Attentat de Moscou : un autre son de cloche
Sans attendre quelque résultat de l'enquête en cours, immédiatement après l'odieuse tuerie, tout en feignant de faire un constat " objectif " s'en tenant aux faits et en accusant de récit alternatif à la réalité ceux qui émettent des doutes sur la revendication " authentifiée" (par qui et sous quelle garantie) de Daesh, les médias du bloc occidental récitent en coeur la même version : il ne peut y avoir de doute sur l'identité des commenditaires !
Et comment peuvent-ils en être si sûrs et détenteurs de la seule vérité qui renvoit tout autre récit et toute autre analyse à l'enfer des contre-vérités alternatives au réel ?
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RT France qui reste accessible après maints efforts malgré la censure et le blocage dont il fait l'objet se révèle bien plus équilibré et factuel, teinté d'humour que " notre " presse à sens unique !
Ce qui explique sans doute la crainte que ce traitement de l'information inspire à " nos " tenants de la pluralité de l'expression ... après élimination de ceux qui ne vont pas dans leur sens !
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Attentat de Moscou : trois autres suspects placés en détention 25 mars 2024, 18:24- Avec RIA NOVOSTI
Le Comité d'enquête russe a demandé le placement en détention de trois autres suspects impliqués dans l'affaire de l'attentat terroriste du Crocus City Hall. Les enquêteurs russes ont demandé ce 25 mars le placement en détention provisoire de trois suspects de l'attentat ayant fait 137 morts et 182 blessés dans la banlieue de Moscou, a indiqué le tribunal chargé de l'affaire, les quatre assaillants présumés ayant déjà été incarcérés. «Trois dossiers ont été reçus», a indiqué le tribunal Basmanny de la capitale russe. Selon l'agence de presse RIA Novosti, il s'agit d'un père et de deux de ses fils. Les autorités avaient annoncé le 23 mars avoir arrêté au total 11 personnes. Il n’a pas encore été précisé si les trois suspects en faisaient partie ou non.
Quatre individus ont été placés en détention provisoire dans la nuit du 24 au 25 mars jusqu'au 22 mai, dans l'attente de leur procès, dont la date n'a pas encore été fixée. L'attaque du Crocus City Hall a été revendiquée par l'organisation jihadiste Etat islamique, une information largement relayée en Occident, mais les autorités russes soulignent que les assaillants essayaient de se rendre en Ukraine où ils disposaient de contacts. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé son homologue russe de vouloir «rejeter la faute» sur son pays.
Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, a de son côté estimé que l'EI portait «seul la responsabilité» de ce massacre et qu'il n'y avait «aucune implication ukrainienne». «Tant que l'enquête sur l'attentat terroriste perpétré au Crocus City Hall n'est pas terminée, toute phrase de Washington disculpant Kiev doit être considérée comme une preuve», a rétorqué la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova sur Telegram, le 24 mars. «Cela fait plus de 60 ans qu'ils n'ont pas réussi à découvrir qui avait tué [Kennedy]. Ou c'est peut-être aussi Daech ?», a-t-elle ironisé, dénonçant en outre le refus américain de désigner les véritables coupables des sabotages des gazoducs Nord Stream.