Rockefeller – un aspirant à la présidence – et il est devenu une autorité mondiale en matière de stratégie d’armes nucléaires ce qui lui valut un de ses surnoms celui de “docteur fol amour”.

En fait, les juifs qui ont accepté avec cynisme de jouer ce double jeu de la guerre froide ont été largement récompensés et ont joui d’une réputation de réalisme pendant que leurs homologues qui s’obstinaient dans leurs options idéalistes étaient convaincus de communisme, subissaient le maccarthysme, voir le sort des Rosenberg.

Il y a dans le sordide cynisme de Kissinger quelque chose d’époustouflant : il est celui qui ose dire en effet, je suis dans l’ordre américain, républicain et juif. Il ajoutait : cela peut aussi se lire comme l’hébreu de droite à gauche. Il est évident que trouver un juif capable d’accomplir ce sale boulot a toujours été un atout quitte à entretenir pour l’avenir l’antisémitisme dont souffriront ses coreligionnaires.

Lorsque le principal rival de Rockefeller, Richard Nixon, qui était plus à droite encore et très antisémite l’emporta aux primaires de 1968, Kissinger passa rapidement à l’équipe de Nixon. À la Maison-Blanche de Nixon, il est devenu conseiller à la sécurité nationale et a ensuite occupé simultanément le poste de secrétaire d’État. Depuis, personne n’a occupé les deux postes en même temps.

 

[ LE VIETNAM ... le CHINE ]

 

Pour Nixon, la diplomatie de Kissinger sut à la fois accomplir toujours plus de crimes y compris au Cambodge et mettre fin à la guerre du Vietnam  ; son chef d’œuvre fut de rallier la Chine dans sa guerre froide, sans doute une des causes essentielles de la chute de l’URSS.

Il fut un des premiers à démontrer ce qu’était devenu le prix Nobel puisqu’il le reçut pour son rôle au Vietnam en 1973, alors que la gauche mondiale et y compris américaine dénonçait son rôle et celui des Etats-Unis dans les aspects les plus criminels de la guerre des Etats-Unis en Asie y compris la campagne de bombardement au Cambodge, qui tua des centaines de milliers de Vietnamiens et fut à l’origine de la triste histoire des Khmers rouges. Aidé par le formidable appareil de propagande de la CIA et de ses alliés occidentaux, il a réussi à transformer la défaite à plate couture du Vietnam en accusation face aux boat people aidé en cela par d’autres individus de son espèce comme les nouveaux philosophes en France. Le pivot vers la Chine a utilisé les mêmes circuits, il s’agissait d’isoler l’URSS y compris en utilisant les circuits des “droits de l’homme et des pro-chinois, pour transformer une défaite en une victoire ultime de la guerre froide et grâce aux contacts avec la Chine, il a aussi presque immédiatement changé la conversation mondiale de la défaite américaine au Vietnam à une alliance antisoviétique revigorée.

 

Le président américain Richard Nixon félicite Henry Kissinger pour l’attribution du prix Nobel de la paix en 1973. Photo : AP via The Conversation / Jim Palmer

 

Cette opération s’accompagne d’ailleurs de celle en Amérique latine qui va dans le même sens : faire de l’atrocité de Pinochet le pivot de la révolution conservatrice tout en développant une campagne avec les mêmes contre l’URSS accusée entre autres d’antisémitisme et de retenir les juifs qui voulaient se rendre en Israël.

Après que Nixon ait été contraint de démissionner à la suite du scandale du Watergate, Kissinger a servi comme secrétaire d’État sous le successeur de Nixon, Gerald Ford.

Au cours de cette brève administration de deux ans, la stature et l’expérience de Kissinger ont éclipsé Ford assiégé. Ford a volontiers confié la politique étrangère américaine à Kissinger afin qu’il puisse se concentrer sur la politique et se présenter aux élections à un poste pour lequel le peuple ne l’avait jamais choisi.

Au cours des turbulentes années 1970, Kissinger a également atteint une sorte de statut culte.

Peu attrayant classiquement, son aisance avec le pouvoir mondial lui a donné un charisme qui a été remarqué par les actrices hollywoodiennes et d’autres célébrités. Sa vie sentimentale a fait l’objet de nombreuses chroniques à potins. Il aurait même dit que « le pouvoir est l’aphrodisiaque ultime ».

Son héritage dans la politique étrangère américaine a continué de croître après l’administration Ford. Il a conseillé des entreprises, des politiciens et de nombreux autres dirigeants mondiaux, souvent à huis clos mais aussi en public, témoignant devant le Congrès jusqu’à l’âge de 90 ans.

Le personnage si l’on en reste à l’aspect théâtral de sa noire légende fait penser à la parodie de Brecht dans la résistible ascension d’Arturo UI. Brecht parodie la scène de Shakespeare dans laquelle Richard III, monstrueux bossu et prince féodal séduit la veuve du roi légitime qu’il vient d’assassiner devant le cercueil de son époux.

Mais cette parodie est aussi caricature, Hitler n’est pas un prince de la Renaissance, Hitler, n’est qu’Arthuro UI, le chef du gang des vendeurs de chou-fleurs à Chicago, et qui achète Betty l’Autriche devant le cadavre du chancelier Dolfuss qu’il vient d’assassiner.

En fait, Kissinger n’est pas le prince de Machiavel, il est bien ce personnage rusé et médiocre mais qui sait servir sans trop y regarder les pires criminels, ceux qui ont recréé l’actualité du nazisme, de son exploitation, de ses tortures parés de la revendication de la démocratie américaine.

Ceux qui se laissent abuser par ce genre de criminels oublient la mise en garde de Brecht :

« Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester les yeux ronds… Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ».

 

[ LE CHILI ]

 

Parce qu’il n’y a pas que le Vietnam qui dit ce qu’est ce personnage, voici ce que récemment nous publions sur les révélations de son rôle au Chili :

Critiques et condamnations

« Le Chili est un poignard pointé au cœur de l’Antarctique. »

– Henry A. Kissinger.

Nos 240 ans d’histoire n’ont pas produit un secrétaire d’État plus controversé que Henry A. Kissinger. D’énormes réalisations sont associées à Kissinger, notamment le Traité sur la limitation des armements stratégiques et le Traité sur les missiles antimissiles balistiques en 1972 ; les accords progressifs de 1974 entre Israël et l’Égypte ainsi qu’entre Israël et la Syrie ; et l’ouverture d’un dialogue politique substantiel avec la Chine qui a commencé avec sa diplomatie secrète en 1971.

Inversement, on se souviendra de Kissinger pour les écoutes téléphoniques de ses principaux collaborateurs ; le bombardement secret du Cambodge ; le scandaleux « penchant » vers le Pakistan en 1971 afin de protéger son ouverture vers la Chine ; les livraisons secrètes d’armes au Shah d’Iran, qui soutenait une faction rebelle kurde en Irak ; les mensonges profonds associés à la guerre du Vietnam et au rôle des États-Unis dans le coup d’État militaire sanglant au Chili il y a cinquante ans. Les preuves de ses mensonges concernant le Chili continuent de s’accumuler.

Dans ses mémoires (« White House Years » et « Years of Upheaval »), Kissinger affirmait que « l’Amérique latine était une région dans laquelle je n’avais pas alors d’expertise propre », et que, par conséquent, il avait accordé peu d’attention à l’Amérique centrale et du Sud.

Cependant, comme Seymour Hersh l’a documenté dans son livre « The Price of Power: Kissinger in the Nixon White House », Kissinger voulait que l’Amérique latine soit « autorisée à peu d’indépendance » et que la région soit « contrôlée et manipulée par les services de renseignement américains » (c’est-à-dire la Central Intelligence Agency). En fait, Kissinger a commencé à manipuler la politique envers le dirigeant socialiste chilien, Salvador Allende, dès 1970. Il a fait remarquer à l’époque qu’il n’y avait aucune raison pour les États-Unis de « rester les bras croisés et de laisser le Chili devenir communiste simplement à cause de la stupidité de son propre peuple ».

Kissinger était passé maître dans l’art de manipuler la machinerie bureaucratique de la sécurité nationale. Son dispositif bureaucratique pour orchestrer le rôle secret de la CIA en Amérique latine était le Comité 40, que Nixon a créé en février 1970 pour examiner et approuver les programmes d’action secrète. Kissinger a présidé le Comité, dont le travail a permis à Kissinger de dire dans ses mémoires que « Aucune autre réunion du NSC n’a eu lieu sur le sujet » du Chili. Il a ajouté de manière trompeuse que « je n’étais pas profondément engagé dans les affaires chiliennes ».

La campagne d’action secrète de la CIA contre Allende a commencé en 1970 après sa victoire électorale imprévue au premier tour de l’élection présidentielle en septembre et avant son investiture. Dans un mémorandum adressé au président Richard Nixon en novembre 1970, Kissinger affirma fatueusement que « l’élection d’Allende à la présidence du Chili nous pose l’un des défis les plus graves jamais rencontrés dans cet hémisphère ». (souligné dans le mémorandum portant la mention « Secret/Sensible »)

Kissinger a conçu une politique « à deux voies » pour le Chili. La piste 1 était la voie diplomatique sous l’ambassadeur Edward Korry. La piste 2 était inconnue de Korry ; elle appelait à la déstabilisation du Chili avec le directeur de la CIA Richard Helms dans le rôle principal. Nixon voulait faire hurler « l’économie » chilienne.

La deuxième piste comprenait l’enlèvement et l’assassinat. En quittant la Maison Blanche avec les instructions de Kissinger, Helms a concédé que « si jamais j’ai porté un bâton de maréchal dans mon sac à dos hors du bureau ovale, c’était ce jour-là ».

Alors que Kissinger a échappé à la responsabilité de ses machinations, Helms a été inculpé de parjure pour avoir nié que la CIA ait transmis de l’argent au mouvement d’opposition au Chili. Il a finalement plaidé coupable à des accusations moins graves et a été condamné à une amende de 2 000 $ et à une peine de prison de deux ans avec sursis. Helms s’est rendu du palais de justice au siège de la CIA à Langley, en Virginie, où il a reçu un accueil de héros et un cadeau de 2 000 $ collecté auprès des officiers des opérations pour couvrir l’amende.

N’ayant pas réussi à empêcher l’élection d’Allende en 1970, Kissinger et Helms ont tenté de renverser son gouvernement, y compris des pots-de-vin aux membres du Congrès chilien; propagande secrète contre le gouvernement Allende; et même de l’argent et des armes à des renégats de droite pour kidnapper et tuer le général René Schneider, commandant en chef de l’armée chilienne, qui s’opposait à l’ingérence militaire dans le processus électoral. Kissinger voulait le départ de Schneider par tous les moyens, et la CIA a fourni une partie de l’équipement militaire qui a été utilisé dans l’enlèvement de Schneider.

Le coup d’État militaire qui a eu lieu au Chili en septembre 1973 faisait partie de l’opération Condor qui impliquait une collusion secrète entre les dictatures militaires d’Amérique latine et comprenait une pression coordonnée contre le Chili. L’équipe Condor avait des représentants des forces de police secrètes du Chili, du Paraguay, du Brésil, de l’Uruguay et de l’Argentine. Ses activités comprenaient la pose d’une voiture piégée dans le centre-ville de Washington, DC, qui a tué l’ancien ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier sur Massachusetts Avenue. La communauté du renseignement américain a aidé le groupe Condor à surveiller les réfugiés dissidents latino-américains aux États-Unis.

Kissinger, qui a caché ses machinations derrière le manteau d’un déni plausible, ne fait aucune mention de Letelier ou de l’opération Condor dans ses mémoires de 2600 pages, bien que Condor ait opéré avec la connaissance et l’indulgence des États-Unis. Il n’y avait pas non plus de mention du général Schneider. Kissinger a même conclu dans ses mémoires que le « glissement vers le chaos [au Chili] ne devait rien à l’intervention américaine », pointant du doigt le « zèle idéologique d’Allende et celui de ses partisans fanatiques ».

Les derniers éléments de preuve pour documenter les rôles de Nixon et Kissinger dans l’organisation d’une prise de contrôle militaire au Chili sont devenus disponibles la semaine dernière, lorsque le « gouvernement américain a achevé un examen de déclassification en réponse à une demande du gouvernement du Chili ». Ces documents de la CIA ont démontré un soutien à l’intérêt de Kissinger pour un coup d’État militaire, notant que les officiers militaires chiliens étaient « déterminés à rétablir l’ordre politique et économique », mais « peuvent encore manquer d’un plan efficacement coordonné qui capitaliserait sur l’opposition civile généralisée ». Les documents n’ont pas compromis la sécurité nationale des États-Unis, et il n’y avait aucune raison de les cacher au public pendant un demi-siècle.

La tromperie de la CIA était plus évidente dans un document déclassifié qui informait à tort Nixon qu’il n’y avait « aucune preuve d’un plan de coup d’État coordonné à trois services » au Chili. Un document supplémentaire indiquait que les membres de la nouvelle junte militaire étaient « tous des dirigeants respectés et expérimentés ». Nixon et Kissinger soutenaient une prise de pouvoir militaire depuis trois ans lorsque ces documents ont été présentés à la Maison Blanche.

Les documents des années 1970 sont particulièrement révélateurs de l’état d’esprit de Kissinger envers le Chili, et en particulier de ses raisons de promouvoir un coup d’État militaire dans ce pays. Kissinger a informé Nixon qu’il était nécessaire de chasser Allende du pouvoir « car ce qui se passera au Chili au cours des six à douze prochains mois aura des ramifications qui iront bien au-delà des seules relations américano-chiliennes ».

Selon Kissinger, ces ramifications comprenaient « ce qui se passe dans le reste de l’Amérique latine et dans le monde en développement ; sur notre position future dans l’hémisphère ; et sur la situation mondiale dans son ensemble, y compris nos relations avec l’URSS ». L’approche à somme nulle de Kissinger envers des pays comme le Chili fournit de nombreuses preuves de sa pensée de la guerre froide et de ses contributions aux tensions internationales qui ont dominé les présidences Nixon et Ford.

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Melvin A. Goodman est chercheur principal au Center for International Policy et professeur de gouvernement à l’Université Johns Hopkins. Ancien analyste de la CIA, Goodman est l’auteur de Failure of Intelligence: The Decline and Fall of the CIA et National Insecurity: The Cost of American Militarism. et un lanceur d’alerte à la CIA. Ses livres les plus récents sont « American Carnage: The Wars of Donald Trump » (Opus Publishing, 2019) et « Containing the National Security State » (Opus Publishing, 2021). Goodman est le chroniqueur de la sécurité nationale pour counterpunch.org.

Les critiques à l’égard de Kissinger étaient et sont toujours dures. La nécrologie de Kissinger par le magazine Rolling Stone est intitulée « Un criminel de guerre aimé par la classe dirigeante américaine, meurt enfin ».

Son association avec la politique étrangère des États-Unis pendant les années de division du Vietnam est une quasi-obsession pour certains critiques, qui ne peuvent pas pardonner son rôle dans ce qu’ils considèrent comme une administration Nixon corrompue menant de terribles actes de guerre contre le peuple innocent du Vietnam.

Les critiques de Kissinger le considèrent comme la personnification ultime de la realpolitik américaine – prêt à tout pour le pouvoir personnel ou pour faire avancer les objectifs de son pays sur la scène mondiale.

Un homme assis à un bureau donne des indications à trois autres hommes assis au bureau
L’ancien secrétaire d’État américain, Henry Kissinger, laisse derrière lui un héritage controversé. Photo : Shutterstock via The Conversation

Je voudrais terminer ce rapide portrait d’un salaud intégral par l’opinion de Jorge Risquet, qui a négocié avec lui au nom de Cuba, à propos de l’Angola et de l’Afrique du sud, alors que là aussi les Etats-Unis et leur homme de main avaient essuyé une défaite totale face à Cuba et à ses troupes dirigées par un très grand du nom de Fidel Castro.

Jorge Risquet m’a dit : Kissinger est loin d’avoir l’intelligence qu’on lui prête c’est un médiocre qui n’a que la force d’avoir derrière lui la plus impitoyable des puissances celle des USA et leur nocivité.

Mais il n’osera jamais parler de l’Angola parce qu’il y a essuyé la défaite qu’il méritait, la même que celle que lui avait infligée les Vietnamiens… Cette défaite devant Cuba et l’Afrique témoigne de la réalité de la fragilité de l’empire si les peuples ne se laissent pas abuser.

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P
Merci au FSC pour ce texte qui rétablit la vérité sur ce sinistre salopard
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