MACRON et consorts : le choix de la guerre CONTRE les investissements sociaux, les services publics ...

Publié le par FSC

 

 

Face au dérapage du déficit public annoncé ce mardi 26 mars, Bercy agite la menace de nouvelles économies, de l’assurance-chômage aux arrêts maladie.

Après le doublement, dès le 31 mars, du reste à charge des patients sur les médicaments, les transports sanitaires ou les consultations médicales, qui doit rapporter 800 millions d’euros de recettes annuelles, plusieurs postes de dépenses sont dans le viseur.

Le freinage des dépenses liées aux arrêts maladie est une « priorité », a déclaré mardi Bruno Le Maire« C’est le sujet sur lequel nous allons concentrer nos efforts » car « chacun voit bien qu’il y a des abus », a précisé le ministre de l’Economie et des Finances à des journalistes.

Depuis plus d’un an, le gouvernement répète qu’il juge nécessaire une réforme. L’Assurance-maladie estime à 13,5 milliards d’euros (hors maternité) la dépense d’indemnités journalières hors Covid en 2022, soit une hausse moyenne de 3,8 % par an depuis 2010, que ni la croissance démographique ni la hausse des salaires ne suffisent à expliquer.

Les médecins libéraux, qui négocient actuellement des hausses de rémunération avec l’Assurance-maladie, pourraient s’engager, dans leur convention, à maîtriser leurs prescriptions d’arrêts de travail. Parmi les « engagements collectifs » réclamés par l’Assurance-maladie, figure l’objectif de « ralentir » de 2 points de pourcentage la croissance annuelle, actuellement estimée à 6 % selon Thomas Fatôme, le directeur général de l’Assurance-maladie.

Par l’intermédiaire de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, l’exécutif a déjà limité à trois jours la durée des arrêts prescrits par téléconsultation (sauf exceptions, notamment lorsque la téléconsultation est faite par le médecin traitant).

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