CHIMIE : répression anti CGT

Publié le par FSC

 

Dans l'entreprise Toray, un fabricant de fibre carbone, la direction a entamé une procédure de licenciement contre Timothée, secrétaire fédéral de la FNIC-CGT. Un rassemblement de soutien est organisé par le syndicat devant le siège social de l’entreprise ce mardi 28 mai, à 8h30.

24 mai

Depuis le mardi 21 mai, Timothée, salarié de l’entreprise Toray et secrétaire fédéral de la FNIC-CGT, subi une procédure en vue d’un licenciement, rapporte un communiqué publié par la CGT Toray. Reconnu pour sa combativité et très apprécié par ses camarades, le syndicat dénonce une énième « répression antisyndicale » et a
ppelle à ne pas laisser passer « une telle attaque patronale ». La CGT Toray appelle « l’ensemble des syndicats à la plus large des solidarités » et à des débrayages solidaires dans l’usine, mais aussi plus largement dans le secteur, comme dans les entreprises Michelin ou Airliquide.

 

En novembre 2020, la direction de Toray avait déjà illustré son mépris pour ses salariés en organisant un plan de licenciement, mettant à la porte près de 29 travailleurs. À l’époque, les salariés s’étaient mis en grève pour contester le plan, se liant avec d’autres usines en lutte, comme celle des travailleurs de Grandpuits.

Désormais, dans la droite lignée des 1000 syndicalistes CGT réprimés depuis la réforme des retraites, et plus récemment de l’offensive inédite menée par le patronat contre Christian Porta à Metz dans l’usine Neuhauser/Invivo de Folschviller, ce nouveau cas de répression vient rajouter une nouvelle pierre dans la grande offensive d’un patronat de plus en plus « décomplexé », souhaitant faire payer jusqu’au bout la lutte contre la réforme des retraites.

Face à cette radicalisation du patronat, il devient urgent pour notre camp social d’avancer un plan de bataille à la hauteur des enjeux. Pour faire reculer les patrons, il nous faut construire un front le plus large possible, dépassant la gestion atomisée des cas de répression. En ce sens, les initiatives de débrayage et de grève en solidarité sont des exemples de luttes qu’il faut développer, à l’image des grévistes de Neuhauser qui ont décidé en assemblée générale de s’organiser sur des journées de temps forts et ont impulsé une coordination nationale des travailleurs réprimés.

Rendez-vous ce mardi 28 mai à 8h30 devant le siège social de l’entreprise Toray, route départementale 817 à Lacq !

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